LA PERTINENCE DE CERTAINES PUBLICATIONS DU DEPARTEMENT DE L’INFORMATION EST MISE EN QUESTION PAR DES DELEGATIONS
Communiqué de presse CPSD/234 |
Quatrième Commission
19e séance – matin
LA PERTINENCE DE CERTAINES PUBLICATIONS DU DEPARTEMENT DE L’INFORMATION
EST MISE EN QUESTION PAR DES DELEGATIONS
Les pays du Sud soulignent le déséquilibre digital entre le Nord et le Sud
La Commission des politiques spéciales et de la décolonisation qui a terminé son débat consacré aux questions relatives à l’information en fin de matinée, aujourd’hui, a été saisie de trois projets de document dont le contenu vise à améliorer davantage les activités du Département de l’information des Nations Unies. Ces documents qui seront soumis à l’adoption cet après-midi, au cours de la réunion que la Commission consacrera aux Opérations de maintien de la paix, portent entre autres, sur le rôle du DPI dans les activités de maintien de la paix, les campagnes de publicité du Département de l’information et sur le multilinguisme et l’information.
La Commission, au cours de la réunion ce matin, a entendu les délégués qui, pour la plupart, ont souligné l’importance du rôle de l’information et de la communication dans le monde contemporain dominé notamment par l’apport des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Des représentants ont estimé que le Département pourrait faire davantage afin d’harmoniser ses activités dans le domaine de l’utilisation des technologies modernes de l’information et de la communication, en prenant en compte le retard des pays du Sud dans ce domaine.
D’autres délégations ont estimé que le Département de l’information devra envisager une politique d’amélioration à long terme de ses activités en évaluant la pertinence de certaines de ses publications écrites, entre autres, la Chronique des Nations Unies, qui font double emploi avec d’autres. Les tenants d’une telle position, les Etats-Unis et le Canada, ont toutefois, à l’instar des autres délégations, félicité le Département dans ses efforts d’amélioration de ses activités, notamment celles qui portent sur la création d’une radio des Nations Unies et sur les efforts à rendre le site Internet de l’ONU accessible à un nombre plus important d’usagers avec des informations publiées dans les langues officielles de l’ONU et dans les langues nationales de certains pays du Sud.
Les représentants des pays suivants ont participé au débat : Etats-Unis, Ghana, Myanmar, Koweït, Mongolie, Thaïlande (au nom de l’ASEAN), Bélarus, République populaire démocratique de Corée, Jamaïque (au nom du CAROCOM), Nigéria, Canada, Malaisie, Singapour, Fédération de Russie, République-Unie de Tanzanie, Ukraine, République arabe syrienne, Népal, Yémen. L’Observateur permanent de l’Organisation de la Conférence islamique a également pris la parole.
La Commission reprendra ses travaux cet après-midi et examinera, entre autres, les voies et moyens visant l’amélioration des opérations de maintien de la paix.
QUESTIONS RELATIVES A L’INFORMATION (Point 90)
Déclarations
M. ERNEST JOHNSON (Etats-Unis) a observé que l’utilisation d’Internet par DPI a témoigné de la façon dont on peut déployer intelligemment les ressources à la disposition du Département. Il a félicité la Bibliothèque Dag Hammarskjöld pour les nouvelles initiatives en matière de numérisation et de programmes de formation. L’ONU doit utiliser les meilleures pratiques de gestion. Les programmes des Nations Unies doivent être examinés conformément aux règles de budgétisation et de planification afin que les ressources soient utilisées de manière efficace et économique. A cet égard l’initiative « Maison de l’ONU » devrait être un exemple de rationalisation de l’utilisation des ressources. Jusqu’à présent 15 maisons de l’ONU ont été créées sur les 31 qui ont été prévues. Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a des Bureaux dans plus de 170 pays. Les ressources des 65 centres d’information devraient être réévaluées pour leur permettre d’être plus efficaces. Le représentant a fait observer que plusieurs Départements du Secrétariat avaient des besoins en matière d’information et qu’il convenait de les évaluer. Il a demandé à savoir la viabilité de la Chronique de l’ONU. Le coût de cette publication est-il justifié par son audience? s’est-il interrogé. Nous suggérons que le Département utilise les systèmes de vidéoconférences, notamment pour les programmes de formation. L’ouverture d’un accès au disque optique sur le Web est une avancée qui permettra de renforcer le multilinguisme du site de l’Organisation. Nous demandons que des efforts soient faits pour passer de la distribution papier à la distribution électronique des documents. La prochaine publication d’un CD Rom regroupant 50 années de publication de l’Annuaire de l’ONU serait bien accueillie. Il s’est félicité des initiatives visant à engager un dialogue constructif avec les Etats Membres. Venant à la question du fossé numérique et aux critiques adressées au monde développé dans le rapport du Secrétaire général, il a estimé que ces critiques étaient injustifiées et n’avaient pas leur place dans le rapport du Secrétaire général.
