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AG/AB/628

REVOYANT LES ESTIMATIONS DU SECRETAIRE GENERAL A LA BAISSE, LE CCQAB RECOMMANDE 180 MILLIONS DE DOLLARS POUR LE FONCTIONNEMENT DE LA MINUEE JUSQU’AU 30 JUIN 2001

19/03/2001
Communiqué de presse
AG/AB/628


Cinquième Commission

48e séance – matin


REVOYANT LES ESTIMATIONS DU SECRETAIRE GENERAL A LA BAISSE, LE CCQAB RECOMMANDE 180 MILLIONS DE DOLLARS POUR LE FONCTIONNEMENT DE LA MINUEE JUSQU’AU 30 JUIN 2001


La Commission décide de reporter son examen du financement

de la Force des Nations Unies au Liban à sa reprise de session, en mai prochain


La Cinquième Commission (administrative et budgétaire) a, ce matin, examiné le financement de la Mission des Nations Unies en Ethiopie et en Erythrée (MINUEE).  Créée le 31 juillet 2000 par le Conseil de sécurité, la MINUEE doit faciliter l'application de l'Accord de cessation des hostilités signé entre les gouvernements de l'Ethiopie et de l'Erythrée le 18 juin 2000.  Cette mission, que le Conseil de sécurité a, la semaine dernière, prorogée jusqu’au 15 septembre 2001, est dotée de 4200 hommes, dont un maximum de 220 observateurs militaires.  La Commission examinait aujourd'hui le budget de la Mission pour la période allant du 31 juillet 2000 au 30 juin 2001 que le Secrétaire général évalue à un peu plus de 199 millions de dollars.


Présentant le rapport du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB), son Président, M. Conrad Mselle, a rappelé qu’en décembre dernier l’Assemblée générale avait déjà autorisé des dépenses allant jusqu’à 150 millions de dollars pour assurer le fonctionnement de la mission.  Estimant que l’organigramme de la Mission pourrait être simplifié, que les traitements du personnel local pourraient être réévalués à la baisse et qu’une plus grande utilisation des Volontaires des Nations Unies pourrait être faite, M. Mselle a indiqué que le CCQAB recommande à l'Assemblée générale d'ouvrir des crédits pour un montant de 180 millions de dollars, soit 19 millions de dollars de moins que le montant demandé par le Secrétariat.


Se félicitant de la signature d'un accord de paix entre les gouvernements de l'Erythrée et de l'Ethiopie en décembre dernier, la représentante de la Norvège a cependant évoqué les problèmes relatifs au tracé des frontières et souhaité que la MINUEE travaille en relation étroite avec la Commission des frontières établie par l'Accord d’Alger.  Le tracé des frontières est en effet un préalable indispensable à l'établissement d'une paix durable, a-t-elle fait valoir, et est un garant indispensable à une utilisation efficace des ressources engagées.  Préoccupées par les difficultés posées par le recrutement de personnel qualifié dans les meilleurs délais, plusieurs délégations ont recommandé l'emploi de Volontaires des Nations Unies.  Le représentant de la Pologne, en tant que représentant d'un pays fournisseur de contingents, a demandé qu'il y ait sur le terrain suffisamment de personnel qualifié pour appliquer les procédures de remboursement pour le matériel appartenant aux contingents.  Le représentant de la Suède (au nom de l’Union européenne et des Etats associés) a également pris la parole.


Accédant à la demande du représentant du Liban, la Commission a, en revanche, décidé de reporter son examen du financement de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) à sa session de mai prochain, consacrée au financement des opérations de maintien de la paix.


La Commission a également examiné les rapports du Secrétaire général faisant le point sur le nombre de personnel fourni à titre gracieux employé dans le système en 2000.  Présentant les rapports, le Directeur de la Division des services opérationnels, M. Denis Beissel, a confirmé qu’au 31 décembre 2000, le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie n’employait plus aucun personnel fourni à titre gracieux de type II, les engagements de tous les spécialistes de médecine légale travaillant sur les sites du Kosovo ayant notamment pris fin.  L’effectif total du personnel fourni à titre gracieux de type II a donc été réduit de 41 membres (soit 95%) au cours des trois derniers mois de l’année 2000, passant ainsi de 43 au 30 septembre 2000 à 2 au 31 décembre 2000; les deux dernières personnes demeurant fournies à titre gracieux étant employées à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED).  Pour rappel, ce type de personnel était au nombre de 101 au 1er octobre 1999.  La même tendance à la baisse est enregistrée pour le personnel fourni à titre gracieux de type I, à savoir les stagiaires, les experts associés, les experts détachés au titre de prêts non remboursables dans le cadre de la coopération technique et le personnel détaché à titre gracieux auprès de la Commission de contrôle, de vérification et d’inspection des Nations Unies (COCOVINU).  Pour ce groupe, l’effectif total a été réduit de 50%, passant ainsi de 533 personnes au

30 septembre 2000 à 265 au 31 décembre 2000.


Lors de sa prochaine réunion, demain mardi 20 mars, à 10 heures, la Commission examinera notamment les rapports financiers et états financiers vérifiés, et rapports du Comité des commissaires aux comptes, ainsi que la question du mandat du Comité des commissaires aux comptes.


Examen de l’efficacité du fonctionnement administratif et financier de l’Organisation des Nations Unies (point 116) et Gestion des ressources humaines (point 123)


* Personnel fourni à titre gracieux


Documentation


Le document A/C.5/55/13 contient le rapport trimestriel concernant la situation du personnel fourni à titre gracieux par des gouvernements et autres entités du 1er avril au 30 juin 2000.  Pendant cette période, le nombre total de personnes détachées à titre gracieux (type II) auprès de l'ONU a été réduit de 17

à 11.  Le 27 janvier 2000, le Secrétaire général a fait savoir que pour que les événements du Kosovo fassent l'objet d'enquêtes et que le mandat du Tribunal international soit exécuté de façon efficace, il faudrait avoir recours à quelque 300 enquêteurs supplémentaires pour réaliser les enquêtes médico-légales dans les sites restants.  En outre, le Département des opérations de maintien de la paix a omis de signaler que 15 personnes au lieu d'une étaient détachées à titre gracieux auprès de la division au 31 mars 2000.  Tous ont cessé leurs fonctions entre avril et juin.  La CNUCED a omis de mentionner la prolongation des contrats jusqu'au

31 mars, de deux personnes engagées à titre gracieux.  Pour la période considérée, le personnel fourni à titre gracieux de type I comptait 449 personnes, stagiaires (154), experts associés (267), experts en coopération technique (13) ou détachés (15) auprès de la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations Unies (COCOVINU).    


      Dans son rapport trimestriel sur le personnel fourni à titre gracieux pour la période du 1er octobre au 31 décembre 2000 (A/C.5/55/36), le Secrétaire général indique qu’aucun nouvel engagement de personnel fourni à titre gracieux de type II n’a eu lieu au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie durant la période considérée.  En outre, les engagements de tous les spécialistes de médecine légale travaillant sur les sites du Kosovo ont pris fin au cours de ces trois mois.  Sur les 40 personnes ayant le statut de personnel fourni à titre gracieux de type II présentes au 30 septembre 2000, 35 sont arrivées à la fin de leur engagement en octobre, trois en novembre et deux en décembre.  Au 31 décembre 2000, le Tribunal n’employait donc plus personne à ce titre.


En revanche, l’engagement à la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le

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