AFR/680

LES NATIONS UNIES ONT BESOIN DE 530 MILLIONS DE DOLLARS POUR VENIR EN AIDE AUX VICTIMES DE LA FAMINE ET DE LA SECHERESSE EN AFRIQUE AUSTRALE

29/07/03
Communiqué de presse
AFR/680


                                                            IHA/791


LES NATIONS UNIES ONT BESOIN DE 530 MILLIONS DE DOLLARS POUR VENIR EN AIDE AUX VICTIMES DE LA FAMINE ET DE LA SECHERESSE EN AFRIQUE AUSTRALE


(Adapté de l’anglais)


Genève/Johannesburg, 29 juillet (OCHA) -- Les Nations Unies ont lancé aujourd’hui un Appel consolidé au niveau régional (CAP en anglais) pour l’exercice 2003/2004 afin d’apporter une aide à plus de 6,5 millions de personnes qui sont menacées par la famine en Afrique australe en raison de la sécheresse, des récoltes insuffisantes successives, de la pauvreté extrême et du VIH/sida. 


Grâce à une réponse initiale rapide de la communauté internationale, les Nations Unies et les organisations non gouvernementales impliquées ont réussi à sauver des millions de vies en Afrique australe au cours de l’année écoulée.  Mais la crise n’est pas terminée pour autant et nous devons garder à l’esprit que des centaines de milliers de familles, la plupart au Zimbabwe, font toujours face à un réel danger, a indiqué James T. Morris, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour l’assistance humanitaire à l’Afrique australe.


Le système des Nations Unies -y compris le Fonds des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Bureau de la coordination de l’aide humanitaire (OCHA), l’ONUSIDA, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Programme alimentaire mondial (PAM)- a lancé un appel, conjointement avec les organisations non gouvernementales et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), afin de recueillir quelque 530 millions de dollars pour faire face aux besoins humanitaires de 6,5 millions de personnes réparties entre le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe.  320 millions de dollars de ce montant seraient consacrés à l’aide alimentaire et 210 millions à d’autres domaines spécifiques, notamment l’approvisionnement en eau et assainissement, l’agriculture, la santé et l’éducation.


Le CAP 2002/2003 pour l’Afrique australe, d’un montant total de 656 millions de dollars, a été financé à 73% rappelle le PAM, contributions essentiellement destinées à l’aide alimentaire.  Bien que l’assistance humanitaire et de meilleures récoltes aient contribué à améliorer la situation dans certaines régions, des pays comme le Mozambique et le Zimbabwe sont toujours confrontés à une situation précaire.  Les agences des Nations Unies viendront par ailleurs en aide aux familles qui sont toujours dans le besoin au Lesotho, au Malawi, au Swaziland et en Zambie.  Des centaines de


milliers de personnes ont été contraintes de vendre leurs biens et leur bétail dans ces six pays d’Afrique australe et ne peuvent plus acheter de nourriture sur les marchés.  En outre, constate le PAM, des semences et des engrais devraient être fournis à ces populations afin d’assurer de meilleures récoltes l’an prochain, de même que des médicaments pour combattre les maladies mortelles. 


A ce titre, le CAP se concentrera sur les effets dévastateurs du VIH/sida en Afrique australe, région la plus touchée au monde par ce virus.  Le fléau affecte en effet les capacités productives de l’Afrique australe et décime en grande partie le personnel enseignant, les agriculteurs et le personnel médical, laissant près de 2,3 millions d’orphelins répartis entre le Lesotho, le Malawi, le Mozambique, le Swaziland, la Zambie et le Zimbabwe, rappelle le PAM. 


Pour plus d’information, contacter: Elizabeth Byrs, à Genève, Tel: + 41 22 917 2653, Jennifer Abrahamson, à Johannesburg, Tel: + 27 11 517 1656; + 27 83 300 4958, Michael Huggins, à Johannesburg, Tel: + 27 11 517 1662; + 27 83 291 3750, Jean-Luc Tonglet, à Johannesburg, Tel: + 27 11 517 1661 et Stéphanie Bunker, à New York, Tel: + 1 212 963 4832.


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