LE CEDAW APPELLE LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DE MOLDOVA A ADOPTER LE PROJET DE LOI SUR L'EGALITE DES CHANCES
Communiqué de Presse
FEM/1109
LE CEDAW APPELLE LE GOUVERNEMENT DE LA REPUBLIQUE DE MOLDOVA A ADOPTER LE PROJET DE LOI SUR LEGALITE DES CHANCES
20000627« Le Gouvernement de la République de Moldova devra adopter rapidement le projet de loi sur légalité des chances qui contient la définition de la discrimination à légard des femmes », a déclaré, ce matin, Mme Hanna Beate Schöpp-Schilling, Experte de lAllemagne et Vice-Présidente du Comité sur lélimination de la discrimination à légard des femmes. Après avoir entendu les réponses de la délégation de la République de Moldova aux questions posées par les expertes du Comité sur son rapport initial, présenté le 21 juin dernier, Mme Schöpp-Schilling a rappelé que le Gouvernement moldave ne saurait se dispenser dadopter un mécanisme de surveillance pour lapplication des programmes de promotion de la femme ni délaborer de nouveaux mécanismes destinés à réaliser légalité entre les sexes. Elle a souligné la nécessité de nommer dans les meilleurs délais un Médiateur pour légalité des chances chargé de contrôler lapplication des mesures et des programmes du Gouvernement.
Répondant aux questions des expertes, Mme Anghelina Apostol, Vice-Ministre du travail, de la protection sociale et de la famille de la République de Moldova, a attiré leur attention sur lélaboration dune définition politique de la promotion de la femme et ladoption de mesures pour linstitution dune Commission des droits de la femme au sein du Gouvernement. Abordant la question de la violence à légard des femmes, elle a admis quil est regrettable que les femmes ne portent pas plus souvent plainte et que les autorités chargées de les entendre ne soient pas toujours bien formées. Elle a expliqué quil existe des lois destinées à protéger les femmes de la violence mais que leur mode détablissement des preuves est défavorable aux plaignantes. Au sujet du trafic et de lexploitation de la prostitution des femmes, Mme Apostol a déclaré que le Gouvernement a adopté, en 1999, un projet de loi interdisant la prostitution, le proxénétisme et la pornographie. Dans le cadre de la lutte contre la traite, le Ministère de lintérieur moldave a renforcé les contrôles frontaliers et sefforce didentifier les membres des réseaux de traite. Pour protéger les émigrants moldaves, qui sont majoritairement des femmes, le Gouvernement a conclu des traités dentraide avec les pays voisins de la République de Moldova ainsi que dautres pays de destination, notamment la Turquie.
Sur la question de la double journée de travail des femmes, Mme Schöpp-Schilling a estimé quil faut éduquer la nouvelle génération dhommes de façon à ce quils participent à égalité aux travaux ménagers. Avec des professeurs bien formés et sensibilisés aux questions sexospécifiques, on peut changer les mentalités sans investir de fortes sommes, a-t-elle souligné. De même, dans le domaine de léducation, en attendant une révision des manuels scolaires, sensibiliser les enseignants aux droits des femmes leur permettrait datténuer la portée des messages sexistes que contiennent actuellement ces manuels. Pour sa part, la représentante moldave a souligné les difficultés financières des pouvoirs publics mais aussi celles des parents qui entravent la scolarisation des enfants dans lenseignement primaire et secondaire. Elle a expliqué que les écoles maternelles accueillent 66 enfants pour 100 places car leur coût est trop élevé pour de nombreux parents. Elle a ajouté que les écoles des zones rurales doivent souvent fermer en hiver par manque de matériaux de chauffage.
Le Comité reprendra ses travaux vendredi 30 juin, à 15 heures.
EXAMEN DES RAPPORTS PRESENTES PAR LES ETATS PARTIES EN APPLICATION DE LARTICLE 18 DE LA CONVENTION SUR LELIMINATION DE TOUTES LES FORMES DE DISCRIMINATION A LEGARD DES FEMMES [4]
Suite de lexamen du rapport initial de la République de Moldova
Le Comité a examiné le rapport initial de la République de Moldova le 21 juin dernier (voir nos communiqués FEM/1103 et FEM/1104).
