AG/1145

L’OUA PROPOSE QUE LA PERIODE 2001-2010 SOIT PROCLAMEE “DECENNIE POUR FAIRE RECULER LE PALUDISME EN AFRIQUE”

09/04/2001
Communiqué de presse
AG/1145


Assemblée générale (Bureau)

6e séance – matin


L’OUA PROPOSE QUE LA PERIODE 2001-2010 SOIT PROCLAMEE “DECENNIE

POUR FAIRE RECULER LE PALUDISME EN AFRIQUE”


Sur proposition du représentant du Togo, en sa qualité de représentant du Président en exercice de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), le Bureau de l’Assemblée générale a recommandé, ce matin, à l’Assemblée générale d’inscrire à son ordre du jour une question additionnelle intitulée “Décennie 2001-2010 pour faire reculer le paludisme en Afrique”. Comme l’a rappelé le représentant du Togo* en citant les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique abrite 90% des 300 à 500 millions de personnes touchées par la maladie.  Il a souligné les initiatives de l’OUA, en la matière dont la Déclaration de Harare de 1997 sur la prévention et la lutte antipaludique, l’initiative “Faire reculer le paludisme en Afrique” de 1998 et la décision de 2000 de célébrer, le 25 avril, la “Journée de la lutte antipaludique en Afrique” et d’appeler l’ONU à proclamer une décennie de lutte contre cette maladie.


Avec l’appui de la communauté internationale, l’objectif de l’OUA de réduire de moitié la mortalité due au paludisme en Afrique d’ici à l’an 2010 pourra être réalisé, a affirmé, ce matin, le représentant du Togo en expliquant que contrairement à certaines pandémies, comme celle du VIH/sida, la communauté internationale dispose de la prophylaxie appropriée ainsi que des médicaments, à coût réduit, pour prévenir, traiter et guérir cette maladie.  Le paludisme, qui se trouve être l’une des principales causes de mortalité en Afrique et qui constitue de ce fait, une entrave au développement, pourrait être endigué si les efforts que continuent de déployer les pays africains étaient accompagnés par une action résolue de la communauté internationale, a dit le représentant.  En Afrique, a-t-il ajouté, cette maladie absorbe par an jusqu’à 12 milliards de dollars américains alors qu’une petite fraction de ce montant suffirait pour lutter efficacement contre la maladie si les populations africaines vivaient dans des conditions de vie décentes. 


L’Assemblée générale devrait se prononcer, le 12 avril prochain, sur l’inscription à son ordre du jour de cette question additionnelle.


* La proposition du Togo figure dans une lettre datée du 20 mars 2001 et adressée au Secrétaire général (A/55/240 et Add.1).


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