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SOC/4512

FAUTE D'UN CONSENSUS, LA COMMISSION POURSUIT SES NEGOCIATIONS SUR LES CONCLUSIONS QU'ELLE SOUMETTRA A LA SESSION COPENHAGUE E 5

7 mars 2000


Communiqué de Presse
SOC/4512


FAUTE D’UN CONSENSUS, LA COMMISSION POURSUIT SES NEGOCIATIONS SUR LES CONCLUSIONS QU’ELLE SOUMETTRA A LA SESSION COPENHAGUE + 5

20000307

Faute d’un consensus sur le texte qu’elle entend soumettre, en tant que contribution à la réunion «Copenhague + 5», la Commission du développement social a décidé de tenir une dernière réunion le lundi 13 mars prochain pour terminer les travaux de sa session annuelle. Le Vice-Président de la Commission, M. Luis Fernando Carranza-Cifuentes (Guatemala), a expliqué qu’en dépit de négociations intenses et complexes, les délégations n’avaient pas pu aboutir à un accord sur le texte d’une dizaine de pages qui dresse le bilan de la mise en œuvre des engagements pris à Copenhague lors du Sommet mondial pour le développement social, sous forme de conclusions concertées. Quatre paragraphes du document officieux (28, 37, 38 et 39) doivent encore être examinés. Ces paragraphes portent sur les mesures économiques unilatérales, le respect des engagements en matière d’aide publique au développement et la mise en œuvre de l’initiative 20/20, ainsi que sur la question de la dette des pays en développement. M. Carranza-Cifuentes a indiqué la volonté des délégations de poursuivre les contacts en vue de parvenir à un consensus sur tout le texte.

En prévision de la session extraordinaire que tiendra l’Assemblée générale du 26 au 30 juin prochains à Genève, la Commission avait choisi d’examiner en priorité les contributions qu’elle peut apporter à l’examen global de la mise en œuvre des résultats du Sommet de Copenhague. Mais, malgré de longues négociations, elle n’était pas parvenue à un accord sur le texte le 17 février dernier, date initiale de la clôture de sa session. A sa demande, le Conseil économique et social a autorisé, le 28 février, une reprise de session d’une journée.

Prenant la parole au nom de l’Union européenne, la représentante du Portugal a regretté la situation actuelle et lancé un appel aux délégations pour que le projet de conclusions concertées soit rapidement adopté par consensus. Pour l’Union européenne, le projet de texte constitue, dans son état actuel, un bon compromis. Les représentants de l’Algérie, du Nigéria (au nom du Groupe des 77), de Cuba et des Etats-Unis ont, eux aussi, souligné l’importance d’adopter un texte consensuel le plus rapidement possible, le représentant du Nigéria faisant d’ailleurs observer que mettre le texte aux voix en réduirait considérablement la portée. La représentante de l’Algérie a cependant admis qu’il serait très difficile de parvenir à un compromis car les propositions, dans leur état actuel, ne reflètent pas les positions de toutes les délégations. Le même avis a été exprimé par le représentant de Cuba qui a déclaré que les paragraphes encore en suspens ne respectent pas l’objet et la lettre du Sommet de Copenhague.

M. Didier Le Bret (France), Vice-Président de la Commission, qui présidait la réunion, a salué la volonté commune de parvenir à un texte agréé. Il a estimé que le document était bien fait et rendait compte sans complaisance de ce qui a été réalisé depuis le Sommet. Il serait donc regrettable de ne pas parvenir à un consensus. Le Vice-Président a appelé les délégations à reprendre les négociations sans tarder. Il a précisé que la Commission disposait encore d’une demi-journée pour clôturer ses travaux et proposé la date butoir du lundi 13 mars prochain pour la dernière réunion de la session.

La date de la prochaine réunion de la Commission sera confirmée dans le Journal.

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