LA QUATRIEME COMMISSION ADOPTE PAR CONSENSUS UN PROJET DE RESOLUTION RELATIF AUX EFFETS DES RAYONNEMENTS IONISANTS
Communiqué de Presse
CPSD/203
LA QUATRIEME COMMISSION ADOPTE PAR CONSENSUS UN PROJET DE RESOLUTION RELATIF AUX EFFETS DES RAYONNEMENTS IONISANTS
20001030La Quatrième Commission (questions politiques spéciales et de la décolonisation) a adopté sans vote, ce matin un projet de résolution sur les effets des rayonnements ionisants. Aux termes de ce texte, lAssemblée générale prendrait note avec satisfaction des travaux du Comité scientifique et de la diffusion du rapport détaillé intitulé Sources des effets des rayonnements ionisants, Rapport 2000 du Comité scientifique des Nations Unies pour létude des effets des rayonnements ionisants à lAssemblée générale, et ses annexes scientifiques, qui fournit à la communauté scientifique et à la communauté mondiale ses évaluations les plus récentes des sources et des effets des rayonnements ionisants sur lhomme et son environnement.
L'Assemblée générale prierait, par ailleurs, le Comité scientifique de poursuivre ses travaux, y compris ses importantes activités visant à mieux faire connaître les niveaux, les effets et les dangers des rayonnements ionisants de toute origine, et linviterait à lui présenter son programme de travail. LAssemblée générale approuverait les intentions et les projets du Comité scientifique quant à la poursuite de ses activités scientifiques dexamen et dévaluation au nom de lAssemblée générale. L'Assemblée générale inviterait le Comité scientifique à poursuivre ses consultations avec les scientifiques et les experts des Etats Membres intéressés en vue de létablissement de ses futurs rapports scientifiques.
Les délégations du Bélarus et de lUkraine ont expliqué leur position.
La Quatrième Commission a, en outre, repris son débat sur l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. De nombreuses délégations ont réaffirmé le rôle central du règlement de la question des réfugiés dans le contexte du règlement complet, juste et durable du différend israélo-palestinien. Elles ont également, à linstar du représentant de la République arabe syrienne, réaffirmé les droits inaliénables du peuple palestinien, notamment son droit au retour et à une compensation.
Le représentant du Liban a, pour sa part, affirmé que tout règlement juste et durable dans la région doit être fondé sur les résolutions pertinentes de lOrganisation des Nations Unies et sur les Accords de Madrid, notamment sur les principes du retour des réfugiés et sur le droit des Palestiniens à créer un Etat souverain avec Jérusalem-Est comme capitale. La plupart des délégations ont également mis laccent sur la responsabilité de la communauté internationale à légard des réfugiés et ont réaffirmé que lUNRWA devra sacquitter de son mandat jusquà ce quun règlement juste et durable de la question des réfugiés soit atteint. A cet égard, de nombreux représentants ont lancé un appel pour que le soutien politique accordé aux réfugiés se traduise par un renforcement des contributions versées à lOffice.
Le représentant dIsraël a, lui aussi, souligné le rôle important joué par lUNRWA dans la région du point de vue humanitaire. Il a, par ailleurs, réaffirmé quIsraël soppose au retour des réfugiés et ne peut leur permettre lentrée dans son territoire, rappelant que la question des réfugiés a été créée par les campagnes arabes. Cest le refus des arabes de reconnaître les droits inaliénables du peuple juif qui a été à la source du sort des réfugiés palestiniens, a-t-il déclaré ajoutant que léchange des populations survenu il y a un demi-siècle ne pourra avoir lieu aujourdhui, car il reviendrait au suicide national.
Les représentants des pays suivants ont pris la parole : Indonésie, Chypre, Ghana, Malaisie, Koweït, Etats-Unis, Australie, Turquie, Afrique du Sud, République arabe syrienne, Liban, Bahreïn, Bangladesh, Israël. LObservateur permanent du Saint-Siège et celui de lOrganisation de la Conférence islamique ont également participé au débat.
Les représentants de la Jordanie et de la République arabe syrienne, de même que lObservateur permanent de la Palestine ont exercé leur droit de réponse.
M. Peter Hansen, Commissaire général de lUNRWA a prononcé une déclaration de clôture.
La Quatrième Commission a décidé, sur la proposition du représentant du Chili, de reporter le vote sur le projet de résolution relatif à la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de lespace extra- atmosphérique à une date ultérieure.
La Quatrième Commission reprendra ses travaux le lundi 6 novembre à 10 heures. Elle entamera lexamen de la question de son ordre du jour relative au Rapport du Comité spécial chargé denquêter sur les pratiques israéliennes affectant les droits de lhomme du peuple palestinien et des autres Arabes des territoires occupés.
EFFETS DES RAYONNEMENTS IONISANTS (Point 82)
Adoption dun projet de résolution
Aux termes dun projet de résolution portant sur les effets des rayonnements ionisants (A/C.4/55/L.6/Rev.1), présenté par le représentant de la Suède et adopté sans vote, lAssemblée générale prendrait note avec satisfaction des travaux du Comité scientifique et de la diffusion du rapport détaillé intitulé Sources des effets des rayonnements ionisants, Rapport 2000 du Comité scientifique des Nations Unies pour létude des effets des rayonnements ionisants à lAssemblée générale, et ses annexes scientifiques, qui fournit à la communauté scientifique et à la communauté mondiale ses évaluations les plus récentes des sources et des effets des rayonnements ionisants sur lhomme et son environnement.