M. YAW O. OSEI (Ghana) a expliqué, que face aux nouveaux défis auxquels sont confrontés les Etats Membres, il fallait se demander comment mieux profiter des avantages de la mondialisation pour améliorer la vie sociale et économique. Si la révolution numérique transforme la vie sociale et économique, il s’agit d’une évolution déséquilibrée et loin d’être évidente pour la majorité des gens. Combler le fossé numérique pour que la mondialisation ait des effets positifs pour les peuples du monde doit être notre tâche principale, a affirmé le représentant. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, nous sommes satisfaits des initiatives prises par le Secrétaire général pour donner un rôle majeur aux activités de communication et d’information, en particulier en créant, par exemple, le Service des technologies de l’information des Nations Unies et un service Internet pour la santé, dans le souci d’aider les pays en développement à utiliser ces technologies novatrices et les aider également à accroître leur croissance et s’assurer un développement durable pour réduire la pauvreté.
Les activités du Département, a poursuivi le représentant, restent de la plus haute importance, il faut donc que ces programmes soient correctement financés. Nous félicitons le Département pour le site Internet des Nations Unies. Mais, a insisté le représentant, aussi longtemps que le fossé numérique existera entre pays développés et pays en développement, les moyens traditionnels d’information tels que la radio et la télévision resteront importants. Nous espérons que le Département de l’information sera sensible aux besoins du Ghana et qu’il adaptera ses programmes, aux besoins des pays en développement. Les pays en développement continueront d’insister pour qu’un nouvel ordre mondial de l’information, plus juste et plus efficace, soit prononcé afin de leur permettre un accès libre et équitable à l’information.
Le Ghana accorde beaucoup d’importance à l’information dans ce nouveau siècle et au rôle majeur qu’elle peut jouer dans la transformation de nos vies sociales et économiques. C’est pourquoi nous espérons un véritable renforcement des partenariats entre pays développés et pays en développement en vue de la création de ce nouvel ordre mondial de l’information.
MME KHIN THANDAR (Myanmar) a attiré l'attention sur le projet-pilote de développement de la capacité de radiodiffusion internationale des Nations Unies. A l'heure de la mondialisation, où les technologies modernes se développent à une vitesse incroyable, elle a noté que les innovations qu'on ne pensait pas possibles il y a encore quelques décennies deviennent maintenant des réalités. Elle a toutefois regretté que de nombreuses personnes dans ce monde n'aient toujours pas accès à la technologie moderne de l'information. En ce qui concerne la radio, étant donné qu'il s'agit d'un médium qui peut être partagé tant par les pauvres que par les riches et qui peut atteindre même ceux qui sont les plus inaccessibles, la représentante a appelé à la poursuite du projet de l'ONU, en vue de créer une radio internationale permanente des Nations Unies. Mme Thandar a rappelé qu'il est difficile pour un petit Etat, qui est en retard en matière de technologies de communication, de redresser l'image que donnent les pays qui influencent l'opinion internationale.
S'agissant de l'expérience du Myanmar, des réalisations positives ont été accomplies ces dernières années, en relation avec les efforts visant à établir la paix et un Etat prospère et démocratique, a-t-elle expliqué. Elle a cité notamment la lutte récente menée contre le trafic de stupéfiants, qui n'est malheureusement pas reflétée dans les médias des Etats Membres qui donnent des informations erronées sur le pays, a-t-il expliqué. Elle a espéré que la radio des Nations Unies continuera d’être la source d'information des peuples du monde sur le travail de l'ONU et les événements dans le monde.
M. TALAL AL-HAJERI (Koweït) a loué les activités du Département de l’information dans le domaine de la sensibilisation des peuples du monde entier aux problèmes économiques, sociaux et culturels inscrits à l’ordre du jour de l’ONU. Il a également loué les initiatives du Département visant à réduire le fossé numérique entre les pays développés et les pays en développement. Il a estimé qu’il est nécessaire de dégager les ressources nécessaires pour créer une station de radio permanente au Siège de l’ONU. Il a souligné l’importance d’œuvrer en vue de réduire le fossé au plan de l’information entre les pays développés et en développement. A cet égard, il a loué l’action de l’UNESCO pour ses efforts, en coopération avec des organes de presse des pays en développement, afin de diffuser l’information. Il a souligné l’importance de l’utilisation de la langue arabe dans toutes les publications des Nations Unies. Il a souligné le rôle vital et fructueux que jouent les centres d’information des Nations Unies. Il a lancé un appel aux Etats Membres pour qu’ils paient leurs contributions à temps afin de permettre une meilleure gestion des programmes. Il a estimé que le Département devrait accorder davantage d’attention à la situation en Palestine, aux opérations de maintien de la paix et aux problèmes de prisonniers de guerre. Le Département doit également jouer un rôle accru dans les opérations de maintien de la paix.
