En cours au Siège de l'ONU

AG/AB/614

LE GRAND NOMBRE DE QUESTIONS A TRAITER AVANT LA FIN DE LA SESSION SUSCITE L'INQUIETUDE DU PRESIDENT DE LA CINQUIEME COMMISSION

4 décembre 2000


Communiqué de Presse
AG/AB/614


LE GRAND NOMBRE DE QUESTIONS A TRAITER AVANT LA FIN DE LA SESSION SUSCITE L’INQUIETUDE DU PRESIDENT DE LA CINQUIEME COMMISSION

20001204

Le Groupe des 77 et la Chine présente un projet de résolution sur le financement de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban

Au cours d'une brève séance ce matin, la Cinquième Commission (administrative et budgétaire) a abordé la question de l'organisation de ses travaux jusqu'à la clôture de la présente session. Son Président, M. Gert Rosenthal (Guatemala) a, à cette occasion, attiré l’attention sur le nombre élevé de questions complexes inscrites au programme ainsi que sur les méthodes de travail de la Commission qui rendent ses travaux particulièrement difficiles. La situation est d’autant plus délicate que certaines questions comme l'esquisse du budget-programme pour l'exercice biennal 2002-2003, le rapport d'exécution du budget-programme 2000-2001, la sécurité du personnel des Nations Unies, le financement des deux tribunaux internationaux, et le plan directeur d'équipement pour la rénovation des bâtiments de l'ONU n'ont même pas encore été traitées. Le Président de la Commission est d’autant plus préoccupé que le Président de l'Assemblée générale a annoncé qu'il comptait terminer les séances plénières le 15 décembre. Nous devons donc redoubler d'effort dans l’accomplissement de notre travail, a déclaré M. Rosenthal, en proposant pour ce faire de tenir des séances de travail les samedi 9 et 16 décembre. Il a aussi indiqué son intention d’examiner avec le Président de l’Assemblée générale la possibilité de prolonger les travaux au plus tard jusqu’au 20 décembre. Evoquant la question du barème des quotes-parts, le Président a estimé que compte tenu de toutes les considérations politiques en jeu, notamment en raison du lien établi entre les deux barèmes des quotes-parts, les Représentants permanents de chaque Etat seront invités à une séance officieuse de la Commission, le jeudi 7 décembre à 10 heures. Le but de cette réunion est double : faire le point de la situation et avoir un échange de vues franc et transparent sur la façon de faire avancer le processus.

Le représentant de l’Egypte s’est étonné de n’avoir eu aucune information sur la nouvelle méthode de calcul des remboursements aux Etats Membres, au titre du matériel appartenant au contingents, alors que la première réunion de la phase V du groupe de travail sur cette question est supposée commencer dans un mois. Le Président de la Commission lui a précisé que le document attendu du Secrétariat devrait être disponible dans la journée et qu’il serait inscrit à l’ordre du jour de la prochaine réunion.

De son côté, le représentant de la République arabe syrienne a rappelé que les consultations sur le barème des quotes-parts pour le budget ordinaire sont absolument prioritaires sur celles du barème pour le maintien de la paix. En effet, l’Organisation a l’obligation d’ici à la fin de l’année d’adopter un nouveau barème de répartition des dépenses inscrites au budget ordinaire. La question de la gestion des ressources humaines devrait également se voir accorder une grande attention et notamment davantage qu’une séance de consultation par semaine.

En début de séance, le représentant du Nigéria a, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, présenté un projet de résolution sur le financement de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).

La prochaine réunion de la Commission devrait avoir lieu le 6 décembre à 15 heures pour examiner le financement des Tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda et pour l’ex-Yougoslavie.

Financement des forces des Nations Unies chargées du maintien de la paix au Moyen Orient : Force intérimaire des Nations Unies au Liban (point 138 b)

Présentation d’un projet de résolution

Le représentant du Nigéria, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a présenté un projet de résolution sur le financement de la force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL) (A/C.5/55/L.11), par lequel la Cinquième Commission recommanderait à l’Assemblée générale d’ouvrir un crédit d’un montant brut de 86 758 400 dollars pour le fonctionnement de la Force du 1er juillet 2000 au 30 juin 2001. Ce montant viendrait s’ajouter au crédit de 146 833 694 dollars déjà ouvert précédemment. En conséquence, l’Assemblée répartirait entre les Etats Membres un montant brut de 50 609 069 dollars. Elle déciderait également, à titre d’arrangement spécial et compte tenu du montant brut de 61 180 707 dollars déjà réparti pour la période du 1er février au 30 juin 2001, de répartir entre les Etats Membres le montant brut supplémentaire de 36 149 331, à raison de 7 229 867 dollars par mois, au cas où le Conseil de sécurité déciderait de proroger le mandat de la Force au-delà du 31 janvier 2001.

L’Assemblée prierait de plus à nouveau le Secrétaire général de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la pleine application de ses quatre résolutions précédentes sur la question. Insistant à nouveau sur le fait que le montant de 1 284 633 dollars, correspondant aux dépenses occasionnées par l’incident survenu à Cana le 18 avril 1996, est à la charge d’Israël, elle prierait le Secrétaire général devrait lui fournir un rapport sur la question à la reprise de sa cinquante-cinquième session.

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