L’ASSEMBLEE GENERALE DECIDE DE RADIER LE TIMOR ORIENTAL DE LA LISTE DES TERRITOIRES NON AUTONOMES LORS DE SON ACCESSION A L’INDEPENDANCE
Communiqué de presse AG/1282 |
Assemblée générale
98ème séance plénière - après- midi
L’ASSEMBLEE GENERALE DECIDE DE RADIER LE TIMOR ORIENTAL DE LA LISTE DES TERRITOIRES NON AUTONOMES LORS DE SON ACCESSION A L’INDEPENDANCE
Nomination de cinq membres au Corps commun d’inspection
L’Assemblée générale a décidé cet après-midi, sur recommandation du Comité de la décolonisation, de radier le Timor oriental de la liste des territoires non autonomes, sur laquelle il figurait depuis 1960, lors de son accession à l’indépendance. Aux termes de la résolution* adoptée à cet effet, l’Assemblée générale se félicite du prochain transfert officiel du pouvoir de l’ONU aux institutions gouvernementales du Timor oriental fixé au 20 mai 2002 par l’Assemblée constituante timoraise.
Soulignant que le texte mettait fin au mandat du Comité des 24 sur le Timor, le représentant de la Papouasie-Nouvelle-Guinée a rappelé que son pays a depuis longtemps demandé qu’un programme spécifique de travail soit développé entre le Comité des 24, les puissances administratives et les peuples des territoires non autonomes. A cet effet, le Comité des 24 a mandaté les délégations d’Antigua-et-Barbuda et de Papouasie-Nouvelle-Guinée pour qu’elles mènent des discussions informelles avec les peuples des territoires et les puissances administrantes afin d’identifier les éléments de programmes de travail en faveur des petits territoires des régions des Caraïbes et du Pacifique. Notre délégation, a-t-il poursuivi, a commencé les discussions avec les puissances administrantes de Tokélaou, des Samoa américaines et de Pitcairn. Après avoir rencontré les autorités de Nouvelle-Zélande pour Tokélaou, nous sommes heureux qu’il y ait une unité de direction et de vision, et nous pensons qu’un programme de travail pourra bientôt être arrêté. Nous avons aussi brièvement rencontré le Gouvernement des Etats-unis l’an dernier, et plus récemment, le 15 mars dernier. L’administration américaine, a-t-il indiqué, est en train de se pencher sur le programme de travail et fera des suggestions au Comité des 24 sur la question des Iles Samoa.
L’Assemblée générale a également procédé à la nomination de cinq membres du Corps commun d’inspection, le seul organe de contrôle externe du système des Nations Unies ayant compétence pour mener des inspections, des évaluations et des enquêtes, notamment sur l'efficacité des organisations participantes et le bon usage de leurs ressources. M. Even Francisco Fontaine Ortiz(Cuba), M. Tang Guangting (Chine), M. Victor Vislykh (Fédération de Russie), Mme Deborah Wynes
(Etats-Unis d’Amérique) et M. Muhammad Yussuf (République-Unie de Tanzanie) ont été nommés pour un mandat de cinq ans commençant le 1er janvier 2003 et venant à expiration le 31 décembre 2007. L’Assemblée générale avait procédé le 10 décembre 2001** à l’élection de ces pays qui devaient ensuite nommer un représentant au Corps commun d’inspection. Celui-ci se compose de onze inspecteurs au maximum, tous de nationalité différente et nommés pour cinq ans, dont le mandat peut être renouvelé pour une autre période de cinq ans.
Aux termes d’une résolution relative à la participation aux séances plénières de la Réunion de l’Assemblée générale consacrée aux technologies de l’information et des communications au service du développement***, dans le cadre de l’examen du rapport du Conseil économique et social, l’Assemblée a décidé d’inviter le Président de l’ECOSOC, le Président du Groupe d’étude sur les technologies de l’information et des communications, le Président du Groupe d’experts sur l’accès aux nouvelles technologies et le Secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications à faire des déclarations à la 1ère séance plénière de la Réunion de l’Assemblée générale qui, en juin 2002, sera consacrée aux technologies de l’information et des communications au service du développement.
Aux termes de la décisionrelative au débat général de la cinquante-septième session ordinaire de l’Assemblée générale****, l’Assemblée a décidé de tenir son débat de politique générale, du jeudi 12 septembre au dimanche 15 septembre et du mardi 17 septembre au vendredi 20 septembre 2002. Le représentant de Cuba a précisé à cet égard que ce texte ne répond pas à certaines inquiétudes que sa délégation avait mentionnées. Nous aurions en effet préféré, a-t-il indiqué, que le débat général dure dix jours comme d’habitude indépendamment du fait que l’on travaille le samedi et dimanche, et qu’il n’y ait pas de limite du temps de parole.
L'Assemblée générale a également décidé que le Premier Ministre du Royaume du Népal assurera la coprésidence de la session extraordinaire sur les enfants qui se tiendra du 8 au 10 mai prochains en remplacement du Président de la République de Corée.
La prochaine séance de l’Assemblée générale sera annoncée dans le Journal.
* document A/56/894
** voir communiqué AG/1263
*** document A/56/L.76
**** document A/56/L.77
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