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AG/AB/775

LE SECRETAIRE GENERAL PRESENTERA MARDI A LA CINQUIEME COMMISSION SON PROJET DE BUDGET-PROGRAMME POUR L’EXERCICE BIENNAL 2004-2005

27/10/03
Communiqué de presse
AG/AB/775


Cinquième Commission


LE SECRETAIRE GENERAL PRESENTERA MARDI A LA CINQUIEME COMMISSION SON PROJET DE BUDGET-PROGRAMME POUR L’EXERCICE BIENNAL 2004-2005


Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan, présentera mardi, à 9 h 30, son projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2004-2005 à la Cinquième Commission (administrative et budgétaire).  Etabli sur la base du plan à moyen terme pour la période 2002-2005 et de l’esquisse budgétaire adoptée par l’Assemblée générale en décembre 2002, le projet de budget tient également compte de la Déclaration du Millénaire et des textes issus des grandes conférences internationales.  Dans ce cadre, un Bureau du financement du développement chargé d’assurer le suivi de la Conférence internationale sur le financement du développement a été créé au Département des affaires économiques et sociales. 


Au total, le projet de budget-programme s’élève à près de 2,906 milliards de dollars, soit, en termes réels, une augmentation de 0,5% par rapport à l’exercice précédent.  Ce montant sera réévalué peu avant l’adoption du projet par l’Assemblée générale, en fonction notamment des taux de change et de l’inflation.  Une réévaluation préliminaire des coûts a déjà conduit à une augmentation de 167 millions de dollars.  Les dépenses, une fois approuvées par l’Assemblée générale, seront réparties entre les Etats Membres conformément au barème des quotes-parts en vigueur.  Les prévisions pour l’exercice biennal 2004-2005 se chiffrent à 3 058 200 000 dollars, aux taux préliminaires de 2004-2005.


On trouvera ci-après un résumé de la documentation relative au projet de budget-programme pour 2004-2005 :


Le document présenté par le Secrétaire général sous la cote A/58/6-introduction et sections 1 à 35, contient le détail du deuxième projet de budget-programme établi conformément aux directives relatives à la budgétisation axée sur les résultats.  Les résultats attendus ont été décomposés en quelque 600 réalisations escomptées et 900 indicateurs de succès.  La budgétisation axée sur les résultats a pour objet de permettre aux directeurs de programme de se concentrer sur la réalisation de résultats et pas seulement sur la fourniture de produits et de services.


En termes d’orientations stratégiques, la mise en œuvre de la Déclaration du Millénaire est au cœur du dispositif.  Mais le montant de l’esquisse budgétaire approuvée ne représentant que 0,5% d’augmentation des crédits, des crédits ont été réaffectés entre les différents sous-programmes afin de les libérer pour les nouvelles priorités.


Les technologies de l’information, qui constituent l’un des trois points essentiels identifiés par le Secrétaire général sur la réforme, se sont vues allouer presque 192,4 millions de dollars, soit 30 millions de plus que lors de l’exercice précédent, autour des trois priorités suivantes : informatisation de l’administration, partage et diffusion du capital que représente la savoir institutionnel de l’ONU, prestation de services aux organes directeurs et autres organes de l’ONU.  Deux autres facteurs ont été pris en considération : l’égalité entre les sexes et les installations à Nairobi.  Ces dernières bénéficient d’un crédit de 51,4 millions de dollars, en augmentation de 5,3 millions de dollars par rapport à l’exercice précédent.


Pour ce qui est des postes, l’effectif prévu est de 9 179 fonctionnaires, soit une augmentation de 117 postes par rapport à l’effectif précédent.


Tableau récapitulatif du projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2004-2005 (en millions de dollars)


Titre

Chapitre

2002-03


Evolution

(en %)

2004-2005*

1.

Politique, direction et coordination

d’ensemble

1. Politique, direction et coordination

d’ensemble

2. Affaires  de l’Assemblée générale et services de conférence


521,22


50,63


470,59


0,2


6,7


(0,5)


522,18


54,05


468,13


2.

Affaires politiques

3. Affaires politiques

4. Désarmement

5. Opérations de maintien de la paix

6. Utilisations pacifiques de l’espace

349,89

215,56

15,82

78,20

4,32


(5,6)

(9,2)

5,3

3,0

6,0


330,15

228,35

16,66

80,57

4,57


3.


Justice internationale et droit international

7. Cour internationale de Justice

8. Affaires juridiques

62,07

26,32

35,75


 1,3

3,4

(0,3)


62,86

27,20

35,66


4.


Coopération internationale pour le développement

9. Affaires politiques et sociales

10. Bureau du Haut Représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires en développement

11. Appui de l’ONU au Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique

12. Commerce et développement

13. Centre du commerce international

CNUCED/OMC

14. Environnement

15. Etablissements humains

16. Prévention du crime et justice pénale

17. Contrôle international des drogues

287,26


123,65

3,10


6,05


91,30

19,37


8,36

12,79

6,34

16,29


5,2


3,5

27,6


41,6


1,7

5,5


11,8

8,0

25,5

5,7


302,1


127,94

3,96


8,57


92,85

20,49


9,34

13,82

7,96

17,22


5.


Coopération régionale pour le développement

18. Développement économique et social en Afrique

19. Développement économique et social en Asie et dans le Pacifique

20. Développement économique de l’Europe

21. Développement économique et social en Amérique latine et dans les Caraïbes

22. Développement économique et social en Asie occidentale

23. Programme ordinaire de coopération technique

352,4

83,87


58,82


43,80

73,21


49,84


42,87


2,5

2,0


3,2


2,5

3,9


2,5


-


361,21

85,57


60,73


44,87

76,10


51,07


42,87


6.