Réponses de lEtat partie
Mme ANGHELINA APOSTOL, Vice-Ministre du travail, de la protection sociale et de la famille de la République de Moldova, a souligné la volonté politique de son Gouvernement qui a signé plusieurs instruments internationaux relatifs aux droits de lhomme, y compris la Convention sur lélimination de toutes les formes de discrimination à légard des femmes. Précisant le Plan national daction adopté par son pays, elle a attiré lattention des expertes sur plusieurs points, notamment lélaboration dune définition politique de la promotion de la femme et ladoption de mesures pour linstitution dune Commission des droits de la femme au sein du Gouvernement. Cette Commission est, entre autres, chargée de lanalyse du projet de codification de légalité des sexes.
Abordant le rôle des ONG, Mme Apostol a insisté sur la collaboration avec le Gouvernement qui a permis la publication dun rapport conjoint sur la condition de la femme en République de Moldova. Nombre de manifestations et de séminaires sont également organisés conjointement. Le partenariat avec les ONG est un élément important de laction pour la promotion de la femme. Le Gouvernement tient les ONG informées des mesures quil prend pour réaliser légalité entre les sexes et les ONG coopèrent avec la Commission de la condition féminine du Gouvernement. Un observatoire de la femme et une base de données sur les ONG actives dans le domaine de la promotion de la femme ont également été établis conjointement. Elle a fait part de la collaboration entre les ONG et le Gouvernement qui sexerce également dans la lutte contre la violence, dans le domaine de la santé reproductive et de la santé de l'enfant. Ainsi plus de mille infirmières ont pu être spécialement formées aux problèmes spécifiques de la mère et de lenfant.
Sur la question de la réforme de la législation, la Vice-Ministre a indiqué que le Groupe des femmes parlementaires a déjà obtenu la révision de plusieurs lois qui comportaient des dispositions discriminatoires, notamment la loi régissant les régimes de retraite. Les amendements proposés visaient à inclure la période pendant laquelle la femme avait gardé ses enfants (2 ans maximum) aux années de travail prises en compte pour établir le montant des retraites. Reconnaissant que les femmes de la République de Moldova consacrent aux travaux ménagers entre 3 heures et demi, pour les femmes urbaines, et quatre heures, pour les femmes rurales, par jour, et 5 à 6 heures le week-end, la Vice-Ministre a expliqué que son Gouvernement nest pas en mesure dapporter un soutien financier à ces femmes pour quelles puissent acheter les appareils ménagers qui leur permettraient de consacrer moins de temps aux tâches domestiques. En effet, les ressources du Gouvernement sont actuellement absorbées par le paiement des arriérés de salaires et de retraites. Elle sest félicitée de ce que son Gouvernement était parvenu à éponger ses arriérés de pensions et de salaires, ce qui lui permettra sans doute de dégager des ressources pour dautres postes, notamment des mesures daide aux femmes.
Répondant aux questions sur les prestations sociales versées aux femmes, la Vice-Ministre a expliqué que le fonctionnement du congé maternité qui est 10 jours avant la naissance et de 56 jours après. Il peut être étendu à 70 jours en cas de complications et est payé à 100% du salaire moyen. Les femmes qui ne travaillent pas ne bénéficient pas de cette indemnisation, mais elles reçoivent des allocations. Les femmes qui choisissent de garder leurs enfants à temps partiel pendant les 18 mois qui suivent la naissance touchent une allocation qui sélève à 1,9% du salaire moyen. Si elles élèvent leurs enfants jusquà lâge de 16 ans et que lenfant fréquente une école publique, la mère continue de toucher une indemnité calculée en fonction des revenus de la famille. Les femmes célibataires ont un régime différent suivant que le père ait ou non reconnu lenfant. Si le père a reconnu lenfant, la femme peut, en sadressant aux tribunaux si cest nécessaire, exiger que le père de lenfant verse une pension alimentaire. Si le père na pas reconnu lenfant, la femme célibataire peut percevoir lallocation versée aux mères célibataires qui est indexée sur le revenu de la famille. Cette allocation continue dêtre versée à la mère tant que lenfant est scolarisée dans le système public. La Vice-Ministre a ensuite fait part des modifications de la loi visant à accorder les mêmes prestations et congé maternité aux femmes qui sont inscrites au chômage.
