LE CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL ADOPTE PLUSIEURS DÉCISIONS DANS LE DOMAINE SOCIAL ET DES DROITS DE L'HOMME, DE L'ÉCONOMIE ET DE L'ENVIRONNEMENT
Communiqué de presse ECOSOC/G/5981 |
LE CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL ADOPTE PLUSIEURS DÉCISIONS DANS LE DOMAINE SOCIAL ET DES DROITS DE L'HOMME, DE L'ÉCONOMIE ET DE L'ENVIRONNEMENT
Il adopte une résolution sur les répercussions économiques et sociales de
l'occupation israélienne sur les Palestiniens et la population du Golan
Genève, 25 juillet -- Le Conseil économique et social a adopté, cet après-midi, par 42 voix contre une et avec cinq abstentions, une résolution portant sur les répercussions économiques et sociales de l'occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, et de la population arabe du Golan syrien occupé. Dans ce texte, le Conseil souligne la nécessité de préserver l'intégrité territoriale de tout le territoire palestinien occupé et de garantir la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que l'importance vitale de la construction et de la mise en service du port maritime de Gaza. Il demande à Israël, puissance occupante, de mettre un terme aux mesures qu'il a prises à l'encontre du peuple palestinien.
Les États-Unis, la Belgique (au nom de l'Union européenne), la Norvège, le Japon, la République islamique d'Iran et la Fédération de Russie se sont exprimés sur ce texte.
Au titre des questions sociales et des questions relatives aux droits de l'homme, le Conseil a par ailleurs adopté une résolution sur le Myanmar par laquelle il prend note du fait que le Conseil d'administration de l'Organisation internationale du travail examinera, en novembre 2001, le rapport de la mission de haut niveau de l'OIT en ce qui concerne la mise en œuvre des mesures indiquées par le Myanmar dans la perspective générale de l'élimination totale du travail forcé en droit et en pratique et prie le Secrétaire général de le tenir informé de tout fait nouveau concernant cette question. Le Conseil a également adopté une décision sur dans laquelle il recommande à l'Assemblée générale de prendre une décision à sa prochaine session sur la question de l'augmentation de 58 à 61 du nombre des membres du Comité exécutif du Programme du Haut Commissariat pour les réfugiés.
Le Conseil a en outre adopté quatre décisions qui lui étaient transmises, au titre des questions relatives à l'économie et à l'environnement, par le Forum des Nations Unies sur les forêts ainsi que par le Comité de l'énergie et des ressources naturelles au service du développement. Il a également adopté quatre décisions qui lui étaient soumises par le Comité chargé des organisations non gouvernementales. Israël a fait part de son point de vue sur les travaux de ce Comité.
Le Conseil a par ailleurs décidé de reporter à une future session l'examen du rapport du Comité des politiques de développement.
En début de séance, le Conseil a achevé son débat sur les questions relatives à l'économie et à l'environnement en entendant des déclarations des représentants des pays suivants: Iraq, Maldives, Ukraine, Pérou, El Salvador, Argentine, Roumanie, Fidji, Andorre et Slovaquie.
Demain après-midi, à 15 heures, le Conseil se prononcera sur tous les projets de résolutions et de décisions encore en suspens. À cet égard, des textes ont été présentés cet après-midi sur la stratégie internationale de prévention des catastrophes (E/2001/L.19); sur l'application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux par les institutions spécialisées et les organismes internationaux associés à l'ONU (E/2001/L.22); sur l'Instance permanente des populations autochtones (E/2001/L.27); et sur l'intégration d'une perspective sexospécifique dans toutes les politiques et tous les programmes du système des Nations Unies (E/2001/L.29).