M. TS. DORJSUREN (Mongolie) a déclaré qu’étant donné que le fossé entre pays développés et pays en développement a tendance à s’accroître, la Mongolie attachait beaucoup d’importance aux activités du Département de l’information. Il existe un besoin pressant de combler le fossé dans le domaine de l’information et de la communication, a souligné le représentant afin de promouvoir notamment l’éducation et un développement humain durable. Il n’y a que 277 millions de personnes sur 6 milliards de personnes dans le monde qui utilisent Internet. Il faut réduire ce déséquilibre. Ma délégation, a-t-il dit, se félicite et appuie les objectifs stratégiques du Département tendant à garantir la liberté des médias et le droit du public à l’information. Nous tenons également à souligner l’importance du lancement de la radio-télédiffusion dans les langues des Nations Unies. Dans le contexte des événements du 11 septembre, nous savons à quel point une information objective est essentielle pour combattre le terrorisme dans le monde entier.
M. KULKUMUT SINGHARA NA AYUDHAYA (Thaïlande), au nom de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ANASE), a félicité le Comité de l'information et le Département de l'information des Nations Unies pour leurs efforts d’informer le public sur les activités de l'ONU et de l’éduquer dans la promotion de la coopération, la solidarité, la paix et la sécurité mondiales. Il est certain, à son avis, que le département de l'information de l'ONU joue un rôle important dans ce domaine et doit poursuivre les activités qui sont d'un intérêt particulier pour les pays en développement. En outre, ce département devrait apporter sa contribution aux efforts qui tendent à combler le fossé numérique, a-t-il ajouté. L'ANASE félicite ce département et le Secrétaire général pour la création du Service des Nations Unies pour la technologie de l'information. Elle apprécie le site Internet de l'ONU qui reçoit chaque jour trois millions de visiteurs, de plus de 159 pays. Nous nous félicitons également du développement, par le département de l'information, du site Web sur le Comité de l'information.
En ce qui concerne les Centres d'information des Nations Unies, le représentant a souhaité que l'on poursuive leur restructuration et leur réorientation, au cas par cas, en prenant en compte les avis du pays hôte. Il faut donner une priorité aux centres des pays en développement, a-t-il demandé. Du fait des capacités différentes des pays en matière de communication, le représentant a souhaité que le département de l'information de l'ONU continue d’utiliser les moyens traditionnels, tels que l'impression, la radio et la télévision, en particulier dans les langues nationales. Il a exhorté à suivre les principes d'impartialité et d'objectivité dans la couverture des opérations de maintien de la paix, en mettant l'accent sur la nécessité d'une bonne coopération entre le département des opérations de maintien de la paix et celui de l'information. L'ANASE attache une importance particulière au rôle central joué par le département de l'information dans la sélection des porte-parole des Missions des Nations Unies.
M. OLEG SERDYUKOV (Bélarus) a déclaré que son pays est attaché au développement de la composante communication au sein du système des Nations Unies. L’Organisation ne doit pas réduire ses activités visant à instaurer un nouvel ordre international de la communication et de l’information. Il a fait observer que la tâche essentielle pour le Département est l’utilisation des progrès des technologies numériques au bénéfice des pays en développement. Il a souligné que le Bélarus attache une grande importance au renforcement de la composante information du Bureau du PNUD à Minsk. Il s’est félicité des efforts déployés par le Département en faveur de la formation des professionnels de l’information des pays en développement. Il a déclaré que son pays appuie la création d’une station de radio permanente internationale et entend élargir les liens de partenariat avec les sociétés de radiodiffusion nationales. Le Bélarus est en faveur du renforcement du rôle du Département dans la sélection des Secrétaires de presse et porte-parole des missions de maintien de la paix. Le Département doit continuer à sensibiliser l’opinion publique aux effets de la catastrophe de Tchernobyl. La composante communication des Nations Unies, a-t-il conclu, doit continuer à se développer.
M. JON YONG RYONG (République populaire démocratique de Corée) a déclaré que le développement rapide de l’information basé sur les technologies modernes creuse davantage le fossé entre pays développés et pays en développement. Il faut de toute urgence établir un nouvel ordre mondial de l’information qui soit équitable. Pour ma délégation, a expliqué le représentant, l’information ne doit pas être utilisée comme un outil servant à empiéter sur la souveraineté et à s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays. Certains pays tirent parti de leur situation de monopole sur les systèmes modernes de communication pour imposer aux autres leurs propres idées et leurs valeurs. Ces pays abusent des moyens médiatiques pour s’ingérer dans les affaires intérieures, voire même dans les crises politiques, et pour déformer la réalité des pays en développement.
