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CPSD/223

LE BELARUS ET L’UKRAINE PLAIDENT POUR L’ELARGISSEMENT DU COMITE SCIENTIFIQUE POUR L’ETUDE DES RAYONNEMENTS IONISANTS

17/10/2001
Communiqué de presse
CPSD/223


Quatrième Commission

8e séance – après-midi


LE BELARUS ET L’UKRAINE PLAIDENT POUR L’ELARGISSEMENT DU COMITE SCIENTIFIQUE

POUR L’ETUDE DES RAYONNEMENTS IONISANTS


Les premières évaluations du risque héréditaire

imputable à la radioexposition des parents se révèlent rassurantes


La Quatrième Commission (questions des politiques spéciales et de la décolonisation) a entamé, cet après-midi, l’examen des effets des rayonnements ionisants.  Elle était saisie, pour base de discussion, du rapport 2001du Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants sur les risques héréditaires imputables à la radioexposition des parents. 


Les délégations ont dans l’ensemble bien accueilli le rapport qui apporte, de l’avis de la délégation belge, qui s’exprimait au nom de l’Union européenne, un complément très important au rapport 2000 sur les risques cancérigènes imputables à l’exposition aux rayonnements ionisants.  La principale conclusion du rapport a été que le risque héréditaire total pour la première génération après l’irradiation est inférieur au dixième du risque de cancer mortel consécutif à des radioexpositions directes d’origine naturelle, artificielle et médicale.  Le représentant de l’Inde a toutefois souligné qu’il subsiste quelques incertitudes sur les risques d’expositions de faibles doses, en partie imputables à l’absence de données fiables sur les effets des rayonnements de faibles doses et à la complexité des systèmes biologiques. 


L’ensemble des délégations a salué l’indépendance du Comité et la qualité de ses travaux qui font autorité et servent à l’élaboration de normes nationales et internationales en matière de protection de l’environnement et de la santé.  Elles ont également réitéré leur appui au Comité scientifique, qui reste le principal organe international chargé d’examiner et d’évaluer les effets et les risques associés à la radioexposition. 


Le représentant de l’Ukraine, appuyé par le représentant du Bélarus, a plaidé pour l’élargissement du Comité, actuellement composé de 21 membres.  Ils ont souligné l’importance de veiller à une représentation plus juste et plus équitable des Etats Membres de l’ONU au Comité qui tiendrait compte des évolutions géopolitiques survenues dans les années 90.  La délégation ukrainienne a ainsi plaidé pour un élargissement du Comité aux Etats capables d’apporter une contribution significative en terme d’expertise scientifique.  Elle a fait valoir, dans ce contexte, l’importante contribution que son pays a apportée au Comité, de par son expérience dans le domaine de la recherche sur les effets des rayonnements ionisants et de par son expérience tragique de l’accident de Tchernobyl.  Ces deux délégations ont souhaité que la question de l’élargissement du Comité fasse l’objet d’un examen approfondi lors des futures sessions du Comité. 


En début de séance, le Président du Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des rayonnements ionisants, M. Enio Cordeiro (Brésil) a présenté le rapport 2001 du Comité et un projet de résolution sur la question*.


Les représentants des pays suivants ont participé au débat : Belgique, au nom de l’Union européenne, Bélarus, Ukraine, Inde, Jamahiriya arabe libyenne et Japon.


La Commission poursuivra son débat sur les effets des rayonnements ionisants demain, jeudi, 18 octobre à partir de 10 heures. 


*A/C.4/56/L.5   


EFFETS DES RAYONNEMENTS IONISANTS (Point 85)


Rapport du Comité scientifique des Nations Unies pour l'étude des effets des rayonnements ionisants (A/56/46)


Le document rappelle que dans son rapport de 2000, le Comité scientifique a présenté des estimations du risque cancérigène imputable à l'exposition aux rayonnements ionisants.  Dans son rapport de 2001, le Comité a achevé un examen complet des risques pour les descendants (risques héréditaires) imputables à la radioexposition des parents.  La principale conclusion a été que le risque héréditaire total pour la première génération après l'irradiation est compris entre 0,3 et 0,5% par gray (unité de mesure de dose absorbée lors d'une irradiation par des rayonnements ionisants), soit moins d'un dixième du risque de cancer mortel consécutif à l'irradiation indiqué dans le rapport de 2000.  Dans le cas d'une population dont une seule génération a été exposée aux rayonnements, les risques pour les descendants de la première génération après l'irradiation seraient de l'ordre de 3000 à 4700 cas par gray par million de descendants.  Cela représente 0,4% à 0,6% de l'incidence de référence des maladies considérées dans la population humaine. 


