L'ASSEMBLEE SE FELICITERAIT DES EFFORTS QUE FAIT LE SECRETAIRE GENERAL POUR ENRICHIR LE SITE WEB DE L'ORGANISATION DANS TOUTES LES LANGUES OFFICIELLES
Communiqué de Presse
CPSD/187
L'ASSEMBLEE SE FELICITERAIT DES EFFORTS QUE FAIT LE SECRETAIRE GENERAL POUR ENRICHIR LE SITE WEB DE L'ORGANISATION DANS TOUTES LES LANGUES OFFICIELLES
19991118La Quatrième Commission achève ses travaux et elle adopte sans vote trois projets de texte relatifs à l'information
La Quatrième Commission a terminé, cet après-midi, l'examen des questions relatives à l'information, et a ainsi achevé ses travaux. Elle a également adopté sans vote deux projets de résolution et un projet de décision.
Aux termes du projet de résolution relatif à la politique et aux activités de l'Organisation des Nations Unies en matière d'information, l'Assemblée générale soulignerait que la réorientation du Département de l'information devrait avoir pour effet de maintenir et d'améliorer les activités qu'il consacre aux domaines présentant un intérêt particulier pour les pays en développement et de concourir à combler le fossé existant entre pays en développement et pays développés dans le domaine de l'information et de la communication. L'Assemblée générale se féliciterait des efforts que fait le Secrétaire général pour développer et améliorer le site Web de l'Organisation dans toutes les langues officielles de l'Organisation, et le prierait de poursuivre ses efforts et de continuer à élaborer des propositions en vue de leur examen par le Comité de l'information à sa prochaine session, en visant une parité modulaire entre les différentes langues officielles et en soulignant que cet objectif devrait être atteint d'une manière économique et en privilégiant le contenu textuel.
La Quatrième Commission a également adopté un projet de résolution portant sur l'information au service de l'humanité et un projet de décision par lequel l'Assemblée générale déciderait de porter de 93 à 95 le nombre des Membres du Comité de l'information.
M. Mohamed Satar, Secrétaire de la Quatrième Commission a informé les délégations des incidences financières de ces projets de résolution.
La Commission a également achevé son débat sur les questions relatives à l'information. A cette occasion, les délégations suivantes ont pris la parole: Brésil; République unie de Tanzanie; République de Corée; Roumanie; Ethiopie; Libéria; République arabe syrienne; Cameroun; Fédération de Russie; Ukraine; Malaisie; Etats-Unis et Indonésie.
En outre, M. Kensaku Hogen, Secrétaire général adjoint à l'information, a pris la parole pour répondre à certaines questions posées par les délégations au cours du débat sur les questions relatives à l'information.
En fin de séance, M. Sotirios Zakheos (Chypre), Président de la Quatrième Commission, a fait le point sur les travaux de cette session. Il a également informé les délégations que les rapports de la Quatrième Commission seront examinés par l'Assemblée générale le 6 décembre 1999 à 15 heures et que la réunion relative aux annonces de contributions à l'Office de secours et de travaux pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) se tiendra le 8 décembre 1999 à 10 heures.
Les représentants de l'Algérie, au nom du Groupe des Etats africains; du Vietnam, au nom du Groupe des Etats d'Asie, et de la Croatie, au nom du Groupe des Etats d'Europe de l'Est se sont félicités de la bonne marche des travaux de la Commission au cours de cette session.
QUESTIONS RELATIVES A L'INFORMATION (point 91)
Adoption sans vote de deux projets de résolution et du projet de décision contenus dans le rapport du Comité de l'information sur les travaux de sa vingt et unième session:
Aux termes du projet de résolution A intitulé l'information au service de l'humanité, l'Assemblée générale demanderait instamment que tous les pays, le système des Nations Unies dans son ensemble et tous les autres intéressés coopèrent et agissent de manière concertée afin d'atténuer les disparités dans la façon dont l'information circule à tous les niveaux, en fournissant une assistance accrue pour développer les infrastructures et les capacités de communication dans les pays en développement, afin de leur permettre, ainsi qu'à leurs médias publics, privés ou autres, d'élaborer librement et indépendamment leurs propres politiques d'information et de communication et à assurer la libre circulation de l'information à tous les niveaux.