On ne peut pas, a affirmé le représentant, accepter la politique des deux poids, deux mesures. Les Nations Unies devraient concentrer leur attention sur un nouvel ordre mondial de l’information et de la communication afin d’approfondir la compréhension et l’harmonie entre les nations, renforcer l’amitié et la coopération et appuyer un développement durable basé sur les respects des principes de souveraineté et sur la non-ingérence dans les affaires intérieures d’autrui. A cette fin, l’ONU devrait s’attacher à rénover les infrastructures des moyens d’information dans les pays en développement, organiser la formation de personnel dans ce domaine et fournir une assistance internationale efficace sous la forme de transfert de technologies ou d’investissements. Il est aussi important de renforcer les activités du Département.
Mme JOAN THOMAS (Jamaïque), au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a déclaré que dans un monde surchargé d’information, il est important que les pays en développement bénéficient des avantages des nouvelles techniques de l’information et de la communication. Il est donc bon que le Secrétaire général lance aujourd’hui le Groupe pour les technologies de l’information chargé d’identifier les moyens de faire bénéficier les quatre milliards de personnes qui en sont exclues de la révolution numérique. La création d’une radio de l´ONU est dans ce contexte une nécessité. Le fait de prévoir des ressources supplémentaires à ce programme est très important. Elle a demandé que le magazine Caraïbes soit remis sur les ondes. Elle a également demandé que soit créée une unité de radio en français et en créole pour Haïti. Elle s’est félicitée des programmes du Département pour les grandes conférences des Nations Unies. Nous sommes préoccupés, a-t-elle poursuivi, par l’absence de dispositions budgétaires pour ces activités dans le prochain budget-programme. Il est également important d’améliorer les capacités d’information des missions de maintien de la paix. A cet égard, a-t-elle dit, les pays de la CARICOM félicitent le Département pour avoir créé une radio dans le cadre de la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC). Venant à la nécessité de renforcer les capacités des Nations Unies à informer les populations locales, elle a indiqué que les pays de la CARICOM souhaitent qu’un point focal pour les Caraïbes du Nord. Elle a souligné le rôle de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld pour ce qui est de combler le
fossé numérique entre les pays en développement et les pays développés et a loué les initiatives visant à renforcer le réseau des bibliothèques dépositaires et le service de cartographie. Elle a souligné le rôle du Département pour ce qui est de faire passer le message des Nations Unies en matière de paix, de sécurité et de développement.
M. CHARLES AZUBIKE ONONYE (Nigéria) a exprimé son appui aux efforts du Secrétaire général pour moderniser le système de communications de l’ONU. Il a indiqué qu’il partageait l’opinion du Secrétaire général selon laquelle les moyens traditionnels de communication tels que la radio, les journaux et, dans certains cas, la télévision, conservaient tout leur intérêt dans les pays en développement. Il a exprimé sa satisfaction à l’égard des résultats obtenus dans le cadre du projet de radio des Nations Unies et a demandé que le Département de l’information accroisse le nombre de ses programmes. Il a pris note du bilan effectué par le Secrétaire général sur l’avancement du projet pilote de réseau de radio internationale ainsi que du nombre important de partenariats conclus avec des chaînes radio dans les Etats Membres. Il a déclaré partager l’opinion du Secrétaire général selon laquelle la mise en œuvre de ce projet est l’un des exemples les plus réussis de réorientation du Département de l’information.
Le représentant a exprimé son appui à la proposition de réforme du Secrétaire général visant à renforcer les Centres d’information des Nations Unies pour leur permettre une promotion efficace de la santé, de la diffusion de l’information, de l’éradication de la pauvreté, de l’allègement de la dette, de l’éducation, des droits des enfants et des questions d’environnement. Il a instamment demandé que le programme de formation mis en place par le Département de l’information à l’intention des journalistes des pays en développement soit renforcé de telle sorte qu’il puisse assurer l’accroissement de ses responsabilités qui découlera inévitablement des efforts visant à combler le fossé digital entre pays développés et pays en développement.
Mme KIM GIRTEL (Canada), au nom de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande, a déclaré que la diffusion de l’information est un complément essentiel des activités de base des Nations Unies. Elle a appuyé le mandat du Département tel qu’énoncé dans le plan à moyen terme, à savoir assurer une compréhension éclairée du travail de l’organisation et veiller à ce qu’il soit largement appuyé dans le monde. Faisant observer qu’il existe en pratique d’innombrables moyens dont le Département peut user pour tenter de définir, de toucher et d’influencer son auditoire, elle a souligné le besoin de définir les priorités devant régir les activités du Département. A cet égard, elle a déclaré que les émissions de radio multilingues semblaient constituer un moyen extrêmement utile de surmonter les obstacles linguistiques, le fossé numérique et les différences de développement pour toucher des populations qui resteraient autrement à l’extérieur de la zone d’influence des Nations Unies. La radio est aujourd’hui un moyen conventionnel mais cette approche est innovatrice pour l’organisation et réussit clairement à réaliser le vaste mandat du Département. Elle a estimé qu’il serait utile de disposer de renseignements complémentaires sur le nombre de personnes touchées ainsi que d’autres analyses des répercussions des émissions. Elle a indiqué que sa conclusion globale est qu’il reste encore une certaine réflexion à faire sur la façon dont cette initiative particulière s’inscrit dans le processus global de réorientation du Département de l’information.