Fin du débat sur les questions relatives à l'économie et à l'environnement
M. SAAD A. O. HUSSAIN (Iraq), intervenant sur la question de la participation de la femme au développement, a rappelé que le Gouvernement de l'Iraq appuie la participation de la femme dans la vie de la société et a mis en place des mesures et législations pour garantir les droits économiques, sociaux, civils et politiques de la femme. Lors des dernières élections, les femmes ont pu voter et être élues. Le représentant iraquien a rappelé que l'imposition de sanctions économiques sur l'Iraq a rendu plus vulnérables certains groupes de la société civile tels que les femmes. Une diminution de la participation des femmes à la vie civile a été constatée et un grand nombre de jeunes filles ont dû quitter l'école pour obtenir un emploi. Le représentant de l'Iraq a, par ailleurs, rappelé que l'utilisation de l'uranium appauvri contre l'Iraq a eu de graves conséquences sur les femmes, notamment l'augmentation du nombre de cas de stérilité, de fausses couches et d'enfants prématurés. Les documents des Nations Unies et des organisations non gouvernementales peuvent témoigner de ces faits. L'Iraq demande la levée des sanctions. Le blocus économique qui dure depuis plus de onze ans est contraire aux principes de la Charte des Nations Unies. L'Iraq pense que seule la fin du blocus et des sanctions permettront à mettre fin aux souffrances de la population.
M. HUSSAIN SHIHAB (Maldives) a remercié le Conseil pour avoir accepté de reporter à la reprise de la session de l'ECOSOC, à New York, sa décision portant sur le rapport du Comité des politiques de développement. Il s'est dit conscient que les pays qui sont les plus concernés par les rapports soumis au titre de la question du développement durable sont les pays les moins avancés (PMA), lesquels sont mieux représentés à New York. Il a également remercié la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement pour le rapport qu'elle a présenté sur cette question.
M. IGOR SAHACH (Ukraine) se prononçant sur la question de l'assistance aux États tiers touchés par l'application de sanctions, a déclaré que l'Ukraine est fortement affectée par l'application des sanctions contre la Yougoslavie. L'Ukraine estime que l'étude des conséquences des sanctions subies par les pays tiers présentée par le Groupe spécial constitue un pas positif mais souhaite que le Conseil joue un rôle dans la mobilisation de l'attention autour de ce problème. L'Ukraine souhaite que le Conseil mobilise les efforts d'assistance économique de la communauté internationale et des organismes des Nations Unies et estime qu'en raison de l'ampleur et la complexité de la tâche, une coordination active des organismes des Nations Unies est nécessaire.
M. MARCO BALAREZO (Pérou) a relevé que des catastrophes naturelles de grande ampleur, telles que le phénomène climatique El Niño, ont été enregistrées ces dernières années et que l'aide internationale dans ce domaine n'a pas été à la hauteur de la gravité de ces phénomènes. Il est temps de passer à une politique de prévention des catastrophes dans le cadre des activités globales de développement, a-t-il souligné. Il a par ailleurs exprimé le souhait que soit renforcée l'assistance aux pays touchés par El Niño et que l'information relative à ce phénomène soit diffusée le plus largement possible.
MME SANDRA MORALES DE DUJE (El Salvador) a demandé aux organismes d'aide lors de catastrophes naturelles de redoubler d'efforts dans l'assistance qu'ils dispensent. Les catastrophes naturelles sont des ennemis sur le plan social, économique et environnemental. El Salvador pense qu'il faut mettre en place des projets de reconstruction qui tiennent compte de l'environnement et des ressources humaines et demande l'appui de la communauté internationale pour la promotion d'une culture de prévention.
MME ANDREA REPETTI (Argentine) a rappelé que le rapport du Secrétaire général sur la santé et l'environnement contient une liste des produits chimiques et pharmaceutiques dangereux qui est régulièrement mise à jour. À cet égard, elle a mis l'accent sur les difficultés rencontrées par les pays en développement pour accéder à l'information concernant ces produits et a suggéré que des mesures soient prises pour assurer dans ce domaine la diffusion d'informations dans d'autres langues que l'anglais.
