L’ASSEMBLEE GENERALE ENTERINE LA NOMINATION DE M. VIEIRA DE MELLO AU POSTE DE HAUT COMMISSAIRE AUX DROITS DE L’HOMME ET CELLE DE MME TIBAIJUKA A LA TETE D’HABITAT
Communiqué de presse AG/1301 |
Assemblée générale
109ème séance plénière
après-midi
L’ASSEMBLEE GENERALE ENTERINE LA NOMINATION DE M. VIEIRA DE MELLO AU POSTE DE HAUT COMMISSAIRE AUX DROITS DE L’HOMME ET CELLE DE MME TIBAIJUKA A LA TETE D’HABITAT
Elle adopte une résolution sur la participation des ONG au Comité
spécial en vue de préparer une convention internationale sur les handicapés
L’Assemblée générale a approuvé par acclamation, cet après-midi, la nomination au poste de Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, de M. Sergio Vieira de Mello (Brésil). M. de Mello remplacera, pour quatre ans, à compter du 12 septembre, Mme Mary Robinson, ancienne Présidente de l’Irlande qui occupait ce poste depuis 1997. Jusqu’en mai dernier, M. de Mello était à la tête de l’Administration transitoire des Nations Unies au Timor oriental. Auparavant, il a occupé brièvement les fonctions de Représentant spécial du Secrétaire général au Kosovo, après avoir été, pendant un an et demi, Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, au Siège à New York. Il a commencé sa carrière, en 1969, au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, où il est devenu en 1996 assistant du Haut Commissaire. Remerciant l'Assemblée, le représentant du Brésil a indiqué que cette nomination constituait un grand honneur pour son pays et qu'il ne faisait aucun doute que M. de Mello mettrait aux services des droits de l'homme toutes ses qualités, son expérience et sa dévotion. Le représentant, rejoint par ses collègues du Danemark au nom de l'Union européenne et des Etats associés ainsi que des Etats-Unis, a aussi salué le remarquable travail accompli par Mme Mary Robinson durant son mandat.
L’Assemblée a également approuvé par acclamation, la nomination de Mme Anna Kajumulo Tibaijuka de la République-Unie de Tanzanie, au poste de Directrice exécutive du Programme des Nations Unies les établissements humains (HABITAT), avec rang de Secrétaire générale adjointe. Son mandat débutera le 1er septembre prochain et sera d’une durée de quatre ans. En décembre dernier, le Secrétaire général avait décidé de transformer le Centre des Nations Unies pour les établissements humains en Programme des Nations Unies et d’élever par la même occasion le poste de Directeur exécutif, déjà occupé par Mme Tibaijuka, du rang de Sous-Secrétaire général à celui de Secrétaire général adjoint. Mme Tibaijuka dirige Habitat depuis décembre 2000. Elle était auparavant Coordinatrice spéciale pour les pays les moins avancés, les pays sans littoral et les petits Etats insulaires en développement à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Mme Tibaijuka a mené des recherches dans les domaines de l'agriculture, du développement rural et des politiques d'habitat humain. Les femmes et le développement, l'agriculture tropicale, et l'économie environnementale ont également fait partie de ses recherches. Le représentant de
la République-Unie de Tanzanie a remercié chaleureusement l'Assemblée de sa décision et a espéré, de concert avec le représentant du Kenya, pays hôte du Programme, qu'elle lui accordera son entier soutien pour mettre en oeuvre tous les programmes et les mandats d'Habitat.
En outre, l’Assemblée a, par une résolution* adoptée sans vote, décidé que l’accréditation des organisations non gouvernementales au Comité spécial chargé d’examiner les proposition en vue d’élaborer une convention internationale globale et intégrée pour la promotion et la protection des droits et de la dignité des handicapés sera accordée à toutes les ONG dotées du statut consultatif auprès du Conseil économique et social. Les ONG non dotées de ce statut pourront demander une accréditation. Compte tenu de l’importance de la participation géographiquement équitable des ONG aux travaux du Comité spécial, l’Assemblée a aussi demandé aux organismes compétents des Nations Unies d’aider la participation les ONG qui manquent de ressources. Le représentant de l'Egypte a regretté que les nombreux amendements que sa délégation et d'autres pays avaient présentés durant les consultations aient tous été rejetés. Il a profondément regretté la manière dont les négociations se sont déroulées et a fait observer qu'essayer d'établir un cadre pour guider la participation des ONG aux travaux des ONG ne signifiait aucunement que l'on s'oppose aux ONG.
Toujours sur la même question, l’Assemblée a, par une décision**, prié le Secrétaire général de déployer, dans la limite des ressources disponibles, des efforts raisonnables pour faciliter la participation des handicapés aux réunions et aux travaux du Comité spécial. Concrètement, elle lui a suggéré de faciliter aux handicapés l’entrée dans les locaux du Siège, de n’examiner les document distribués au cours d’une séance qu’à la séance suivante afin de laisser aux malvoyants le temps que les documents soient mis sous une forme qu’ils puissent lire, ou encore de permettre aux malentendants de participer aux travaux.
* parue sous la cote A/56/L.82
** décision parue sous la cote A/56/L.83
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