Elle a noté que le service de nouvelles électroniques s’inscrivait bien dans les efforts déployés pour faire des Nations Unies une organisation « branchée » sur le plan des technologies de l’information. Elle a estimé que l’insistance accrue sur le développement et la production électroniques pouvait et devait s’harmoniser avec les autres initiatives d’information, comme les campagnes thématiques utilisées pour mettre en évidence certaines priorités de base de l’Organisation de son ensemble. Tandis que le Département repense ses grandes priorités et se réoriente, nous nous attendons, a-t-elle déclaré, à ce que certaines activités traditionnelles cèdent le pas à de nouvelles initiatives. Cela devrait comprendre d’autres efforts tendant à intégrer et à rationaliser les services offerts au Siège et par l’entremise des centres d’information des Nations Unies. Le principal objectif serait de veiller à ajouter de la valeur aux produits d’information des Nations Unies d’une façon qui ne ferait pas double emploi avec ce qui est fait ailleurs ou qui ne serait pas autrement réalisable par des moyens électroniques. Elle a invité le Département à réexaminer certaines de ses activités traditionnelles de publication sur papier, notamment en ce qui concerne quelques publications dont la valeur devient de plus en plus marginale. Elle a cité comme exemple la version papier de la Chronique des Nations Unies. Il y a de nombreux autres exemples, a-t-elle poursuivi, dans le domaine de la production et de la distribution de cassettes traditionnelles audio et vidéo, dont la demande semble toujours marginale et insuffisante pour justifier les efforts déployés par ce secteur par rapport à ce qu’on pourrait faire ailleurs. Elle a suggéré que le Département mène une réflexion systématique sur ses priorités.
M. SYED MD. HASRIN TENGKU HUSSIN (Malaisie) a déclaré que les technologies de l’information et de la communication avaient accompli une révolution dans le monde. Les peuples d’Asie ne se sentent plus aujourd’hui tenus à l’écart des événements qui se passent en Europe ou en Afrique. Et vice-versa. Les quatre coins de la planète sont par exemple informés simultanément des événements en Afghanistan, grâce aux technologies de l’information et de la communication. Il est encourageant de noter qu’à travers le monde 410 millions de personnes disposent de communications sur Internet. Mais malheureusement 5% seulement de ces personnes vivent dans les pays en développement. Nous espérons que le Groupe de travail chargé de ces nouvelles technologies pourra changer cette « déplorable » situation.
Si elle est bien utilisée, a fait observer le représentant, l’information constitue un puissant outil de développement. Les pays développés doivent aider les pays en développement à accéder à cette technologie. Dans le monde en développement, nous sommes très attachés à la promotion d’un nouvel ordre mondial de l’information, plus juste, plus efficace qui soit basé sur la libre circulation de l’information et qui garantirait un accès équitable à cette même information. C’est un objectif important en raison de la puissance que détiennent les médias. Ils ont la responsabilité d’informer l’opinion de manière équilibrée, ils doivent faire preuve de prudence, de retenue et ne pas laisser des préjugés influer sur leur travail. Lors des événements du 11 septembre, tous les médias n’ont pas réussi le test, certains ont fait des comptes rendus déséquilibrés ou partisans, et c’est un très mauvais service rendu à la communauté internationale. De telles informations, basées sur des stéréotypes en matière de religion ou d’appartenance ethnique, ne peuvent que renforcer les préjugés raciaux ou religieux, voire attiser la haine entre les peuples et les nations, ce qui, bien entendu est contraire au but des Nations Unies.
M. FOO SHYANG PIAU (Singapour) a soutenu que l'une des leçons principales des attaques terroristes du 11 septembre réside dans la notion de responsabilité des médias. Il a rappelé à cet effet que le Gouvernement américain avait encouragé les réseaux de télévision à prendre conscience des dangers inhérents à diffuser les déclarations d'Oussama Ben Laden, invoquant la possibilité qu'elles recèlent des codes secrets fournissant des directives à ses partisans. Par contre, des journalistes ont estimé qu'une presse libre était indispensable pour empêcher les abus de pouvoir, considérant important de faire connaître au public ce que Ben Laden avait à dire. Selon le représentant, il faut faire preuve de mesure en matière de responsabilité des médias, particulièrement en ces temps difficiles. A son avis, les grands réseaux américains de télévision méritent d'être félicités, pour avoir accepté d'examiner minutieusement les implications sécuritaires des informations avant de les diffuser, faisant preuve de responsabilité et de retenue dans leurs reportages. Il a noté cette même tendance ailleurs dans le monde, alors que les médias ont cherché un équilibre entre liberté de presse et responsabilité, équilibre pouvant varier selon les pays.