Elle réaffirmerait sa décision tendant à ce que le Comité scientifique conserve les fonctions et le rôle indépendant qui sont actuellement les siens, y compris en ce qui concerne les modalités détablissement de ses rapports. Elle prierait le Comité scientifique de poursuivre ses travaux, y compris ses importantes activités visant à mieux faire connaître les niveaux, les effets et les dangers des rayonnements ionisants de toute origine, et linviterait à lui présenter son programme de travail. LAssemblée générale approuverait les intentions et les projets du Comité scientifique quant à la poursuite de ses activités scientifiques dexamen et dévaluation au nom de lAssemblée générale. Elle prierait le Programme des Nations Unies pour lenvironnement de continuer dapporter son appui au Comité scientifique afin de lui permettre de poursuivre efficacement ses travaux et dassurer la diffusion de ses conclusions auprès lAssemblée générale, de la communauté scientifique et du public.
LAssemblée générale se déclarerait satisfaite de lassistance fournie au Comité scientifique par les Etats Membres, les institutions spécialisées lAgence internationale de lénergie atomique et les organisations non gouvernementales, et les inviterait à accroître leur coopération dans ce domaine. Elle inviterait le Comité scientifique à poursuivre ses consultations avec les scientifiques et les experts des Etats Membres intéressés en vue de létablissement de ses futurs rapports scientifiques. Elle se féliciterait, à cet égard, de lempressement mis par les Etats Membres à fournir au Comité scientifique des informations utiles sur les effets des rayonnements ionisants dans les régions touchées et inviterait le Comité scientifique à analyser ces informations et à les prendre dûment en considération, compte tenu en particulier de ses propres conclusions.
Elle inviterait, enfin, les Etats Membres, les organismes des Nations Unies et les organisations non gouvernementales intéressées à continuer de communiquer des données pertinentes sur les doses, les effets et les dangers des différentes sources de rayonnement, ce qui aiderait considérablement le Comité scientifique à élaborer les prochains rapports quil lui présentera.
Explication de position
Le représentant du Bélarus a estimé que les Etats Membres des Nations Unies ont procédé à des consultations très positives sur la question des effets des rayonnements ionisants. Il a déclaré que Bélarus se joint au consensus sur ce projet de texte révisé qui a tenu compte des amendements proposés par le Bélarus et lUkraine.
Le représentant de lUkraine a indiqué que sa délégation sest ralliée au consensus sur le projet de texte révisé. Toutefois, un consensus nest pas toujours un consentement, a-t-il précisé. A cet égard, il a fait part de sa reconnaissance au Comité spécial pour son travail et a indiqué que sa délégation attache beaucoup dimportance à ses conclusions. Dans cette perspective, létude de laccident de Tchernobyl présentée dans le rapport et les données concernant la santé des habitants de la région ne nous semble pas conforme aux recherches menées par des scientifiques de notre région, a-t-il poursuivi. Cest pourquoi, lUkraine na pu se joindre à la liste des co-auteurs de ce projet de résolution. Le représentant a exprimé des réserves sur la qualité scientifique du rapport du Comité scientifique et a exprimé lespoir quil sacquittera à lavenir mieux de sa tâche. Il a demandé aux membres du Comité scientifique de se rendre plus souvent dans la région de Tchernobyl pour étudier les effets des rayonnements sur la santé de sa population et la invité à travailler plus étroitement avec les chercheurs de la région. Il a souligné la nécessité de continuer lévaluation de la catastrophe de Tchernobyl sur la santé des populations et a encouragé le Comité à accorder dans ses plans à venir une plus ample part à la santé de la population de la région de Tchernobyl. A cet égard, il a indiqué que lUkraine est prête à aider le Comité scientifique dans toute la mesure du possible.
OFFICE DE SECOURS ET DE TRAVAUX DES NATIONS UNIES POUR LES REFUGIES DE PALESTINE DANS LE PROCHE-ORIENT (Point 84)
Débat
M. HAZAIRIN POHAN (Indonésie) évoquant la tension sur le terrain, a exprimé sa profonde préoccupation face à latmosphère de soupçon et de méfiance qui se développe entre les parties. Le processus de paix bat de laile, a-t-il déclaré. Il a lancé un appel au dialogue et attiré lattention de la Commission sur le sort des réfugiés. Il ne fait aucun doute que lOrganisation a une responsabilité morale et historique à légard des réfugiés, a-t-il ajouté, en indiquant que les Nations Unies ont joué un rôle essentiel pour éviter une catastrophe historique. Le renouvellement du mandat de lOffice chaque année est une réaffirmation de lengagement de la communauté internationale, a-t-il estimé. Il a exprimé son appréciation du travail de lUNRWA, notamment en matière de santé et déducation. Plus que jamais, les efforts de lUNRWA doivent être appuyés face à la détérioration de la situation. Israël doit cesser davoir recours à la force contre les Palestiniens. LIndonésie a donné son appui sans compter à la cause des Palestiniens. Alors que les fonds alloués à lUNRWA ont augmenté, ils nont pas augmenté de manière suffisante pour répondre aux besoins croissants de la communauté des réfugiés, a regretté le représentant, en lançant un appel aux pays contributeurs pour quils continuent dappuyer lOffice.