Aux termes de son nouveau programme de travail, arrêté à sa cinquantième session tenue à Vienne du 23 au 27 avril 2001, le Comité rassemblera de nouvelles données sur les radioexpositions imputables à des sources naturelles, artificielles et professionnelles; élargira la portée de son évaluation des expositions médicales; procédera à une évaluation détaillée du radon dans les foyers et sur les lieux de travail; et examinera les effets des rayonnements sur l'environnement dans le cadre d'une étude sur la radioécologie.  Le Comité a également l'intention d'examiner les effets des rayonnements au niveau des tissus et des organes; d'examiner les conséquences potentielles, du point de vue du risque de cancer radio-induit, de nouvelles réactions cellulaires aux rayonnements qui viennent d'être identifiées; de continuer à effectuer une évaluation épidémiologique du cancer et d'autres maladies dont l'impact peut être accru par l'irradiation; et de poursuivre ses études sur les effets sanitaires de l'accident de Tchernobyl, qui devraient être achevées et publiées en 2005.    


Le rapport intitulé « Effets héréditaires des rayonnements ionisants : rapport du Comité scientifique des Nations Unies sur les effets des rayonnements ionisants à l’Assemblée générale et annexe scientifique, UNSCEAR 2001 » est une publication des Nations Unies dont le numéro de vente est F.01.IX.2. 


Déclarations


M. STEPHANE DE LOECKER (Belgique), au nom de l’Union européenne et des Etats associés, a réaffirmé que le Comité scientifique est le principal organe international chargé d’étudier les rayonnements ionisants et que ses rapports et études font autorité.  La qualité des travaux du Comité scientifique, a-t-il poursuivi, fait généralement de ses rapports la base pour l’élaboration de normes nationales et internationales visant à protéger la population contre les effets des rayonnements ionisants.  De l’examen complet effectué par le Comité en 2001 du risque pour les descendants de personnes ayant été exposées à des radiations atomiques, a-t-il déclaré, il ressort que le risque héréditaire total pour la première génération après l’irradiation est inférieur au dixième du risque de cancer mortel consécutif à des radioexpositions directes d’origine naturelle, artificielle et médicale, risque dont l’évaluation faisait l’objet du rapport 2000 du Comité, a-t-il rappelé. 

Il a déclaré que l’Union européenne se félicitait de la publication du nouveau rapport du Comité scientifique qui apporte un complément très important au rapport de l’année dernière et soutient totalement le programme de travail adopté par ce comité lors de sa réunion d’avril dernier, en particulier en ce qui concerne les études sur les effets sanitaires de l’accident de Tchernobyl, qui devraient être achevées et publiées en 2005.  Concluant, il a salué et encouragé la coopération entre le Comité scientifique et l’Organisation mondiale de la santé, l’Agence internationale de l’énergie atomique et la Commission internationale de protection radiologique (CIPR).  Il a également réitéré le plein appui de l’Union européenne au Comité scientifique qui apporte à la communauté internationale, compte tenu en particulier de son autorité scientifique, une contribution essentielle, indépendante et efficace à l’évaluation des niveaux et des effets des expositions aux rayonnements ionisants. 


M. PETRO DATSENKO (Ukraine) a déclaré que son pays se félicitait de la publication du rapport 2001 du Comité scientifique et prenait note avec appréciation de la publication des annexes scientifiques offrant un examen approfondi des risques héréditaires imputables à la radioexposition des parents.  La mise à jour des informations sur les effets sur les descendants de l’exposition aux rayonnements ionisants sur les êtres humains est particulièrement importante, a-t-il déclaré.  L’Ukraine qui a toujours appuyé les activités du Comité attache une importance particulière aux travaux et aux conclusions du Comité tant son domaine d’étude a un lien direct avec les problèmes auxquels fait face l’Ukraine depuis 15 ans, date à laquelle le plus important accident nucléaire est survenu sur son territoire.  M. Datsenko a souligné la signification historique de la décision prise par son pays, le 15 décembre 2000, de fermer la centrale nucléaire de Tchernobyl.  En prenant cette décision importante en dépit des contraintes économiques et sociales, l’Ukraine a montré son engagement vis-à-vis de ces responsabilités internationales en vue de renforcer le régime international de sûreté nucléaire.  L’Ukraine appuie les activités futures du Comité pour mieux comprendre les niveaux, les effets et les risques de toutes les sources de rayonnements ionisants.  Ces études devraient permettent notamment de nous aider à traiter les conséquences médicales de la catastrophe de Tchernobyl, a-t-il déclaré en soulignant qu’il faut poursuivre la recherche sur les questions liées à la catastrophe de Tchernobyl en insistant  notamment sur ses conséquences médicales, sociales, psychologiques et environnementales. 