Pour ce qui est des mesures temporaires spéciales visant à instaurer légalité de fait entre les hommes et les femmes recommandées par la Convention, la Vice-Ministre a fait part de son intention dinformer son Gouvernement de la nécessité dadopter des mesures temporaires spéciales. Sur la question du crédit, par exemple, les femmes ne sont pas en mesure de se prévaloir des dispositions égalitaires de la loi sur laccès au crédit. De même les lois sur les partis politiques les obligent à respecter légalité entre les sexes, mais il serait judicieux détablir des quotas. La Vice-Ministre a ajouté que jusquà présent, les députés nont pu se mettre daccord sur cette question. En ce qui concerne les mesures adoptées pour lutter contre les stéréotypes, elle a détaillé laction des ONG, et particulièrement du Forum des ONG qui organise des séminaires pour les femmes et travaille également dans les petites localités du territoire. Elle a cité le projet dédition régulière dun recueil destiné à informer les femmes de leurs droits.
Abordant la question de la violence à légard des femmes, elle a regretté que les femmes ne portent pas plus souvent plainte et que les autorités chargées de les entendre ne sont pas toujours bien formées. Expliquant quil existe des lois destinées à protéger les femmes de ce type de violence mais que leur règle de preuve sont défavorables à la femme, la Vice-Ministre a reconnu quil fallait que son Gouvernement soit plus actif dans ce domaine.
Pour ce qui est des mesures prises par la République de Moldova pour supprimer le trafic et lexploitation de la prostitution des femmes, Mme Apostol a déclaré que les crimes de ce type sont liés aux difficultés économiques du pays, à linflation, au chômage et à labsence de structures appuyant les parents dans léducation des enfants. Les efforts pour lutter contre ce mal social ont abouti à ladoption, en 1999, dun projet de loi interdisant la prostitution, le proxénétisme, la pornographie et la violence. La représentante a notamment indiqué quen 1999, 398 cas de prostitution ont fait lobjet dune procédure judiciaire.
Le Gouvernement moldave semploie également à mettre fin à la propagande en faveur de la pornographie. Il a notamment saisi des cassettes vidéo ainsi que des publications à caractère pornographique et engagé des poursuites contre les personnes qui les avaient diffusées. Une section de la police est chargée didentifier les personnes qui recrutent des femmes dans des réseaux de prostitution sous prétexte de leur fournir un emploi à létranger. Les contrôles frontaliers ont été renforcés et le flux des personnes fait lobjet dune surveillance accrue, notamment de la part du Ministère de lintérieur. A ce propos, la représentante a souligné que les citoyens moldaves qui se trouvent actuellement à létranger ne sont pas tous engagés dans de telles pratiques. Elle a ajouté que les émigrants moldaves sont majoritairement des femmes qui ne reçoivent aucune assistance sanitaire et sociale. Pour protéger les émigrants moldaves, des traités dentraide ont été conclus avec les pays voisins de la République de Moldova et avec dautres pays de destination. La représentante a indiqué que le nombre denlèvements denfants a diminué et est passé de 17 en 1998 à 4 enlèvements en 2000. On ne sait pas si ces enfants sont enlevés à des fins dexploitation sexuelle.