M. GEORGE KASOULIDES (Chypre) a indiqué, quen tant quEtat associé à lUnion européenne, son pays sassocie au discours prononcé parle représentant de la France. Il a remercié M. Peter Hansen pour le rapport quil a présenté, ainsi que léquipe de lUNRWA pour le travail essentiel quelle accomplit sur le terrain. Il a déploré le fait que le nombre de réfugiés au lieu de diminuer continue de croître. Il a évoqué les événements récents intervenus dans la région qui ont détérioré le niveau de vie des réfugiés palestiniens à Gaza et en Cisjordanie tout particulièrement. M. Kasoulides a rappelé que cette crise fait souffrir beaucoup dautres personnes, et notamment la communauté internationale, les pays donateurs et les pays hôtes qui accueillent les réfugiés. Chypre est très liée avec le Proche-Orient et attache beaucoup dimportance au sort du peuple palestinien, a-t-il déclaré. Il a rappelé que le peuple de Chypre a lui aussi dû longtemps compter sur la générosité de la communauté internationale et que ses réfugiés attendent toujours de regagner leur terre.
Le représentant a regretté les graves difficultés financières de lUNRWA et leur effet négatif sur le niveau des services délivrés par lOffice. Au cours des dernières années, nos déclarations étaient empreintes de l'espoir que portait en lui le processus de paix, mais tous ces espoirs ont été ébranlés ces dernières semaines, a-t-il rappelé. Il a affirmé que les efforts de paix reprendront. Il a lancé un appel en faveur de contributions plus importantes à lOffice. Chypre, a- t-il ajouté, assiste lOffice comme elle le peut, elle a créé son propre programme daide, à savoir notamment: un programme de formation ou lenvoi de personnel et de fonds médicaux. LUNRWA doit continuer ses travaux jusquà ce que soit trouvée une solution au problème des réfugiés palestiniens, a-t-il conclu.
M. YAW O. OSEI (Ghana) a félicité lUNRWA pour les efforts quil continue à faire pour fournir des services de base aux réfugiés palestiniens dans un contexte de difficultés financières continues. Le problème des réfugiés est profondément inscrit dans la politique et il demeure essentiel de parvenir au règlement de cette question, a-t-il déclaré, estimant que la priorité immédiate est de déterminer la manière daider lUNRWA dont le mandat est de promouvoir le développement économique et social des réfugiés. Il a évoqué la situation financière précaire de lOffice et les mesures daustérité qui en ont résulté. Il a apprécié les efforts de réforme du Commissaire général, notamment en matière de gestion et de présentation du budget. Il a partagé lespoir que le soutien international à lOffice se traduira en des mesures qui en assureront la viabilité. Il a exprimé son soutien aux lignes de forces du rapport du Groupe de travail sur le financement de lOffice qui demandent instamment aux Etats Membres de contribuer au budget de lUNRWA pour ainsi mettre fin aux mesures daustérité qui ont un impact négatif sur les réfugiés.
M. DATO MOHAMAS YUSOF AHMAD (Malaisie) a rendu hommage au personnel dévoué de lUNRWA pour ses efforts inlassables. Il a indiqué que la situation critique qui règne actuellement dans la région où travaille lOffice rend ses conditions de travail encore plus difficiles quelles ne le sont dordinaire. Il a dénoncé le recours excessif à la violence dont il a été fait preuve ces dernières semaines et invité les parties, et notamment Israël, à faire cesser les violences, ajoutant que seule la paix permettra de trouver une solution juste et durable au problème des réfugiés palestiniens. Il a remercié les pays hôtes qui accueillent les réfugiés pour leur aide aux Palestiniens. Le représentant sest dit préoccupé par la situation financière précaire de lUNRWA, tout en rendant hommage à linitiative du Commissaire général qui a cherché à élargir la base des donateurs de lOffice. Il sest dit troublé par le fait que laggravation de cette situation financière soit en partie due aux fluctuations du marché. En dépit de contraintes budgétaires, le rôle de lOffice dans la région est essentiel, a-t-il déclaré. Il a exprimé lespoir que les Etats Membres continueront de sacquitter de leur contribution pour permettre à lOffice de poursuivre ses travaux et de mener à bien son mandat. M. MOHAMMAD AL-ADSANI (Koweït) a exprimé son appréciation du rapport du Commissaire général de lOffice qui présente les efforts déployés par lOffice pour sacquitter de son mandat. Le volume des activités de lOffice dans ses cinq zones dopérations doit pouvoir être préservé, a-t-il affirmé. Il a rappelé la responsabilité de la communauté internationale vis-à-vis de lOffice et ce jusquau règlement de la question des réfugiés conformément aux résolutions pertinentes de lONU. Il a réaffirmé limportance pour lUNRWA de pouvoir oeuvrer dans ses cinq zones dopérations sans discrimination. Lappui financier du Koweït à lUNRWA est une preuve du soutien du Koweït à la cause palestiniennne qui nest pas résolue du fait des pratiques israéliennes, a-t-il expliqué. Les prétentions israéliennes ne peuvent justifier lusage de la force contre les Palestiniens, a- t-il ajouté, affirmant que ces pratiques sont faites en violation de la légitimité internationale et en violation de la quatrième Convention de Genève qui sapplique aux territoires occupés. Ces pratiques ne font quaggraver les difficultés des réfugiés, a-t-il ajouté. Il a appuyé la position exprimée au Sommet arabe qui a réaffirmé que la paix doit se fonder sur la paix et la justice et quil faut quIsraël se soumette à la légitimité internationale et notamment aux résolutions relatives au retour des réfugiés et à celle relative au principe terre contre paix. Il a indiqué que le Koweït est prêt à accroître son appui à lOffice afin dalléger les souffrances des Palestiniens.
