CD/203

LA COMMISSION DU DESARMEMENT ACHEVE LES TRAVAUX DE SA SESSION DE FOND DE 2000

7 juillet 2000


Communiqué de Presse
CD/203


LA COMMISSION DU DESARMEMENT ACHEVE LES TRAVAUX DE SA SESSION DE FOND DE 2000

20000707

La Commission du désarmement, organe délibérant spécialisé du mécanisme multilatéral des Nations Unies pour le désarmement, a achevé cet après-midi les travaux de sa session de fond pour l’an 2000. Elle a adopté son rapport final, tel qu’amendé oralement, qui sera transmis pour adoption à la cinquante-cinquième session de l’Assemblée générale. La version définitive du rapport sera publiée à la fin de la semaine prochaine.

La session de la Commission, qui avait commencé le 26 juillet, a été consacrée à l’examen des points relatifs aux voies et moyens de réaliser le désarmement nucléaire et aux mesures de confiance concrètes dans le domaine des armes classiques. Conformément à la pratique établie, ces deux questions constitueront l’ordre du jour de la Commission pour les deux prochaines années. La Commission a également constitué deux groupes de travail à cet effet.

Présidé par M. Yaw Odei Osei (Ghana) le Groupe de travail I sur les voies et moyens de réaliser le désarmement nucléaire, s’est appuyé au cours de ses travaux sur le document de travail du Président ainsi que sur les documents de travail présentés par la Chine, la France, au nom de l’Union européenne, par les Etats- Unis, et par le Bélarus, le Kazakhstan et l’Ukraine. Le document du Président reprend des exposés oraux et écrits de la Commission mais il ne reflète pas une position négociée et ne commande pas le consensus. La partie consacrée aux conclusions et recommandations sera mise au point au cours des sessions biennales suivantes du Groupe de travail.

Le Groupe de travail II, qui était présidé par Mme Gabriela Martinic (Argentine) et portait sur les mesures concrètes de confiance dans le domaine des armes classique, a examiné les documents de travail présentés par la Chine, l’Afrique du Sud, la Suisse, le Japon et par la France au nom de l’Union européenne et des Etats associés.

"Les intenses consultations qui ont eu lieu tout au long de la session jusqu’à hier soir témoignent bien de l’engagement de toutes les délégations ainsi que de l’importance et de la complexité des questions à l’ordre du jour", a fait observer le représentant de l’Algérie dans une déclaration de clôture. Si les travaux n’ont pas débouché sur un consensus, ils n’ont pas pour autant été infructueux. Il ne faut pas oublier de surcroît qu’il s’agit d’un processus évolutif et qu’il reste deux années pour parvenir à des résultats. La présente

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session aura permis d’identifier les zones où il faudra faire encore un effort pour rapprocher les plus points de vue qui, de l’avis de la délégation algérienne, ne sont pas aussi éloignés qu’il y paraît. Le représentant de la France a, lui aussi, insisté sur la complexité et le caractère très sensible des questions traitées par la Commission. Rejoint par son collègue de l’Egypte, il a estimé que les réflexions de la présente session représentent une bonne base de départ pour les deux années à venir.

La Commission était présidée par M. Javad Zarif, Ministre adjoint des affaires étrangères de la République islamique d'Iran. Les représentants de l’Arménie, du Guatemala, de l’Indonésie, du Luxembourg, de Monaco, de la Sierra Leone et du Venezuela assumaient les fonctions de Vice-Présidents. M. Samuel Omehou du Bénin a été élu au poste de Rapporteur.

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