LA CINQUIEME COMMISSION EXAMINE LA STRUCTURE DES POSTES AU SECRETARIAT DE L'ONU
Communiqué de presse AG/AB/734 |
Cinquième Commission
25e séance – matin
LA CINQUIEME COMMISSION EXAMINE LA STRUCTURE DES POSTES AU SECRETARIAT DE L'ONU
C'est la structure des postes au Secrétariat de l'Organisation des Nations Unies qui, ce matin, a surtout retenu l'attention des délégations, alors que la Cinquième Commission (administrative et budgétaire) poursuivait son débat sur le budget-programme pour l'exercice biennal 2002-2003. Deux délégations, celles du Japon et du Bangladesh, ont émis des réserves au sujet du rapport du Secrétaire général présenté sur la question. Selon ce rapport, la structure et la répartition des postes au Secrétariat, comparées à celles d'autres organisations internationales, ne présentent pas d'anomalie qui justifierait que l'on décrive le Secrétariat comme comptant un nombre excessif de postes aux échelons supérieurs.
Le représentant du Japon a rappelé les résolutions 56/253 et 51/241 de l'Assemblée générale. En effet, conformément à ces résolutions, la structure du personnel d'encadrement supérieur devrait être examinée compte tenu de la structure globale de l'Organisation, des filières hiérarchiques souhaitables et des fonctions de décision. Ces résolutions précisent également que l'Organisation devrait avoir une structure nettement pyramidale.
Le Japon a également demandé quelle est la base des correspondances de classe faites dans le rapport du Secrétaire général entre le Secrétariat de l'ONU et l'Administration fédérale des Etats-Unis. La méthodologie retenue semble manquer de cohérence, puisque le rapport du Secrétaire général part de l'hypothèse que des postes D1-D2 équivalent au niveau de Directeur de division de l'Administration fédérale alors que la Commission de la fonction publique internationale considère que des postes D1-D2 équivalent à des postes de Secrétaire adjoint de l'Administration fédérale.
Le représentant du Bangladesh a quant à lui regretté que le rapport présenté par le Secrétaire général ne contienne ni tableau ni graphique, alors qu'un consultant a été recruté pour examiner la situation. M. Warren Sach, Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget, a répondu que le rapport est un résumé analytique d’un rapport très détaillé élaboré par le consultant qui avait recueilli de nombreuses statistiques. Les résultats de ce rapport seront présentés au moment des consultations officieuses.
Passant ensuite aux cas où les titulaires d’un poste sont rémunérés à une classe autre que celle qui a été prévue dans le budget, le représentant du Japon est revenu sur le seul cas identifié dans le rapport. Il a demandé si cette situation perdure toujours. Sur ce point, M. Sach a répondu par l'affirmative, indiquant cependant que le Secrétariat s’efforce de trouver un poste vacant pour remédier à cette situation. Evoquant la situation de son pays où les fonctionnaires ne peuvent pas être payés plus de deux ans à un
niveau supérieur, le représentant des Etats-Unis a demandé pourquoi une telle mesure n’existe pas au sein de l’ONU. M. Mselle, Président du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires, a rappelé que la décision du Secrétaire général faisait suite à une décision du Tribunal administratif concernant le cas de ce fonctionnaire qui avait été promu à un rang supérieur sans qu’aucun poste ne soit disponible. Les demandes de reclassement du poste qu’il occupe n’ont pas été approuvées. M. Sach a insisté sur le fait qu’il s’agissait d’un cas exceptionnel, une anomalie sur 9000 postes existants.
La prochaine réunion de la Commission aura lieu le lundi 18 novembre à
14 heures 30.
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