Une seconde leçon que M. Foo a identifié en matière de responsabilité des médias réside dans la nécessité d'éviter les stéréotypes qui visent les minorités, particulièrement avec l'usage abusif d'expressions malheureuses comme "terroristes arabes" ou "extrémistes islamistes", susceptibles d'inculquer dans le grand public une vision globalement négative de l'ensemble des Musulmans. Nous devons tous nous attaquer à ces problèmes, dit-il, rappelant que l'histoire abonde en exemples au cours desquels les stéréotypes ont mené à la discrimination, à des boucs émissaires et à des injures, voire, dans les cas extrêmes, à un génocide organisé par le gouvernement, ayant largement recours aux médias, comme ce fut tristement le cas au Rwanda.
M. SERGEY TREPELKOV (Fédération de Russie) a fait observer que la révolution des moyens d’information comporte en elle des menaces du fait de la possibilité d’utiliser ces moyens à des fins contraires aux objectifs de maintien de la paix, de la stabilité et de la sécurité. A cet égard, il s’est félicité de l’adoption, par la Première Commission, d’une résolution sur les réalisations dans les domaines de l’information et de la communication dans le contexte de la sécurité internationale. Il a rappelé que le Ministre des affaires étrangères de la Fédération de Russie avait suggéré, au cours du débat, l’organisation sous l’égide des Nations Unies d’une conférence mondiale où serait discuter la contribution que peut apporter la société civile, y compris les médias, à la lutte contre le terrorisme. Il a souligné l’importance de concentrer les efforts du Département sur la réalisation de matériaux qui pourraient susciter l’intérêt des médias. Il s’est félicité des initiatives de numérisation des services de la bibliothèque Dag Hammarskjöld. Il pourrait être opportun que le Département introduise un accès gratuit au disque optique. Nous sommes d’accord avec le Secrétaire général qui déclarait qu’une des clefs du succès du Département était l’utilisation des nouvelles technologies de l’information. A cet égard, l’amélioration du site Web permet de promouvoir les activités des Nations Unies à une échelle mondiale. Il s’est félicité de l’enrichissement de la page Web en langue russe. Il a souligné son attachement au principe visant à donner à tous un accès équitable aux technologies de l’information. Il a noté les efforts du Département pour combler le fossé numérique entre les pays en développement et les pays développés, et s’est notamment félicité des programmes de formation à l’attention des journalistes des pays en développement. Il s’est félicité des activités du Centre d’information des Nations Unies de Moscou, notamment en appui des grandes conférences des Nations Unies et a demandé que soient renforcés les effectifs de ce centre. Rappelant que l’objectif principal des activités d’information est d’obtenir un large appui aux activités de l’ONU, il a fait observer que grâce au projet pilote de radio internationale des Nations Unies la voix des Nations Unies était entendue dans le monde entier. Il s’est déclaré convaincu que la résolution adoptée par le Comité de l’information à sa vingt-troisième session permettra de renforcer la capacité de radiodiffusion internationale de l’ONU dans les six langues officielles.
Mme LIBERATA MULAMULA (République Unie de Tanzanie) a convenu qu'il fallait placer les activités relatives à l’information et à la communication au centre de la gestion stratégique des Nations Unies. Elle a regretté que le fossé numérique entre pays développés et pays en développement ne cesse de se creuser. Nous soulignons la nécessité de développer les ressources techniques et humaines des pays en développement, qui sont des éléments indispensables à l'amélioration des systèmes d'information et de communication. A cet égard, nous devrions développer les programmes de formation des journalistes des pays en développement pour qu'ils bénéficient à plus de personnes, en particulier aux pays les moins développés d'Afrique. La représentante a soutenu le projet pilote de radio des Nations Unies, expliquant que la radio est le médium le plus accessible pour la majorité des populations, en particulier dans les zones rurales. Nous souhaiterions que ce projet de radio-pilote devienne permanent et reçoive la priorité lors de l´examen du budget de DPI. Cela suppose également une aide technique de la part des Nations Unies afin de développer et d'améliorer les capacités de diffusion de nos pays.
S'agissant des centres d'information, la représentante a demandé que ceux-ci reçoivent les fonds et le personnel suffisants pour qu'ils soient en mesure de répondre aux nouveaux besoins et défis posés par les technologies de l'information. Nous aimerions une affectation équitable des ressources aux centres d'information qui tienne compte des besoins particuliers des pays en développement. Cela permettrait par exemple au Centre d'information de Dar-es-Salaam de développer sa page Web et d'y inclure des programmes dans la langue nationale. Pour ce qui est de l'intégration des centres d'information aux bureaux du PNUD, la représentante a souhaité qu'un tel processus se fasse au cas par cas et que les gouvernements hôtes soient consultés. Elle a accueilli favorablement la constitution de l'Equipe spéciale sur les technologies de la communication qui fait partie des initiatives visant à réduire le fossé numérique. Elle a souhaité que le Comité de l'information accorde une attention particulière au processus préparatoire menant à la tenue du Sommet mondial sur les sociétés de l'information qui aura lieu à Genève en 2003 et à Tunis en 2005.