L'Assemblée générale demanderait en outre que tous les pays, le système des Nations Unies dans son ensemble et tous les autres intéressés fassent en sorte que tous les journalistes puissent travailler librement et efficacement, aident à poursuivre et renforcer les programmes de formation pratique destinés aux journalistes des organes de presse des pays en développement, épaulent l'action régionale et les efforts de coopération que les pays en développement font conjointement et avec les pays développés pour améliorer leur capacité de communication, l'infrastructure de leurs médias et leurs techniques de communication, notamment en matière de formation et de diffusion de l'information. L'Assemblée générale leur demanderait aussi de s'efforcer de fournir aux pays en développement et à leurs médias, en complément de la coopération bilatérale, tout l'appui et toute l'aide possibles, compte dûment tenu de leurs intérêts et de leurs besoins dans le domaine de l'information. Elle demanderait instamment que tous les pays, le système des Nations Unies et les autres intéressés appuient sans réserve le Programme international pour le développement de la communication institué par l'Organisation pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), qui devrait soutenir les médias publics aussi bien que privés.
Aux termes du projet de résolution B relatif à la politique et aux activités de l'Organisation des Nations Unies en matière d'information, l'Assemblée générale soulignerait que la réorientation du Département de l'information devrait avoir pour effet de maintenir et d'améliorer les activités qu'il consacre aux domaines présentant un intérêt particulier pour les pays en développement et, le cas échéant, d'autres pays ayant des besoins spéciaux, y compris les pays en transition, et de concourir à combler le fossé existant entre pays en développement et pays développés dans le domaine de l'information et de la communication. L'Assemblée soulignerait notamment que toutes les publications du Département de l'information doivent répondre à un besoin précis, ne pas faire double emploi avec d'autres publications du système des Nations Unies et être produites aux moindres frais. Elle noterait aussi avec satisfaction les efforts que fait le Secrétaire général pour orienter la Bibliothèque Dag Hammarskjöld dans le sens d'une bibliothèque virtuelle et parallèlement, le prierait d'enrichir le fonds de livres et de revues de la Bibliothèque, notamment en acquérant des livres et des revues sur des questions intéressant la paix et la sécurité ainsi que le développement, afin qu'elle continue d'être une source d'information largement accessible sur l'ONU et ses activités.
L'Assemblée noterait avec préoccupation que, si le regroupement de centres d'informations et de bureaux du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) dans des locaux communs a permis de donner une image plus unifiée de l'ONU, l'intégration des centres d'informations à des bureaux du PNUD s'est en général soldé par un niveau d'exécution des programmes moins élevé et une gamme d'activités moins étendue. Le regroupement dans des locaux communs a souvent abouti à des frais d'exploitation plus élevés et à des problèmes d'effectifs et de direction. Pour une large part, la politique d'intégration n'a pas atteint, dans tous les cas, les objectifs annoncés qui étaient de réduire les coûts et d'accroître l'efficacité. L'Assemblée générale prierait le Secrétaire général d'examiner le fonctionnement des centres intégrés et de présenter des recommandations en étroite collaboration avec les gouvernements hôtes.
L'Assemblée générale exprimerait également son plein appui pour une diffusion large et rapide, avec exactitude et impartialité, des informations sur les activités de l'ONU par la poursuite et l'amélioration de la diffusion des communiqués de presse. Elle soulignerait l'importance qu'il y a à ce que ces communiqués soient publiés dans toutes les langues officielles de l'ONU et prierait ses autres organes pertinents d'examiner cette question comme il se doit. Pour le Comité, l'Assemblée devrait aussi encourager la mise à disposition des programmes de radio des Nations Unies en plus grand nombre, et dans toutes les langues disponibles sur le site Web de l'ONU sur l'Internet. A ce propos, l'Assemblée générale prierait le Département de l'information de commencer dès que possible à exécuter le projet pilote relatif à une station de radio internationale de l'ONU, notamment en prenant contact avec les Etats Membres intéressés et les institutions spécialisées afin d'obtenir l'aide nécessaire à la réussite du projet.
L'Assemblée générale se féliciterait, s'agissant du rapport du Secrétaire général sur le développement, la mise à jour et l'enrichissement continus du site Web de l'Organisation et de son rapport sur le développement, la mise à jour et l'enrichissement en plusieurs langues du site Web de l'Organisation, des efforts que fait le Secrétaire général pour développer et améliorer le site Web de l'Organisation dans toutes les langues officielles de l'Organisation, et le prierait de poursuivre ses efforts et de continuer à élaborer des propositions en vue de leur examen par le Comité de l'information à sa prochaine session, en visant une parité modulaire entre les différentes langues officielles et en soulignant que cet objectif devrait être atteint d'une manière économique et en privilégiant le contenu textuel.