M. GHEORGHE VLAD (Roumanie) a déclaré que lors du Sommet de Rio, la communauté internationale à réussi à entamer des discussions sur la nécessité de la mise en œuvre d'un développement durable pour préserver les ressources et l'environnement pour les générations futures. La Roumanie estime que malgré les problèmes environnementaux qui persistent, la communauté internationale a pris conscience des défis et conséquences d'un modèle de développement qui ne serait pas durable. La Roumanie est pleinement consciente de l'importance du développement durable et s'est engagée à participer dans le processus préparatoire du Sommet mondial pour le développement durable au niveau régional, sous-régional et international. La Roumanie se félicite de la tenue prochaine de ce sommet auquel participeront des représentants gouvernementaux, des organisations non gouvernementales, des représentants des milieux universitaires et des affaires.
M. AMENA V. YAUVOLI (Fidji) a indiqué que son pays appuie fermement les intentions qui animent le Conseil lorsqu'il décide d'apporter son soutien au Code international d'éthique pour le tourisme élaboré par l'Organisation mondiale du tourisme. S'agissant des questions relatives au passage de quelques petits États insulaires de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) à celle de pays en développement, Fidji est convaincu de la nécessité d'assurer la participation aux débats sur ces questions de tous les pays qui seront touchés par les prises de décision concernant ce sujet si important. C'est pourquoi il est heureux que le Conseil ait décidé de reporter à la reprise de la session à New York l'examen de cette question et du rapport du Comité des politiques de développement, dans la mesure où les petits pays concernés sont mieux représentés à New York qu'à Genève.
MME JELENA PIA (Andorre) intervenant au sujet du Code sur le tourisme, s'associe au consensus pour l'adoption du Code. Andorre a entamé les procédures nécessaires pour faire en sorte que le code soit intégré à son système juridique et espère que la résolution sera adoptée par consensus.
M. MILAN MAJEK (Slovaquie) se prononçant sur l'assistance aux États tiers touchés par les sanctions contre la Yougoslavie, a déclaré que la Slovaquie souhaite que le problème de navigation sur le Danube soit pris en compte dans le projet de texte.
Adoption d'une décision transmise par le Comité de l'énergie et des ressources naturelles au service du développement
Le Conseil a adopté une décision qui lui était transmise par le Comité de l'énergie et des ressources naturelles au service du développement (figurant dans le rapport du Comité - E/2000/32) par laquelle il prend note du rapport du Comité sur les travaux de sa deuxième session et décide de transmettre ce rapport à la Commission du développement durable. Le Conseil approuve en outre l'ordre du jour provisoire et la documentation de la troisième session du Comité.
Adoption de décisions transmises par le Forum des Nations Unies sur les forêts
Le Conseil a adopté les trois décisions qui lui étaient transmises par le Forum des Nations Unies sur les forêts et qui figurent dans le rapport du Forum sur sa première session (E/2001/42 part I et II).
Dans une décision portant sur le lieu des sessions du Forum des Nations Unies sur les forêts, le Conseil décide que les première et cinquième session de fond du Forum se tiendront à New York, que deux des trois sessions intermédiaires se tiendront à Genève et une autre à San José (Costa Rica). Il décide que tout segment ministériel durant la période intermédiaire (entre la première et la cinquième session de fond) se tiendra pendant la session de San José.
Par une décision sur la date et lieu de la deuxième session du Forum des Nations Unies sur les forêts, le Conseil décide que le premier débat ministériel de haut niveau du Forum des Nations Unies sur les forêts aura lieu durant la deuxième session du Forum et remercie vivement le Gouvernement costaricien d'avoir généreusement offert d'accueillir la deuxième session du Forum à San José (Costa Rica) du 4 au 15 mars 2002.
Par une autre décision, le Conseil prend note du rapport du Forum des Nations Unies sur les forêts sur les travaux de sa première session et approuve l'ordre du jour provisoire de la deuxième session du Forum.