M. YURIY KHOMENKO (Ukraine) s'est rallié à l'opinion du Secrétaire général selon laquelle l'information et les communications devraient être au cœur de la gestion stratégique des Nations Unies. Il est impossible aujourd'hui de concevoir le progrès et le développement sans avoir accès aux systèmes modernes d'information. Le développement remarquable des technologies de l'information et des communications ouvre de nouvelles possibilités pour accélérer les progrès socioéconomiques. Les Nations Unies doivent faire en sorte que ces technologies constituent un facteur de développement. Nous soutenons les activités de DPI et les efforts qu'il déploie, avec des ressources limitées, pour améliorer ses rendements et son efficacité mais il est clair qu'il faut faire plus. Nous apprécions le lancement d'un site Web des Nations Unies actualisé sur la base de l'égalité des six langues officielles mais nous constatons que le principe de parité linguistique prend forme trop lentement. Les pages d'accueil principales sont visuellement similaires dans toutes les langues mais il existe des disparités au niveau du volume d'informations, en raison des restrictions budgétaires. Nous soutenons la mise en œuvre d'une étude technique et économique visant à déterminer les besoins en personnel, en matériel et en technologie nécessaires pour obtenir la parité linguistique. Nous accueillons également avec satisfaction le lancement récent du nouveau Centre de nouvelles.
S'agissant des centres d'information des Nations Unies, le représentant a soutenu leur intégration aux autres missions sur le terrain de l'Organisation afin d'obtenir une coordination plus étroite de leurs activités et une efficacité accrue. Leur intégration permettra également de réduire les coûts. Nous estimons en outre qu'il faille fournir des ressources suffisantes aux centres d'information qui opèrent dans des pays où les médias sont moins développés. Nous soutenons tous les efforts visant à maintenir les activités dans un domaine qui présente un intérêt particulier pour les pays aux économies en transition ou les pays en développement. La mise en œuvre du projet pilote de radio dans chaque langue officielle des Nations Unies est l’un des exemples réussis de la réorientation du Département de l'information. Nous soutenons la poursuite de ce projet pour le prochain exercice biennal. Nous soutenons également la coopération entre DPI et le Département des opérations de maintien de la paix et nous encourageons DPI à renforcer son rôle dans le processus de sélection des porte-parole des opérations ou missions de maintien de la paix.
M. LOUAY FALLOUH (République arabe syrienne) a déclaré que la Syrie accordait une grande importance à la réalisation d’un nouvel ordre mondial de l’information, plus juste et plus efficace, qui reflèterait les valeurs d’un monde où l’égalité et la paix règneraient. Nous voulons combler le fossé numérique qui existe entre pays développés et pays en développement. Nous pensons que le rôle de l’information et la promotion du développement sont liés. Les différentes agences d’information syriennes ont ainsi obtenu un grand nombre de résultats en diffusant des informations à l’échelle mondiale grâce à Internet, de manière à ce que l’opinion arabe soit informée de manière objective et sincère. Les Nations Unies ont une importante responsabilité. Il s’agit pour elles de faire entendre la voix de l’ONU partout dans le monde, de présenter le point de vue de la majorité des Etats Membres. Il s’agit également de sensibiliser l’opinion publique internationale à l’occupation illégale de certains territoires, d’appuyer les efforts visant à promouvoir une paix juste et globale, en particulier au Proche-Orient, de montrer du doigt ceux qui ne respectent pas la Charte des Nations Unies et violent la légitimité internationale, et d’insister sur la nécessité de procéder au désarmement nucléaire.
S’agissant des sites Internet des Nations Unies, ma délégation, a expliqué le représentant, voudrait insister sur la parité à accorder aux six langues des Nations Unies. Ma délégation a noté quelques problèmes en ce qui concerne certaines publications dans les six langues de l’ONU. Nous souhaitons d’autre part que les cours de formation soient maintenus.
M. AJAY PRATAP SHAH (Népal) a noté qu'à la suite des événements tragiques du 11 septembre, le rôle des médias des Nations Unies a dû faire face au besoin d'informer le public sur les initiatives prises par l'Organisation pour réagir à cette attaque contre la civilisation et la liberté humaines. Il s'est félicité du rôle efficace joué par l'ONU à cet égard, soulignant toutefois le besoin d'investir davantage dans le domaine des technologies de l'information et de faire en sorte que les pays en développement les plus pauvres puissent davantage bénéficier de celles-ci. Le fossé digital existe toujours et, ce qui est encore plus inquiétant, il semble que ce fossé s'élargisse et ce, à la grande déception des pays en développement, a-t-il déclaré, exprimant toutefois l'espoir que la création aujourd'hui d'un Comité des Nations Unies sur les technologies de l'information et des communications aidera à réduire ce fossé. M. Shah a signalé que les moyens d'information plus traditionnels, notamment l'écrit, la radio et la télévision, conservent encore toute leur importance pour le monde en développement.