M. KENNETH D. HODGKINS (Etats-Unis) a réaffirmé lappui ferme de sa délégation à lOffice pour laide et pour les efforts quil déploie. Son rôle est sans équivalent en matière de santé et déducation, a-t-il affirmé. Les Etats- Unis appuient lOffice financièrement, et sont un des ses principaux donateurs. Ils appuient aussi la préparation dun plan de gestion pour lavenir, de même quun discours plus ouvert entre lOffice et ses donateurs, et ce, pour tenter de remédier aux difficultés financières. Les Etats-Unis, a-t-il poursuivi, sont également favorables aux efforts tendant à élargir la base des donateurs de lUNRWA. Toutefois, a-t-il déclaré, les Etats-Unis ne peuvent accepter les résolutions déséquilibrées qui visent à jouer un rôle politique dans la solution de la situation au Moyen-Orient, mais dun seul côté. Il a indiqué que les Etats- Unis ne pourront appuyer les résolutions qui seront présentées devant cette Commission sur ce point.
M. VIRGIL HAWKINS (Australie) a indiqué que son pays a toujours appuyé lOffice. Il a expliqué que cet appui est une preuve tangible de la volonté de lAustralie dappuyer le processus de paix. Il a évoqué le tour tragique que prend la situation au Moyen-Orient et a indiqué que lAustralie va fournir 500 000 dollars daide durgence, dont une grande partie destinée à lUNRWA, pour répondre à la situation. Il a émis lespoir que cette aide durgence permettra daller dans le sens de la reprise du processus de paix.
M. MURAT KARAGOZ (Turquie) a déploré les événements intervenus dans la région depuis le 28 septembre dernier et sest dit inquiet de cette spirale de violence. Il a estimé que les conclusions du Sommet de Charm el-Cheikh représentent un premier pas vers un climat favorable qui pourrait relancer le processus de paix qui représente une chance unique pour toutes les parties de la région. Il a exprimé lespoir quil y aura dans la région une coexistence pacifique. Le représentant a estimé que les réfugiés palestiniens sont le point
central du problème du Moyen-Orient. A cet égard, il a appuyé les efforts déployés par lUNRWA qui est lélément clef de la solution aux problèmes des réfugiés palestiniens qui sont en grande partie humanitaires. Il a estimé que, face à ce problème, il faut agir de manière pratique et que des ressources financières substantielles sont nécessaires.
M. Karagoz a félicité M. Peter Hansen pour ses efforts et le rapport quil a présenté à la Commission. Il a indiqué que la Turquie appuie le nouveau format budgétaire de lUNRWA et ses projets de réformes. Concernant les rapports du Secrétaire général sur cette question, il a exprimé lespoir que les problèmes dont ils font état seront analysés avec soin par les parties concernées et que lon parviendra à une solution juste pour tous. Il a indiqué que la Turquie continuera de contribuer aux efforts pour trouver une solution à la question des Palestiniens et ce dans divers forum.
M. FADL NACERODIEN (Afrique du Sud) a rendu hommage aux efforts du Commissaire général et du personnel de lUNRWA. Il a affirmé que lUNRWA assume une fonction décisive à légard des réfugiés qui connaissent une situation difficile du fait de loccupation israélienne. Les services humanitaires assumés par lUNRWA se traduisent par des effets tangibles sur leurs conditions de vie et sous-tendent ainsi le processus de paix: ils méritent donc un soutien approprié, a-t-il déclaré. Il a dénoncé les restrictions de la liberté de circulation que connaissent les membres du personnel de lUNRWA et a réaffirmé les droits inaliénables des Palestiniens, notamment leur droit au retour et à avoir un Etat souverain. Il sest dit convaincu que les droits des réfugiés palestiniens est le pivot sur lequel repose la paix au Moyen-Orient. Il a estimé quil convient que tous les efforts soient déployés par la communauté internationale pour assurer le respect des droits des civils en temps de guerre. Les Nations Unies continueront dassumer une responsabilité permanente vis-à-vis des Palestiniens tant quun règlement juste et durable ne sera pas réalisé sur la base des résolutions pertinentes de lOrganisation des Nations Unies et notamment celles relatives au droit de retour des réfugiés et au principe terre contre paix, a-t-il conclu.
M. FAYSSAL MEKDAD (République arabe syrienne) a déclaré que le Gouvernement dIsraël qui a encouragé limmigration de Juifs sur les terres arabes, continue dignorer les droits des Palestiniens. Il a mis laccent sur la gravité des événements récents intervenus dans la région et a déploré les morts provoquées par les forces de police israéliennes. Il a rappelé le droit inaliénable des réfugiés palestiniens à retourner à leur foyer et retrouver leurs biens. Il a rappelé que les Nations Unies ont toujours affirmé que la solution de la question des réfugiés passe par leur retour. Il a rappelé que la Déclaration du millénaire, au paragraphe 26, réaffirme ce droit des réfugiés à rentrer dans leur foyer. Toute tentative visant à oublier le problème des réfugiés va à lencontre des résolutions des Nations Unies, a-t-il déclaré. Il a estimé quil ne convient pas de provoquer ces millions dêtres humains en exacerbant la difficulté de leur situation, affirmant que divers Gouvernements israéliens ont tenté de déclencher de nouvelles vagues de violence et que la paix est devenue impossible à atteindre.