En outre, l'Assemblée générale constaterait avec satisfaction que le Département exécute un programme à l'attention des journalistes de la radio et de la presse écrite des pays en développement et des pays en transition, et demander que le programme soit encore élargi afin d'accueillir un plus grand nombre de stagiaires des pays en développement.
Aux termes du projet de décision relatif à l'augmentation du nombre des membres du Comité de l'information, l'Assemblée générale déciderait de porter de 93 à 95 le nombre des Membres du Comité de l'information et de nommer le Libéria et le Mozambique membres du Comité.
Explication de position
La représentante des Etats-Unis a regretté de ne pouvoir se joindre au consensus sur le projet de résolution B compte tenu des incidences budgétaires de la proposition C3 relative à l'enrichissement des sites Web des Nations Unies dans les différentes langues officielles.
Débat
M. MARCOS PRADO TROYJO (Brésil) a déclaré, concernant l'intégration des centres d'information des Nations Unies aux bureaux du PNUD, que la position de la délégation brésilienne rejoint celle du Secrétaire général qui vise à l'examen de ce problème au cas par cas, en tenant compte des opinions des pays hôtes et de la nécessaire autonomie dont ont besoin les centres d'information pour l'accomplissement de leurs fonctions. Il a déclaré, par ailleurs, que le Brésil attache une grande importance à l'utilisation des moyens traditionnels de communication, notamment la radio, pour la diffusion du message des Nations Unies. A cet égard, le Brésil se félicite de la signature d'un accord entre le Réseau public national brésilien et la Radio des Nations Unies qui permet à l'information, diffusée en portugais de toucher un grand nombre d'auditeurs au Brésil grâce à un réseau de réception qui approche près de 2000 stations de radio à travers le pays. Le représentant a souligné que, grâce à cet accord, l'information est également diffusée en Afrique lusophone et en Europe.
Il convient par ailleurs de souligner que la communauté internationale fait d'importants efforts pour introduire les nouvelles technologies, et notamment l'Internet, dans le but d'amplifier l'audience du message des Nations Unies. La délégation se félicite des efforts du Département de l'information pour enrichir et faciliter l'accès du site Web de l'Organisation ainsi que pour avoir réalisé des pages dédiées aux relations de l'ONU avec la société civile et le monde des affaires. Concernant le contenu du site Web, le représentant a exprimé le souhait d'y voir plus d'informations relatives aux traités et aux accords internationaux ainsi que les résolutions et les discours. Il a par ailleurs invité le Comité de l'information à mener une réflexion dans les années à venir sur la substance même de l'information, en
particulier au moment où l'image publique des Nations Unies est remise en question. Le monde est un monde meilleur là où les Nations Unies sont actives et fortes : il convient de trouver les moyens de diffuser cette notion, a-t-il conclu.
M. ANDY MWANDEMBWA (République unie de Tanzanie) a exprimé le soutien de sa délégation à la déclaration du Groupe des 77 et de la Chine faite par le Guyana. Il a ensuite déclaré que les mécanismes de la mondialisation rendaient absurde l'usage par certains pays de technologies d'information totalement obsolètes et démodées, alors qu'une autre partie du monde vivait à l'ère des technologies de communication les plus avancées. Le fossé qui sépare ces deux pôles doit être comblé si les deux parties veulent donner une chance de réussite au développement, a continué le représentant. Comme leurs partenaires développés, les pays en développement devraient en effet être capables de pratiquer le commerce électronique et l'entreprenariat virtuel, et de mettre l'ordinateur et la technologie au service de l'éducation et de la rupture de l'isolement des zones rurales.
Concernant la question de l'intégration des centres d'information des Nations Unies aux représentations du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) sur le terrain, la Tanzanie préfère qu'elle se fasse de manière sélective, les conditions matérielles étant différentes d'un pays à l'autre. Ne pas respecter les réalités matérielles pourrait être une menace à l'efficacité des centres, a indiqué le représentant, qui a souhaité plus de consultations entre l'ONU et les pays accueillant des centres d'information sur la question. Bien que le processus d'intégration proposé puisse contribuer à renforcer l'avantage d'une image unifiée et cohérente de l'ONU sur le terrain et permettre des économies d'échelle, la délégation tanzanienne pense que le manque de ressources adéquates pourrait le menacer. Nous attachons d'autre part, a dit M. Mwandembwa, beaucoup d'importance au renforcement des capacités humaines dans le domaine de l'information et des communications en ce qui concerne les pays en développement, et l'ONU devrait répondre aux soucis que se font ces pays concernant les technologies de l'information qui évoluent très vite.