Dans ce contexte, le représentant de l’Ukraine a souligné l’importance que revêt le renforcement de la coopération entre le Comité et les chercheurs des Etats Membres intéressés et a indiqué que les chercheurs ukrainiens continueront à fournir les informations pertinentes sur les effets des rayonnements ionisants, y compris sur leurs effets sur la santé dans le contexte de l’après-Tchernobyl.  L’Ukraine, a-t-il ajouté, considère qu’il conviendrait d’attacher une attention particulière aux effets des faibles doses de rayonnements ionisants sur les espèces et les écosystèmes biologiques ainsi qu’à l’épidémiologie des tumeurs cancéreuses et des leucémies des adultes exposés et des enfants.  Le rôle de barrière de la zone d’exclusion de Tchernobyl doit être étudié en termes de sûreté et d’application des mesures de sûreté.  A cet égard, l’Ukraine encourage l’apport de contributions internationales et nationales visant à améliorer la gestion du contrôle radiologique de la zone d’exclusion de Tchernobyl. 


Venant à la question de l’élargissement du Comité, le représentant de l’Ukraine a indiqué que son pays appuie les initiatives visant à une meilleure représentativité du Comité.  Il serait utile a-t-il dit, d’élargir le Comité en y faisant participer des pays qui pourront lui apporter une contribution significative d’expertise.  Le fait que l’Ukraine, de par son expérience dans le domaine de la recherche sur les effets des rayonnements ionisants, ait grandement contribué aux travaux du Comité devrait être pris en compte lors de l’examen de la question de l’élargissement du Comité. 


M. SERGEI LING (Bélarus) a déclaré qu’aujourd’hui, la pertinence de l’étude au niveau international des effets des rayonnements ionisants sur les organismes humains et l’environnement pouvait difficilement être surestimée.


Le Bélarus a depuis toujours soutenu et continue à soutenir les activités du Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants, activités qui sont basées sur le strict respect du mandat donné par les résolutions pertinentes de l’Assemblée générale.  Ce faisant, le Bélarus part du principe que le travail du Comité doit faire preuve d’objectivité, d’impartialité et doit prendre en compte l’éventail le plus large possible d’opinions de toutes les parties prenantes aux questions du calendrier du Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des rayonnements ionisants (UNSCEAR).  Le Bélarus a examiné avec une grande attention le contenu du dernier rapport de l’UNSCEAR et de son annexe scientifique concernant les effets héréditaires des rayonnements ionisants   Nous considérons que ce document, a souligné le représentant, contribue de manière importante au renforcement de la compréhension, par la communauté internationale, des différents aspects des rayonnements ionisants sur les êtres humains et l’environnement.


Il se fait, a poursuivi le délégué, qu’à cause des événements tragiques provoqués par la catastrophe de l’usine nucléaire de Tchernobyl, notre pays se trouve au cœur de la sphère de compétences du Comité scientifique.  A la suite de longues années passées à surmonter les conséquences de la catastrophe, mon pays a accumulé une expérience considérable et unique dans le domaine des effets de l’irradiation nucléaire.  Nous pouvons donc contribuer de manière constructive aux travaux du Comité.  Le Bélarus a soigneusement étudié la teneur du futur programme de travail du Comité et a pris note avec satisfaction des intentions du Comité de continuer son étude sur les conséquences sur la santé des rayonnements provoqués par l’accident de Tchernobyl.  Notre pays, a poursuivi le représentant, est prêt à une coopération étroite et mutuellement bénéfique avec le Comité.  Il a ajouté que son pays avait accordé un grand intérêt aux observations faites par le représentant de l’Ukraine sur le renforcement du rôle et de l’autorité internationaux du Comité, ce qui inclus la possibilité d’élargir le nombre de ses membres.  Des changements géopolitiques importants se sont produits dans le monde dans les années 90, ce qui s’est traduit par l’apparition de nouveaux Etats, sujets de droit international, et qui espèrent légitimement que leurs intérêts sur les questions relevant de la compétence du Comité seront pris en compte.  Dans ce contexte, a conclu le représentant, il nous semble tout à fait utile de procéder à un échange de vues constructif sur la question comme l’a proposé le représentant de l’Ukraine.


M. SATISH C. MEHTA (Inde) a déclaré que sa délégation était rassurée par les conclusions du Comité scientifique des Nations Unies pour l’étude des effets des rayonnements ionisants, qui se fondent sur des données scientifiques et selon lesquelles il n’a jamais été prouvé que les rayonnements ionisants avaient des effets héréditaires sur les organismes humains. Nous pensons, a poursuivi le représentant de l’Inde, que les progrès en matière de génétique moléculaire et sur la séquence du génome humain contribueront à améliorer la compréhension de l’évolution structurelle et fonctionnelle des gènes qui sont à l’origine de maladies héréditaires. Des progrès ont également été réalisés en ce qui concerne l’évaluation du risque de maladies multifactorielles comme les maladies cardiaques ou le diabète.