Adoption de décisions transmises par le Comité chargé des organisations non gouvernementales
Le Conseil a adopté les quatre décisions qui lui étaient transmises par le Comité chargé des organisations non gouvernementales et qui figurent dans le rapport de cet organe sur sa session ordinaire de 2001 (E/2001/86).
Par une décision relative aux demandes d'octroi du statut consultatif et aux demandes de reclassement reçues d'organisations non gouvernementales, le Conseil décide d'accorder le statut consultatif à près d'une quarantaine d'ONG (dont la liste figure dans le projet de décision contenu dans le rapport du Comité). Le Conseil décide en outre de prendre note du fait que le Comité a décidé de conclure l'examen de la demande de l'organisation Consumer World Organization, sans préjudice de son droit de présenter une nouvelle demande. Le Conseil décide également de prendre note du fait que la plainte introduite contre la Conférence mondiale du travail est classée. Il décide enfin de prendre note du fait que le Comité a décidé de conclure l'examen de la demande de reclassement du Bureau international de la paix.
Par une autre décision, relative à la mise en œuvre de la décision 1996/302 du Conseil, le Conseil décide que les demandes des ONG visées dans sa décision 1993/220 qui souhaitent étendre leur participation à d'autres de ses domaines d'activités seront examinées par le Comité chargé des ONG.
Le Conseil a par ailleurs adopté une décision par laquelle il décide d'autoriser le Comité chargé des ONG à reprendre sa session du 14 au 25 janvier 2002 afin d'achever les travaux de sa session de 2001.
Par une autre décision, le Conseil prend note du rapport du Comité chargé des ONG sur les travaux de sa session ordinaire de 2001 et approuve l'ordre du jour provisoire et la documentation pour la session de 2002.
Déclarations
Le représentant d'Israël, se prononçant sur les textes transmis par le Comité chargé des organisations non gouvernementales, a déclaré que la coopération des Nations Unies avec les organisations non gouvernementales est issue d'une initiative de longue date des Nations Unies. Les Nations Unies ont toujours promu la participation de la société civile dans la vie de la communauté internationale. Israël souhaite que le Conseil demande un renforcement de la section des Nations Unies qui s'occupe des organisations non gouvernementales dans les travaux des Nations Unies et souhaite que des mesures soient prises à cet égard.
Adoption d'une résolution sur les répercussions de l'occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien et de la population du Golan
Par une résolution sur les répercussions économiques et sociales de l'occupation israélienne sur les conditions de vie du peuple palestinien dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé (E/2001/L.26), adoptée par 42 voix contre une (États-Unis) et avec cinq abstentions ( Angola, Cameroun, Costa Rica, Fidji et Honduras ), le Conseil souligne la nécessité de préserver l'intégrité territoriale de tout le territoire palestinien occupé et de garantir la libre circulation des personnes et des biens à l'intérieur du territoire, notamment en levant les restrictions en vigueur à l'entrée et à la sortie de Jérusalem-Est, et la libre circulation à destination et en provenance du monde extérieur. Il souligne également l'importance vitale de la construction et de la mise en service du port maritime de Gaza ainsi que de la circulation dans des conditions de sécurité pour le développement économique et social du peuple palestinien. Il demande à Israël, puissance occupante, de mettre un terme aux mesures qu'il a prises à l'encontre du peuple palestinien, notamment le bouclage du territoire palestinien occupé, les mesures prises pour isoler les villes palestiniennes, la destruction d'habitations et les mesures prises pour isoler Jérusalem. Il réaffirme les droits inaliénables du peuple palestinien et de la population arabe du Golan syrien occupé sur toutes leurs ressources naturelles et économiques, et demande à Israël, puissance occupante, de ne pas exploiter, détruire, épuiser ni mettre en péril ces ressources. Il réaffirme également que les colonies de peuplement israéliennes dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, et le Golan syrien occupée, sont illégales et constituent un obstacle au développement économique et social.