Au sujet de lélimination de la discrimination à légard des femmes dans la vie politique et publique du pays, la représentante a expliqué que les problèmes de représentation des femmes au sein des syndicats ne dépendent en aucun cas de laction du Gouvernement. Elle a déclaré que le dialogue entre les syndicats et le Gouvernement se déroule sous la forme de grèves. Etant donné que les syndicats résistent aux réformes que le Gouvernement tente dinstaurer, les femmes moldaves devraient plutôt se tourner vers les organisations non gouvernementales, a-t-elle estimé.
Dans le domaine de léducation, et particulièrement de celle des minorités, la représentante a indiqué quil existe 1 489 établissements secondaires dans le pays dont 1116 sont de langue moldave, 266 dispensent un enseignement en russe et un certain nombre dautres utilisent lhébreu ou dautres langues déducation, notamment lukrainien et le bulgare. Selon larticle 5 de la Constitution, a-t-elle expliqué, léducation est gratuite à tous les niveaux. Cependant, les établissements denseignement privés se multiplient. En 1990, 100% des élèves étaient scolarisés dans des écoles publiques alors quen 1999, 1,4% dentre eux étaient scolarisés dans le secteur privé. Au niveau de léducation supérieure, lenseignement reste gratuit et les étudiants les plus brillants reçoivent une bourse détude. En ce qui concerne lélimination des stéréotypes des manuels scolaires, Mme Apostol a indiqué que les élèves utilisent des manuels scolaires provenant du pays de leur langue détude, par exemple des manuels roumains. Il nest donc pas possible den éliminer les messages sexistes. Pour ce qui est de léducation primaire, Mme Apostol a signalé que les écoles maternelles accueillent 66 enfants pour 100 places car leur coût est assez élevé et les parents préfèrent ne pas y inscrire leur enfant. La représentante a estimé quil peut néanmoins être bénéfique à lenfant de rester à la maison avec ses proches, à condition que ceux-ci aient reçu une instruction. En tout état de cause, il revient moins cher à la famille quun des parents reste à la maison plutôt que denvoyer ses enfants à la maternelle.
Dans le domaine des soins de santé, la représentante a indiqué que la prophylaxie des maladies vénériennes est notamment assurée par les sections de planification familiale des hôpitaux mais aussi par des cours déducation sexuelle dans les lycées. Faute de moyens, les enseignements sur la santé reproductive nont pas encore démarré. Elle a ajouté que le taux de prévalence de la syphilis a été très élevé ces dernières années, ainsi que celui de la blennorragie. Le nombre des avortements a également baissé ainsi que le taux de la mortalité maternelle.
Presque tous les articles de la Constitution et du Code de la famille stipulent que les femmes et les hommes sont égaux dans le mariage. Le projet de loi sur la famille prévoit que lâge du mariage est de 18 ans pour les hommes et de 16 ans pour les femmes. Dans des circonstances exceptionnelles, lâge du mariage des femmes peut être avancé de deux ans. Cest notamment possible lorsquune mineure a eu un enfant, afin de faciliter lenregistrement de lenfant au registre détat civil.
La représentante a reconnu les problèmes particuliers qui se posent aux femmes rurales et le rôle important que ces femmes jouent dans la survie économique de leur famille. Elle a évoqué le problème de la scolarisation des enfants dans les zones rurales en indiquant que les écoles doivent généralement fermer lhiver par manque de matériaux de chauffage. Dans ce cas, lannée scolaire se prolonge en été.
Prenant la parole en sa qualité de Vice-Présidente du Comité, Mme HANNA BEATE SCHOPP-SCHILLING, experte de lAllemagne, a noté avec satisfaction la franchise avec laquelle la Vice-Ministre a répondu aux questions des expertes. Elle a noté les explications qui ont été fournies sur les particularités de la période de transition que traverse le pays et les problèmes spécifiques posés par les discriminations héritées du passé. Toutefois, elle a insisté sur le fait que le Gouvernement doit veiller à ce que les difficultés économiques ne pèsent pas plus lourdement sur les femmes et a estimé quil importe de mobiliser les femmes de la République de Moldova quelle a jugé très éduquées.