M. MOON TAE-YOUNG (République de Corée) pense que le nouveau millénaire sera certainement l'ère de l'information. Il appartient aux Nations Unies de s'adapter rapidement aux évolutions technologiques en matière de communication et d'information et d'en tirer profit pour sensibiliser davantage l'opinion mondiale à son rôle et ses activités. En effet, dans une certaine mesure, le succès des activités de l'ONU dépend du degré de conscience du grand public. Dans ce contexte, les initiatives récentes prises en ce sens par le Secrétariat et le Département de l'information sont encourageantes, notamment la promulgation des " directives relatives aux médias" par le Secrétaire général. M. Tae-Young a également souligné le rôle du Département pour ce qui est de la diffusion de l'information sur les activités de l'Organisation, rôle dont il s'est bien acquitté en dépit des contraintes financières et en ressources humaines. Dans ce contexte, la République de Corée accueille favorablement les efforts déployés par le Département pour l'enrichissement du site Web de l'Organisation ainsi que pour la mise en place de nouveaux canaux de communication au niveau des pays et des régions. Elle accueille également favorablement l'inauguration du "Centre de nouvelles" des Nations Unies sur le Web, insistant sur le rôle important que l'Internet peut jouer pour la promotion d'une image positive de l'ONU à l'échelle mondiale.
En ce qui concerne la parité linguistique sur le site Web des Nations Unies, la République de Corée est consciente de l'importance qu'il y a à permettre l'accès le plus large possible aux informations, et soutient le projet de résolution B qui porte entre autres sur ce point. Le délégué a toutefois tenu à souligner les difficultés d'accès à l'Internet que connaissent encore de nombreux pays, et a affirmé que la communauté internationale ne doit ménager aucun effort pour réduire l'écart technologique entre pays développés et pays en développement. Parallèlement, le Département de l'information doit continuer à recourir aux médias traditionnels qui restent indispensables pour toucher de larges parties de l'audience internationale. A cet égard, la République de Corée espère que le projet pilote pour renforcer la capacité de radiodiffusion des Nations Unies sera lancé au cours de l'année prochaine.
Mme ALEXANDRINA RUSU (Roumanie) a déclaré que son pays attache une grande importance aux activités des Nations Unies dans le domaine de l'information, car elles ont la capacité de susciter l'intérêt et le soutien des gouvernements et de la société civile partout dans le monde en faveur de la promotion des objectifs de la paix, du développement et des droits de l'homme, qui sont inscrits dans la Charte des Nations Unies. La Roumanie, a poursuivi la représentante, pense qu'une consolidation des activités du Département de l'information est nécessaire pour mieux répondre aux attentes des Etats Membres et de leurs peuples en matière de politiques et de programmes de communication et d'information, et ainsi refléter avec force et motivation les décisions et les actions prises par l'Organisation devant les événements mondiaux.
Notre pays encourage les activités de dissémination de l'information par les centres d'information des Nations Unies, comme celui de Bucarest, et leur collaboration avec les gouvernements, les médias de masse, les institutions d'éducation, les ONG et la communauté des affaires. Nous pensons aussi que les allocations budgétaires consacrées à la création de nouveaux centres ne devrait se faire qu'après avoir tenu compte des besoins financiers des centres existants. Au vu de l'expérience acquise par le centre de Bucarest, nous estimons que le moment est venu de réexaminer ses conditions de fonctionnement. Nous sommes, et nous le répétons, pour le respect de l'autonomie de fonctionnement de tous les centres d'information, et nous soutenons par conséquence les termes du projet de résolution soumis dans le cadre de l'examen du point 91 de notre ordre du jour.