Le rapport 2001 du Comité présente une approche innovante (la méthode de la double dose) sur le calcul du risque de rayonnement.  Cette approche a été entérinée par dix des généticiens les plus renommés au niveau international.  D’après ces nouveaux calculs, pour une population exposée aux rayonnements pendant seulement une génération, le risque pour les descendants de la première génération après l’irradiation, serait de l’ordre de 3000 à 4700 cas par gray par million de descendants.  Cela représente 0,4 à 0,6% de l’incidence de référence des maladies considérées dans la population humaine.  Cependant, il subsiste plusieurs incertitudes sur les risques d’expositions à faible dose, en partie imputables à l’absence de données fiables sur les effets des rayonnements à faible dose et à la complexité des systèmes biologiques.  Il se peut, a souligné le représentant de l’Inde, qu’avec les nouvelles informations sur la séquence du génome humain, des autres génomes et protéines, l’analyse moléculaire sur les effets des rayonnements devienne plus objective et puisse nous aider à clarifier ces incertitudes.


Le programme de travail proposé par le Comité scientifique indique qu’il faut continuer les travaux sur les effets des rayonnements sur le cancer, sur les conséquences pour la santé de l’accident de Tchernobyl, tout comme il faut évaluer les données scientifiques sur les effets des rayonnements au niveau de la réaction des tissus, la mort cellulaire, la stabilité du génome etc.  A ce sujet, il faut établir un lien entre les sources et les effets.  Les expositions venant de sources orphelines doivent être  étudiées, de même que les effets des expositions à dose élevée.  L’Inde est toujours intéressée par la santé et les effets de l’irradiation naturelle à haute dose sur les êtres humains.  Ces laboratoires de la nature sont un défi pour les scientifiques et une terre fertile pour l’application des technologies cellulaires et moléculaires modernes.  L’Inde, a conclu M. Mehta, espère que ces travaux trouveront leur juste place dans les prochains rapport du Comité scientifique sur ces questions.


M. SALEH SHEBANI (Jamahiriya arabe libyenne) a déclaré que le monde fait montre d’un intérêt croissant pour la pollution nucléaire et a souligné l’attention qu’accorde son pays à cette question du fait de la menace que représentent les effets des rayonnements ionisants sur l’humanité.  Il a exprimé son inquiétude quant à l’augmentation du niveau de radiation du fait des réacteurs nucléaires, et ce notamment dans la région du Moyen-Orient.  Il a rappelé que la communauté internationale, à plusieurs reprises, avait été priée d’exercer des pressions sur Israël pour faire de la région une zone dénucléarisée.  Elle doit demander que les installations nucléaires de Tel Aviv soient placées sous le contrôle de l’AIEA, et ce avant qu’une catastrophe nucléaire ne survienne.  Il a indiqué que la proclamation par certains pays d’un moratoire sur les tests nucléaires a été un motif d’encouragement mais que beaucoup reste à faire, notamment en ce qui concerne les risques imputables au traitement des déchets nucléaires.  Il s’est félicité de la publication du rapport de 2001 du Comité scientifique et appuyé l’activité du Comité en vue d’étudier les effets des rayonnements ionisants. 


M. KATSUHIKO TAKAHASHI (Japon) a déclaré que son pays accordait une grande importance aux travaux du Comité scientifique, en tant que principal organe international qui a examiné l’exposition de la population mondiale aux irradiations de toutes les sources.  Le Japon qui est le co-auteur du projet de résolution, a la conviction que le travail du Comité en vue de collecter, de structurer et de diffuser les informations sur la radioexposition est essentiel dans un monde qui repose de manière croissante sur la technologie nucléaire.


La politique de mon gouvernement, a poursuivi le représentant, est de promouvoir l’utilisation sûre et pacifique de l’énergie nucléaire, par la coopération bilatérale aussi bien que multilatérale par le biais de l’AIEA et d’autres organisations internationales compétentes.  En tant que seul pays ayant souffert d’une attaque nucléaire, et en tant que pays depuis longtemps engagé dans l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, le Japon est déterminé à faire profiter l’humanité de la richesse de son expérience.  En ce qui concerne l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, le Japon se sert des radio-isotopes dans le secteur de l’industrie, de l’agriculture ou encore de la médecine, ce qui a grandement contribué au bien-être des Japonais.


M. Takahashi a fait part de la préoccupation de son pays pour la population de la région de Semipalatinsk.  A la suite de la Conférence internationale pour l’aide à la région de Semipalatinsk qui s’est tenue à Tokyo en septembre 1999, le Japon, en étroite coopération avec le gouvernement du Kazakhstan, a commencé une étude d’évaluation sur les effets des rayonnements ionisants sur la santé de la population de cette région.


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