En ce qui concerne le rapport présenté par le Commissaire général de lUNRWA, le représentant a indiqué que la délégation syrienne est reconnaissante pour toutes les informations quil contient, concernant notamment les difficultés de lOffice et les défis quil rencontre. Il a déploré que le niveau de vie pour chaque réfugié soit tombé à un niveau inacceptable. Il a indiqué que sa délégation, dont le pays accueille des réfugiés, a déployé de nombreux efforts pour les aider, ce qui représente un fardeau financier énorme et plus important que celui des pays donateurs. La question des réfugiés palestiniens est une responsabilité internationale et il convient que lUNRWA continue de rendre ses services, dont aucun ne devrait être suspendu, tant quune solution au problème des réfugiés naura pas été trouvée, a-t-il poursuivi. Il a appelé les Etats donateurs à accroître leur contribution. Concernant la situation actuelle, le représentant a estimé que le comportement dIsraël est inacceptable et témoigne quil nest pas prêt à accepter le principe dune paix durable qui passe par le retour des réfugiés.
M. NAJI ABIASSI (Liban) a dénoncé les événements sanguinaires et les crimes commis contre le peuple palestinien par les forces israéliennes pour la seule raison que le peuple palestinien est déterminé à exercer son droit sur sa terre. Tout règlement juste et durable dans la région doit être fondé sur les résolutions pertinentes et les Accords de Madrid, notamment sur les principes du retour des réfugiés et sur le droit des Palestiniens à créer un Etat souverain avec Jérusalem-Est comme capitale, a-t-il déclaré, en ajoutant que jusquà ce quun tel règlement soit réalisé, il est naturel et indispensable que lUNRWA continue à sacquitter de son mandat à légard des réfugiés palestiniens. Il a félicité le Commissaire général de lOffice et son personnel pour les efforts déployés et a remercié les pays donateurs qui uvrent pour assurer le bien-être des Palestiniens. Le cinquantenaire de lUNRWA nous rappelle la profondeur de la souffrance des réfugiés palestiniens qui vivent sur des territoires qui ne peuvent pas se substituer à leur patrie, at-il déclaré. Il a exprimé le refus du Liban de toute forme dinstallation définitive des réfugiés sur son territoire. Il a indiqué que les réfugiés représentent 11% du total de la population et a expliqué que cette position est inscrite dans la Constitution libanaise et constitue un principe de base de la Conciliation nationale libanaise. Le Liban ne peut pas assumer la responsabilité de linstallation palestinienne définitive au Liban quel quen soit le coût, a-t-il expliqué. De plus les Palestiniens, eux-mêmes, souhaitent revenir sur leur territoire, a-t-il ajouté. Il a estimé que linstallation définitive des réfugiés est une bombe à retardement si on prend en compte le désenchantement des Palestiniens à la suite des résultats accomplis jusquà présent. Il a estimé que si le droit au retour se fonde sur la légalité internationale, il convient de faire remarquer que le Comité pour lexercice des droits inaliénables du peuple palestinien nest pas le lieu approprié pour étudier les moyens daboutir à un règlement de la question des réfugiés du fait que son mandat est limité à lallègement des souffrances quils connaissent. Il a estimé que la question du retour des réfugiés doit être étudiée en coopération avec les pays daccueil. Il a exprimé le souhait que lUNRWA conserve les archives concernant les réfugiés et notamment les documents relatifs à leur état civil. Concernant le Sud-Liban, il a rappelé que cette région attend laide internationale pour promouvoir son développement économique.
Le représentant a ajouté que lagresseur ne doit pas être confondu avec lagressé et quon ne peut pas nier le droit à la lutte de lagressé. Il a donc réaffirmé le droit à la compensation. Il a attiré lattention sur le fait que la sécurité dans la région est indivisible et a appelé le Conseil de sécurité à considérer la sécurité de la région dans son ensemble. Il a déclaré quun effort supplémentaire pour parachever le retrait dIsraël jusquaux frontières de 1923, et son retrait du Golan occupé, est nécessaire. Il a réaffirmé la responsabilité de la communauté internationale vis-à-vis des réfugiés, et pour assurer leur retour. Cette responsabilité est humanitaire et politique, a-t-il ajouté. Il a évoqué lintervention de la France, faite au nom de lUnion européenne le 26 octobre, qui a affirmé que la paix ne doit pas être assurée aux dépens des réfugiés. Il a qualifié la conjoncture présente de très dangereuse estimant quIsraël donne la priorité à la violence et que ses agissements ne peuvent pas permettre détablir une base éthique ni dassurer la prospérité des peuples de la région, a-t-il ajouté.