Droits de l’homme et affaires humanitaires

24. Droits de l’homme

25. Opérations de protection et d’assistance en faveur des réfugiés

26. Réfugiés de Palestine

27. Aide humanitaire


142,39

45,58

45,96


28,28

20,58


5,8

7,7

5,4


3,1

6,1


150,65

51,23

48,46


29,14

21,82


7.


28. Information


147,11

2,1

150,14

8.


29. Services communs d’appui

451,34

7,0

482,76

9.

30. Contrôle interne


20,95

2,2

21,41

10.


Activités administratives financées en commun et dépenses spéciales

31. Activités administratives financées en commun

32. Dépenses spéciales

85,84


20,75


65,10


7,7


8,7


7,3


92,41


22,55


69,86


11.


33. Dépenses d’équipement

88,34

(40,6)

52,47

12.

34. Contributions du personnel


368,94


(1,2)

364,42

13.


35. Compte pour le développement

13,06


-

13,06


TOTAL

2 890,82

0,5

2 905,85

* Avant réévaluation des coûts


Outre ces dépenses, qui constituent le budget ordinaire, les fonds extrabudgétaires prévus pour l’exercice 2004-2005 s’élèvent à environ 4,2 milliards de dollars, soit une réduction d’environ 175,5 millions de dollars par rapport à 2002-2003.  Ces fonds servent à financer les diverses activités d’appui, notamment dans les domaines du règlement des conflits, du rétablissement de la paix, de l’assistance électorale et de la lutte antimines.


Rapport du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB)


Le rapport du CCCQAB sur le projet de budget-programme pour l’exercice 2004-2005 (A/58/7 et corr.1) regrette qu’au stade actuel il n’existe aucun mécanisme efficace permettant de suivre, d’évaluer et de mesurer les résultats et l’effet des programmes et activités de l’ONU et qu’en outre le lien financier nécessaire avec les programmes et activités est inexistant.  Il note aussi que pour justifier les demandes de crédits supplémentaires, s’agissant de dépenses de personnel directes ou indirectes, on se contente souvent de déclarer que les postes requis sont nécessaires.  Aucune analyse n’a en outre été consacrée à l’évolution des ressources par rapport à celles qui avaient été précédemment approuvées. 


Le rapport indique aussi que les ressources investies jusqu’à présent et celles qui vont l’être à court terme devraient être exploitées plus à fond pour remédier à ces insuffisances.  Dans le même ordre d’idées, le CCQAB estime que les responsables de programme au Secrétariat devraient présenter des analyses d’impact lorsqu’ils établissent des rapports sur la mise en œuvre de la réforme dans leurs secteurs respectifs.   Le CCQAB estime également qu’il faudrait s’assurer que les résultats recherchés pourront réellement être obtenus dans le cadre de l’exécution du programme de travail financé par le budget de l’Organisation.  Le Comité formule l’espoir que le perfectionnement des systèmes d’information facilitera à l’avenir l’analyse du lien entre les réalisations escomptées et le coût des produits connexes.  De même, en ce qui concerne les dépenses en personnel, dans la mesure où elles représentaient 78,6%  du total des crédits pour l’exercice biennal terminé le 31 décembre 2001, le CCQAB estime qu’elles doivent être expressément rapportées à la réalisation d’objectifs prévus. 


Le Comité demande en outre qu’à l’avenir soient clairement indiqués dans les projets de budget-programme les progrès accomplis dans l’exécution des projets ayant trait aux technologies de l’information, les avantages qui en ont été tirés ainsi que des propositions pour l’avenir.


Rapport du Comité du programme et de la coordination (CPC)


Dans son rapport publié sous la cote A/58/16, le CPC recommande à l’Assemblée générale d’approuver le texte explicatif figurant dans l’avant-propos et l’introduction  au projet de budget-programme pour l’exercice biennal 2004-2005.  Le Comité estime que la méthode de présentation révisée du projet de budget-programme représente un pas vers la mise au point du mode de présentation plus concis et mieux ciblé demandé par l’Assemblée générale, tout en apportant aux Etats Membres l’information requise pour les aider à prendre des décisions en connaissance de cause.


Le Comité rappelle que les produits doivent clairement contribuer à la réalisation des objectifs de sous-programme et que les réalisations escomptées doivent être objectives, réalistes et compatibles avec les activités entreprises.  Il accueille en outre avec satisfaction les améliorations apportées à la présentation des ressources à allouer aux technologies de l’information, tout en indiquant que la nouvelle présentation ne tient pas suffisamment compte des propositions contenues dans la stratégie en matière de technologies de l’information. 


De façon générale, le rapport passe en revue tous les chapitres du budget et formule des recommandations.


Composé de 34 Etats Membres, le Comité du programme et de la coordination est le principal organe subsidiaire du Conseil économique et social et de l’Assemblée générale en matière de planification, d’élaboration des programmes et de coordination.  Il examine l’ensemble des programmes des Nations Unies et assiste l’ECOSOC dans ses fonctions de coordination, en se penchant sur les activités et programmes des institutions, leur cohérence et coordination et la mise en oeuvre des principales décisions des organes délibérants sur l’ensemble du système. Ses conclusions et recommandations jouent un rôle clef dans l’adoption du budget-programme par l’Assemblée générale.


*   ***   *

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.