LE BUREAU DE LA COORDINATION DES AFFAIRES HUMANITAIRES EVALUE LA SITUATION EN MATIERE DE SECURITE AU LIBERIA

LE BUREAU DE LA COORDINATION DES AFFAIRES HUMANITAIRES EVALUE

LA SITUATION EN MATIERE DE SECURITE AU LIBERIA

NEW YORK, le 11 novembre 2003 (OCHA) -- Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires au Libéria a chargé une mission interinstitutionnelle pour la sécurité et la protection d’évaluer la situation en matière de sécurité avant l’intervention des Nations Unies et des ONG dans la région.

La mission a constaté dans la ville de Gbarnga que les biens et les habitations avaient été détruits, et les institutions, notamment les hôpitaux, pillés.  Les populations locales déplacées se plaignent de travail forcé, de manque de nourriture et d’assistance médicale.  La ville de Zorzor est également en ruines et sa population, déplacée, survit grâce à la production agricole locale et le commerce avec la Guinée.  Ici encore, la situation sanitaire est très mauvaise et des cas de malnutrition apparaissent chez les enfants en bas âge.  Le 10 novembre 2003, OCHA a procédé à l’évaluation de la situation à Saclepea, rendue possible par la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL).  La ville semblait plutôt épargnée par les destructions.  Toutefois, environ 10 000 personnes déplacées fuyant les accrochages entre anciens combattants et rebelles du Mouvement pour la démocratie au Libéria (MODEL) dans le comté de Nimba au nord du pays y ont trouvé refuge, ce qui pèse lourdement sur les maigres ressources de la population locale.  Les sites occupés par les personnes déplacées sont surpeuplés et les services qui y sont fournis sont limités.  Un besoin urgent d’assistance se fait ressentir, qu’il s’agisse d’assistance alimentaire ou non alimentaire, d’équipements sanitaires ou médicaux.  Une mission de suivi est prévue cette semaine pour répondre à ces besoins.

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