M. FAISAL AL-ZAYANI (Bahreïn) a remercié M. Peter Hansen pour son rapport très précieux et son allocution liminaire. Ce rapport, comme les précédents, est riche en informations précises, a-t-il estimé, et cest une torche qui éclaire la voie à suivre afin de permettre à lUNRWA de dépasser les obstacles quil rencontre. Il a remercié lOffice pour tous les services quil a rendus aux réfugiés palestiniens et du fait quil a permis, par sa présence, dasseoir la stabilité dans la région. Il a indiqué que le personnel de lUNRWA fait un travail remarquable, malgré de nombreux obstacles. Il a remercié le Comité consultatif de lUNRWA pour les conseils et lappui apportés à lUNRWA, de même que le Groupe de travail chargé du financement. Il a indiqué que le rapport de M. Peter Hansen, et dautres rapports sur ce point indiquent que le déficit de lUNRWA et son manque de liquidité constituent une situation très grave, car ce manque affaiblit lOffice. Il a déclaré que si lOffice essaie dinventer de nouvelles méthodes afin de minimiser limpact de ses problèmes financiers sur ses programmes, il faudrait que ce déficit natteigne pas les grands programmes de lOffice. Il a indiqué quil convient de déployer de nouveaux efforts pour appuyer lOffice.
Le représentant sest dit inquiet de cette grave situation financière, tout en exprimant lespoir quil pourra tout de même, grâce à des contributions volontaires de ses principaux donateurs, continuer de remplir son mandat. Il a constaté une baisse du financement et la faiblesse du capital de roulement, estimant que cela atteint la réalisation de certains projets et ne permet pas de mettre en uvre des services qui tiennent compte de la croissance démographique des réfugiés. Il a remercié les Etats ayant déjà répondu à lappel du Commissaire général en vue dobtenir de nouvelles liquidités et de poursuivre son travail sans que cela nait trop dimpact sur les services fournis aux réfugiés palestiniens. Le représentant a suggéré que de nouveaux efforts soient déployés pour apporter un appui financier à lOffice. Il a réaffirmé que le problème des réfugiés palestiniens fait partie intégrante de la question de la Palestine et dun problème plus global. Le refus de mettre en application la résolution 194 qui stipule le retour et le dédommagement des réfugiés, a obligé lOffice à rester en service depuis sa création conformément à la résolution 302 de lAssemblée générale, a-t-il rappelé. Il a estimé que lOffice est indispensable tant que la solution au problème des réfugiés naura pas été trouvée conformément aux résolutions pertinentes des Nations Unies.
M. SHAHDAT HOSSAIN (Bangladesh) a déclaré que les activités de lUNRWA sont le reflet de lengagement de la communauté internationale et il les a appuyées ainsi que les efforts du personnel de lOffice. Il a exprimé sa préoccupation concernant le manque à gagner budgétaire et le problème de liquidités que connaît lUNRWA. Il sest félicité de lavance sur contribution dun montant de 12 millions de dollars offerte par les Etats-Unis. Tout manque à gagner a des effets sur le bien-être des réfugiés palestiniens, at-il estimé. A cet égard, il a lancé un appel aux pays contributeurs pour répondre aux besoins de lOffice. Il sest félicité du fait que, malgré sa crise financière, lUNRWA a poursuivi ses efforts pour fournir des services de bases aux réfugiés, notamment en matière de soins de santé et déducation. Il a demandé à lUNRWA de mettre encore plus laccent sur le développement humain. Il a indiqué que le Bangladesh serait heureux de partager son expérience en matière de microcrédit avec les Palestiniens. Il a estimé que les besoins en matière de sécurité ne devraient pas empêcher lUNRWA de sacquitter de son mandat. Il a notamment cité les restrictions à la libre circulation et a appelé toutes les parties à respecter leurs engagements et le travail de lOffice. Il a estimé que les opérations de lUNRWA ne devraient pas se voir réduites compte tenu des conséquences que de telles réductions entraîneraient sur la population réfugiée. Ces réductions ne serviraient pas lintérêt collectif des parties de la région, a-t-il conclu.
M. DAVID ZOHAR (Israël) a souligné le rôle important joué par lUNRWA du point de vue humanitaire, rôle qui na pas empiété sur la solution finale du problème des réfugiés palestiniens qui doit être le fruit des négociations entre les parties concernées. Il a rappelé que le rapport présenté par le Commissaire général, M. Peter Hansen, rend compte dune situation tout autre que celle qui existe aujourdhui. A cet égard, il a cité des paragraphes de ce rapport évoquant les bienfaits de la paix dans les territoires, tout en se demandant combien de pays du tiers monde ont un PNB aussi élevé que celui noté dans le rapport pour la Palestine. Il a regretté que les Palestiniens ne puissent pas venir travailler en Israël du fait des événements actuels et que cela nuise à léconomie de la Palestine. Il a déploré que les enfants soient envoyés dans la rue, plutôt que daller à lécole. Le représentant a réaffirmé quIsraël soppose au retour des réfugiés et ne peut leur permettre lentrée dans son territoire. Il a rappelé que toute la question des réfugiés a été créée par les campagnes arabes et que cest la capacité dIsraël de lutter contre les agressions arabes qui fait quelle peut aujourdhui siéger dans cette salle. Le représentant a indiqué quIsraël ne dispose pas de grandes ressources pétrolières comme les pays arabes qui ont pu ainsi soutenir les Palestiniens.