M. ABOUL AZIZ KAID (Yémen) a déclaré que le Département de l’information est particulièrement important compte tenu du fait que le 4ème pouvoir que constitue la presse est soumis à des influences politiques et manque parfois d’objectivité. C’est pourquoi il est important que le Département fournisse des informations impartiales et objectives sur les questions dont est saisie l’ONU. Les principes des Nations Unies ne pourront prendre toute leur signification que si les peuples du monde en ont conscience et les défendent, a-t-il dit. Il a estimé que l’établissement d’un nouvel ordre de l’information et de la communication devrait permettre à chacun d’avoir accès à l’information. Il a demandé un traitement égal pour les six langues officielles s’agissant des publications de l’ONU ainsi qu’une répartition équitable entre les langues des ressources disponibles pour le site Web.
M. YUSSEF FAEK KANAAN (Organisation de la Conférence islamique) a déclaré que l’OCI avait déjà reconnu les bienfaits énormes des technologies de l’information mais qu’il existait un danger de manipulation de l’information. Les événements du 11 septembre ont montré le danger que représentent certains médias. Les musulmans, a affirmé le représentant, ont été la cible d’une campagne de désinformation de la part de certains médias. Les ministres des affaires étrangères de l’OCI ont condamné à Doha le terrorisme, qui est contraire aux valeurs de l’Islam. Ils ont loué les Etats-Unis pour l’attitude positive qu’ils ont adoptée, en vue de protéger les Arabes et les musulmans établis sur leur territoire. Mais, a regretté le représentant, certains médias ont tenté d’établir un lien entre terrorisme et droit de lutter contre une occupation étrangère; je prends l’exemple du peuple palestinien qui lutte contre une occupation israélienne qui n’a que trop duré.
L’OCI, a poursuivi le représentant, essaie d’harmoniser la politique des Etats membres de son organisation en matière de communication. Nous modernisons nos outils afin de mettre en œuvre la stratégie informatique de l’OCI; nous essayons de les mettre au même niveau que les autres agences internationales, afin de mieux faire connaître l’Islam dans le monde. Parmi les réalisations du Comité de l’information de l’OCI, il faut signaler la création d’un code d’éthique islamique qui sert de référence aux médias. Notre monde traverse aujourd’hui une révolution informatique, il faut acquérir et maîtriser l’outil pour mieux connaître les cultures des autres pays et communiquer avec eux. Nous accordons une grande importance au dialogue entre les civilisations et nous voulons féliciter le Département à cet égard pour son travail. L’OCI apprécie hautement les efforts du Secrétariat général et du Département de l’information de l’ONU pour renforcer la modernisation du site Internet des Nations Unies dans les six langues, les services de radio et de télédiffusion, ainsi que les centres d’information de l’ONU. Nous sommes conscients du fossé numérique entre pays en développement et pays développés. Nous espérons que les Nations Unies consacreront tous leurs efforts pour instaurer un nouvel ordre mondial de l’information qui corrigerait les inégalités actuelles et profiterait à l’humanité tout entière.
M. SHASHI THAROOR, Chef par intérim du Département de l’information, a indiqué qu’il était important de créer une culture de la communication aux Nations Unies. Le Département doit s’efforcer de réduire le fossé numérique. Il continuera de promouvoir l’action de l’ONU dans la lutte contre le terrorisme et le dialogue entre les civilisations. Il s’est réjoui que les délégations aient appuyé la création d’une station permanente de radiodiffusion des Nations Unies. Il a noté l’importance que les délégations attachent au multilinguisme et à la parité entre les langues, notamment sur le site Web. A cet égard, M. Tharoor a rappelé que le Département fait les programmes radio en portugais, en swahili et dans d’autres langues non officielles. Il s’est également réjoui du fait que les délégations avaient été satisfaites des nouveaux services de la Bibliothèque Dag Hammarskjöld. Notant qu’une délégation avait qualifié les centres d’information des Nations de voix locale des Nations Unies sur le terrain, il a rappelé que le Département a déjà largement amélioré les ressources techniques de ces centres et qu’il avait l’intention de réévaluer les ressources de chaque centre pour renforcer leur présence, en particulier dans les pays en développement.
Droit de réponse
Le représentant du Portugal estime que les programmes historiques de la radio et les pages du site Web en langue portugaise ont un impact très large et très important. La demande des programmes en langue portugaise a augmenté. Il a appuyé la création d’une station permanente de radio internationale permanente des Nations Unies.
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