Se félicitant du travail important effectué par les ONG, Mme Schopp- Schilling a toutefois rappelé que le Gouvernement moldave ne saurait se dispenser dadopter un mécanisme de surveillance pour lapplication des programmes ni délaborer de nouveaux mécanismes destinés à réaliser légalité entre les sexes. Elle a demandé au Gouvernement dadopter rapidement le projet de loi en cours dexamen portant sur légalité des chances qui contient la définition de la discrimination à légard des femmes. Elle a demandé que le Gouvernement prenne aussi des mesures pour lutter contre la violence à légard des femmes, notamment dans les foyers, et contre les discriminations dans le domaine de lemploi. Il importe que le Gouvernement adopte des mesures temporaires spéciales pour surmonter les discriminations de longue date et subsistantes, a-t-elle déclaré en insistant sur la nécessité dencourager positivement la participation des femmes à la vie politique et publique du pays et dattirer plus de femmes dans ladministration.
Des buts numériques et des échéanciers devraient également appliqués dans le domaine de léducation pour inciter les femmes à poursuivre leurs études et des carrières scientifiques, a estimé Mme Schopp-Schilling en précisant que quil sagit de mesures de sensibilisation qui ne demandent pas dinvestissements très lourds. Elle a toutefois souligné la nécessité de nommer rapidement un Médiateur pour légalité des chances chargé de contrôler lapplication des mesures et des programmes du Gouvernement. Revenant sur la question de la double journée de travail des femmes, Mme Schopp-Schilling a estimé quil faut éduquer les hommes des jeunes générations de façon à ce quils participent à égalité aux travaux ménagers. Il sera sans doute plus difficile de changer les générations plus âgées, mais avec des professeurs bien formés et sensibilisés aux questions sexospécifiques, on peut agir sur les hommes plus jeunes sans que le Gouvernement ait à investir de lourdes somme pour aider les femmes à séquiper dappareils électroménagers.
Revenant sur la question des prestations familiales accordées aux femmes qui choisissent de rester au foyer pour élever leurs enfants, Mme Schopp-Schilling a estimé que ces mesures héritées dune économie planifiée pourraient à long terme savérer défavorables aux femmes dans une économie de marché. En effet, de telles mesures pourraient inciter les employeurs à ne pas employer de femmes sous prétexte quelles ne prendraient pas leur carrière au sérieux et pourraient décider quil est plus avantageux délever ses enfants en restant au foyer. Elle a ensuite appelé le Gouvernement à revoir la législation concernant la violence contre les femmes et à sensibiliser la population sur le fait quil sagit dun crime. Dans le domaine de la traite des femmes, Mme Schopp-Schilling a recommandé que le pays renforce sa coopération avec les pays qui reçoivent les victimes de la traite et a insisté sur le fait que le Gouvernement doit renforcer sa politique de réintégration et de réhabilitation des femmes qui sont renvoyées en République de Moldova.
Dans le domaine de léducation, Mme Schopp-Schilling a regretté que de nombreuses familles ne puissent que payer la scolarisation de leurs enfants dans les écoles maternelles. Elle a estimé quil sagit dun problème pouvant devenir sérieux et a recommandé que le Gouvernement suive son évolution avec attention. Reconnaissant les difficultés que le Gouvernement rencontre pour maintenir le système de soins gratuits, elle lui a demandé instamment de sefforcer de maintenir la gratuité des soins. Elle a recommandé que des mesures soient prises pour mettre laccent sur la santé des femmes durant toute leur vie. Il importerait aussi de réduire lavortement et daméliorer la planification familiale. Il convient de garder tous ces objectifs à lesprit même si les difficultés financières et économiques retardent leur réalisation, a-t-elle souligné, avant dencourager la République de Moldova à combiner ses deuxième et troisième rapports qui sont dus en mai 2003. Elle a encouragé la République de Moldova à continuer son partenariat avec les ONG et à ratifier sans délai le Protocole facultatif à la Convention ainsi que lamendement à larticle 20 qui porte sur la durée des sessions du Comité.
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