Le représentant a rappelé que cest un échange de population qui a eu lieu il y a 52 ans, comme dans dautres régions du monde. Il a affirmé que le refus des Arabes de reconnaître les droits inaliénables du peuple juif a été à la source du sort des réfugiés palestiniens. Léchange des populations, survenu il y a un demi-siècle, ne pourra avoir lieu aujourdhui, car il reviendrait au suicide national, a-t-il poursuivi. Israël, a-t-il ajouté, a exprimé sa volonté de participer aux efforts internationaux et de fournir des financements à lUNRWA à des fins humanitaires. Il a rappelé que la grande majorité des réfugiés vit sous bannière arabe et que seul un camp se trouve dans les limites de la ville de Jérusalem israélienne, et quà ce sujet, Israël coopère avec lUNRWA qui dirige ce camp. Il a indiqué quIsraël soutient lUNRWA pour les services humanitaires quil fournit aux réfugiés, mais soppose à linclusion dune propagande hostile à Israël dans les livres des écoles de lUNRWA qui nient à Israël le droit dexister. Il a prié la Commission de surveiller le matériel éducatif. Il a déclaré quune tragédie peut être évitée si une éducation tolérante est donnée aux enfants arabes. Il a conclu en indiquant que lobjectif dIsraël est de retourner sur la voie de la paix. Il a expliqué que sa délégation nest pas daccord avec les projets de résolutions concernant ce point et quil lui semble quune résolution unique portant sur les problèmes humanitaires des réfugiés serait plus appropriée. Concernant la déclaration du Liban, le représentant dIsraël a cité un texte du Secrétaire général confirmant quIsraël a retiré ses troupes du Liban. Il a déploré la rhétorique passionnée utilisée aujourdhui par le Liban et par la République arabe syrienne qui naugure pas bien dune solution pacifique et dune solution au problème des réfugiés palestiniens.
L'ARCHEVEQUE RENATO MARTINO (Observateur permanent du Saint-Siège) sest félicité des services fournis depuis 1950 par lUNRWA notamment en matière de santé et déducation. Il a exprimé sa reconnaissance à M. Hansen pour ses activités généreuses et dévouées à lattention des réfugiés. Il a cité le Cardinal Angelo Sodano qui exprimait, à loccasion du Sommet du millénaire, la solidarité des chrétiens envers les efforts déployés par la communauté internationale pour mettre fin à la violence et à linjustice dans le monde. Il a exprimé la profonde préoccupation de sa délégation face aux violences que connaissent les zones dopérations de lUNRWA et aux besoins accrus que ces violences font naître pour lexercice du mandat de lUNRWA.
L'Observateur a déclaré que le Saint-Siège invite la communauté internationale à continuer daider les Israéliens et les Palestiniens à mettre fin à la violence afin de sattaquer au problème fondamental de la justice et de la liberté, conformément à lappel de Jean Paul II. Il a affirmé que laide humanitaire offerte par lUNRWA et la Mission pontificale pour la Palestine ne doit pas sinterpréter comme à un substitut à un règlement juste, durable et définitif des problèmes de la région, a-t-il affirmé en ajoutant que le Saint- Siège veut croire que cette solution règlera également la question de Jérusalem.
Mgr Martino a souligné que le Saint-Siège a renouvelé son appel visant à garantir un statut international aux Lieux sacrés des juifs, des chrétiens et des musulmans. Il a noté que le caractère unique de Jérusalem a abouti à une situation de facto qui donne le contrôle des Lieux sacrés aux autorités religieuses appropriées sans regard au contrôle politique existant sur ces Lieux. La juste reconnaissance des trois religions monothéistes doit être inscrite dans le processus de paix, a-t-il affirmé. Il a rappelé les résolutions lAssemblée générale réaffirmant que le règlement juste et durable de la question de Jérusalem devrait saccompagner de mesures visant à assurer la liberté de religion et de conscience de ses habitants et un accès libre aux Lieux Saints. Il a appelé à plus de solidarité internationale et de volonté politique pour mettre fin à la violence et apporter la justice et la sécurité à tous les peuples de la région où opère lUNRWA et dautres organisations non gouvernementales.
M. YOUSSEF F. KANAAN (Observateur permanent de lOrganisation de la Conférence islamique) a félicité M. Peter Hansen pour son rôle à la tête de lUNRWA qui continue de jouer un rôle central dans la vie des réfugiés depuis 50 ans. Rappelant que le chiffre de réfugiés est de plus de 3,7 millions, il sest inquiété des rapports soulignant le déficit budgétaire de lOffice, qui aboutit à une réduction de ses services et de ses programmes. Il a également regretté lenvironnement difficile dans lequel lUNRWA travaille, comme mentionné dans son rapport. Il a estimé que les pratiques et les activités dIsraël ont eu des conséquences négatives sur la qualité des services rendus aux réfugiés. Il a réaffirmé que la solution au problème des réfugiés est liée au règlement de la question de Palestine dans son ensemble, en accord avec les résolutions pertinentes.
M. Kanaan a invité la communauté internationale à apporter à lOffice tout le soutien dont il a besoin, en attendant quune solution soit trouvée et que les réfugiés puissent rentrer chez eux. A linstar de lObservateur de la Palestine, M. Kanaan, a indiqué que lOrganisation de la Conférence islamique soutient la revitalisation dune Commission de conciliation des Nations Unies sur la Palestine, en ce qui concerne la question du retour et des dédommagements des réfugiés. Il a rendu hommage à lOffice pour avoir assumer son mandat en dépit des difficultés quil rencontre tous les jours, tout en rendant aussi hommage aux pays hôtes et en remerciant les pays donateurs, exprimant lespoir quils accroîtront leur soutien à lOffice.