Le Conseil invite instamment les États Membres à encourager les investissements étrangers privés dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem, en matière d'infrastructures, de projets créateurs d'emplois et de développement social, dans le but d'atténuer les privations dont souffre le peuple palestinien et d'améliorer ses conditions de vie.
Déclarations
Le représentant des États-Unis a déclaré que son pays considère que le texte du projet de résolution L.26 n'est pas équilibré. La résolution contient des formulations qui ne vont pas contribuer au processus de paix. C'est pourquoi les États-Unis voteront contre le projet. Les États-Unis estiment que seule la fin de la violence et une reprise des négociations permettront de résoudre le problème.
Le représentant de la Belgique, au nom de l'Union européenne, a déclaré que les membres de l'Union européenne voteront en faveur de cette résolution. L'Union européenne est convaincue que les recommandations de la Commission d'établissement des faits créée à Charm el-Cheikh constituent la voie pour rétablir le calme et relancer le processus de paix. L'Union européenne réitère son appel aux parties pour qu'elles respectent leurs engagements afin de faire cesser la violence.
Le représentant de la Norvège a déclaré que l'occupation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza a un impact néfaste sur la population palestinienne et le bouclage récent a rendu la situation encore plus désastreuse. La Norvège est préoccupée par les conséquences à long terme du chômage sur les travailleurs palestiniens et estime que les effets de la crise prolongée a sapé le processus de paix. La Norvège contribue financièrement au développement économique des Palestiniens. La Norvège a également entrepris une campagne de collecte de fonds pour un appui à l'Autorité palestinienne. Elle estime que l'unique solution à la crise serait qu'Israël lève son blocus et verse au Gouvernement palestinien le manque à gagner résultant du bouclage.
Le représentant du Japon a réitéré que cette question est essentiellement une question politique qui fait l'objet de discussions au sein d'autres instances des Nations Unies et qu'afin d'éviter de faire double emploi, il faut éviter de discuter de manière répétée de cette question.
Le représentant de la République islamique d'Iran a réitéré la position de son pays qui appuie cette résolution, ce qui ne doit pas être interprété comme une reconnaissance d'Israël.
Le représentant de la Fédération de Russie a déclaré que la Russie réitère le droit inaliénable des Palestiniens à avoir accès à leurs ressources naturelles et que les Israéliens ne doivent pas utiliser ces ressources. La Russie estime qu'il faut prendre des mesures de renforcement de la confiance et se concentrer sur l'application des accords conclus pour sortir de cette situation de crise en se basant sur les dispositions des recommandations de la Commission Mitchell.
Adoption de textes sur les questions sociales et relatives aux droits de l'homme
Dans sa décision sur l'élargissement de la composition du Comité exécutif du Programme du Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (E/2001/L.13), le Conseil recommande à l'Assemblée de prendre une décision à sa prochaine session sur la question de l'augmentation du nombre des membres du Comité exécutif de 58 à 61.
Par une résolution sur les faits nouveaux concernant la question du respect de la Convention nE29 de l'Organisation internationale du travail sur le travail forcé, 1930, par le Gouvernement du Myanmar (E/2001/L.21), le Conseil prend note de l'entente conclue entre le Bureau international du travail et les autorités du Myanmar sur les modalités d'une évaluation objective qui serait effectuée par une mission de haut niveau de l'Organisation internationale du travail en ce qui concerne la mise en œuvre concrète et l'impact réel du cadre de mesures législatives, exécutives et administratives indiquées par le Myanmar, dans la perspective générale de l'élimination totale du travail forcé en droit et en pratique. Il prend également note du fait que le Conseil d'administration de l'OIT examinera le rapport de cette mission à sa 182ème session, qui se tiendra en novembre 2001. Le Conseil prie le Secrétaire général de le tenir informé de tout fait nouveau concernant cette question.
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