M. PETER HANSEN, Commissaire général de lUNRWA, a remercié les délégations qui ont participé aux débats et réaffirmé la mission de lUNRWA. Il a déclaré quil sest senti encouragé par le soutien politique exprimé par les délégations et a exprimé lespoir que ce soutien politique se traduira en contributions financières afin déviter la situation humiliante qui consiste pour un Office à travailler sans argent, à ne pas pouvoir répondre à laugmentation du coût de la vie de son personnel dévoué et à sacquitter de son mandat. Il a déclaré quil veut croire que le niveau de services ne sera pas diminué et a réaffirmé que lUNRWA devra pouvoir porter secours aux réfugiés palestiniens jusquà ce quune solution juste et durable au conflit soit réalisée conformément aux résolutions pertinentes. Il a demandé aux Etats Membres de faire en sorte que lUNRWA ne tombe pas à un niveau de performances tel quil découragerait les réfugiés en leur faisant croire à un relâchement de lengagement international à leur endroit.
Droits de réponses
Le représentant de la Jordanie, répondant au représentant dIsraël, a précisé que loctroi de la citoyenneté jordanienne aux réfugiés palestiniens ne les empêchent pas de réaliser leur droit de rentrer dans leur foyer conformément à la résolution de lAssemblée générale.
LObservatrice de la Palestine a indiqué que la déclaration dIsraël vise à supprimer toute la responsabilité dIsraël concernant le sort des réfugiés palestiniens. Or, a-t-elle affirmé, Israël a une responsabilité juridique, morale et financière à cet égard, car les réfugiés nont pu rentrer chez eux du fait de lintransigeance dIsraël qui a rendu plus grande encore lénormité de ce problème. Elle a estimé difficile de comprendre les réclamations dIsraël selon lesquelles les réfugiés des camps ne dépendent pas dIsraël car ils se situent dans les territoires occupés. Or, a-t-elle poursuivi, ces réfugiés sont toujours sous occupation israélienne, dans les camps comme dans les territoires qui sont toujours occupés. Elle a rappelé que la crise actuelle a perturbé les services aux réfugiés palestiniens rendus par lUNRWA, selon les propos de M. Hansen. Elle a regretté que le représentant israélien tente de blâmer les dirigeants palestiniens du sort actuel des Palestiniens alors quil est dû à lutilisation excessive de d'armes meurtrières par larmée israélienne. Elle a rappelé que lattention ne doit pas être portée sur le fait que les camps se trouvent ou non en territoire israélien, mais sur le bien être et les droits des réfugiés palestiniens. Le représentant de la République arabe syrienne a déclaré quil est triste que le représentant dIsraël puisse faire assumer aux Palestiniens une telle distorsion de la réalité. Il doit parfaitement savoir que ce quil dit est le contraire de la réalité, a ajouté le représentant. Il a expliqué que le Gouvernement dIsraël refuse le droit de retour des réfugiés refusant ainsi la légitimité internationale réaffirmée dans la Déclaration du millénaire. Il a indiqué que le peuple arabe a toujours traité les juifs avec beaucoup de respect mais quIsraël est à lorigine dévénements qui ont obligé les Palestiniens à quitter leurs terres. Par ailleurs, le représentant dIsraël a insinué que les hommes peuvent faire lobjet déchanges. Cette idée déchanges d'habitants est risible, a-t-il déclaré. Lhomme est-il devenu une marchandise?, sest-il interrogé en indiquant que cest là la véritable logique israélienne. Il est fou de penser que les pays arabes qui possèdent le pétrole puissent assumer la responsabilité de la catastrophe dont Israël est à lorigine, a-t-il ajouté. Le représentant dIsraël aurait du faire référence aux allocutions de Chypre et de la France qui faisaient allusion au droit légitime du peuple palestinien, en particulier à leur droit au retour. Les Palestiniens refusent de rester à lextérieur et aimeraient retourner dans leurs villes et leurs villages, a-t-il expliqué en ajoutant que les Arabes les appuient dans leur droit au retour. Il est inadmissible de refuser ce droit et de faire habiter dautres personnes dans ces endroits. Cela signifie le refus dIsraël de parvenir à une solution juste et durable dans la région, a-t-il conclu.
COOPERATION INTERNATIONALE TOUCHANT LES UTILISATIONS PACIFIQUES DE LESPACE EXTRA- ATMOSPHERIQUE (Point 83)
M. JUAN EDUARDO EGUIGUREN (Chili) a indiqué que le Secrétariat a procédé à létude des incidences financières de la résolution. Il a expliqué que lors des consultations qui se sont tenues entre les membres de la Commission, les délégations se sont accordées sur un paragraphe 29 amendé. Dans ce contexte, il a demandé le report du vote sur la résolution concernant la coopération touchant les utilisations pacifiques de lespace extra-atmosphérique.
Question de procédure
M. FAYSSAL MEKDAD (République arabe syrienne) a indiqué que la date butoir pour les résolutions concernant les points 84 et 85 nétait pas satisfaisante. Il a demandé davantage de temps et a proposé la date du 2 novembre pour la soumission au Secrétariat de projets de résolutions sur ces points.
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