M. MEHERET GETAHOUN (Ethiopie) a abordé la question de l'intégration des centres d'information aux bureaux du PNUD en espérant que les revers identifiés dans le rapport du Secrétaire général ne compromettront pas les flux d'informations. Il a appelé à des mesures pratiques pour établir l'équilibre entre les soucis de la rentabilité et d'efficacité lors de l'exercice d'intégration. Les centres d'information sont, pour le représentant, l'instrument clé qui permet aux Nations Unies de toucher la communauté mondiale dans son ensemble. Ces centres, a-t-il insisté, jouent un rôle crucial dans la diffusion d'informations dans les "régions les plus reculées du globe" et sensibilisent ainsi l'opinion publique aux questions de développement social, de l'élimination de la pauvreté, de l'éducation, de l'environnement ou encore de la paix et de la sécurité. Le représentant a souhaité que le Département de l'information aide les pays en développement dans leurs efforts pour améliorer leur capacité d'information afin d'assurer une sensibilisation équilibrée aux activités des Nations Unies. Dans le même ordre d'idées, le représentant s'est félicité de l'initiative du Département de fournir des cours de formation aux journalistes de la presse et de la radio des pays en développement et il a souhaité le développement de ces programmes. Mettant l'accent sur le rôle toujours réel des médias traditionnels, dans le contexte des nouvelles technologies de l'information, le représentant a appuyé la mise en oeuvre du projet pilote de radio visant "à fournir une couverture médiatique aux régions où les six langues officielles des Nations Unies sont utilisées", en ayant recours aux systèmes de radio les plus performants dans les pays visés. Conscient des bénéfices qui peuvent découler d'un renforcement de l'infrastructure des communications, le représentant a affirmé que les pays en développement accueilleraient avec satisfaction toute contribution des Nations Unies, en collaboration avec les institutions spécialisées, au renforcement de leur capacité d'information. Le représentant a lancé un appel similaire aux pays développés, en particulier en ce qui concerne le transfert des technologies. Il a conclu en appelant le Département de l'information à plus d'impartialité dans le flux d'informations et à plus d'équité dans sa diffusion.
Mme NEH DUKULY-TOLBERT (Libéria) s'est associée à la déclaration faite au nom du Groupe des 77 et de la Chine. Le Gouvernement du Libéria considère que, pour que les pays en développement puissent être compétitifs en cette ère électronique caractérisée par la mondialisation, il est impératif qu'ils développent leurs infrastructures dans les domaines de l'information et de la communication. A cet égard, les Nations Unies doivent jouer un rôle important afin de réduire l'écart technologique qui existe entre le Nord et le Sud. Il est encourageant de constater que le Département de l'information collabore avec les gouvernements nationaux dans le cadre de la formation de journalistes. Toutefois, le Libéria demande aux Nations Unies de rétablir le centre d'information des Nations Unies à Monravia qui joue un rôle crucial en informant des peuples de leurs droits et responsabilités en cette ère de mondialisation. Les activités des centres d'information des Nations Unies s'inscrivent dans ce contexte. Dans le cas du Libéria, ce centre permettrait de soutenir les efforts du Gouvernement en vue de la réconciliation nationale, de la réintégration des réfugiés, du maintien de la paix et de la gouvernance démocratique, tout en permettant au peuple du Libéria d'apprendre davantage sur le rôle et les activités de l'ONU. En outre la représentante a remercié le Comité de l'information d'avoir accepté le Libéria en tant que son 95ème membre. Le Libéria est favorable à la création de la radio internationale des Nations Unies.
M. WAEL DEIRKI (République arabe syrienne), a déclaré que son pays attache beaucoup d'importance à la réalisation d'un nouvel ordre mondial de l'information plus juste, plus efficace et capable de refléter les aspirations et intérêts de tous les peuples. La Syrie demeure attachée à la nécessité de trouver un équilibre en matière de transfert de technologies de l'information et dans les sources d'information. La Syrie estime que le Département de l'information assume une grande responsabilité en veillant à ce que la voix de l'Organisation soit entendue et en clarifiant ses objectifs et activités dans les différents pays du monde. La Syrie s'associe aux déclarations faites au nom du Groupe arabe et du Groupe des 77 et de la Chine. Elle appuie toutes les activités des Nations Unies qui ont pour but de veiller à ce que les pays en développement bénéficient d'une bonne partie des technologies disponibles actuellement. Le représentant a déclaré que les Nations Unies doivent jouer le rôle que l'on attend d'elles, à savoir notamment défendre ceux qui vivent sous occupation, veiller à la protection de l'environnement ou encore oeuvrer en faveur du désarmement.
Pour être à la hauteur des espoirs placés en elles, les Nations Unies doivent refléter l'intérêt de la majorité de ses membres, par conséquent il ne devrait pas y avoir de positions personnelles ou subjectives ni de positions qui reflètent des intérêts politiques étroits en son sein car cela entame la crédibilité de l'Organisation à l'échelle mondiale. Pour ce qui est du Département de l'information, la Syrie apprécie les efforts qu'il déploie. Toutefois, elle constate qu'il demeure de nombreuses lacunes auxquelles il faut remédier, notamment en ce qui concerne la parité linguistique sur le site Web. Le site en arabe est loin de répondre aux besoins des usagers. Le délégué a estimé que le Département doit affecter les ressources nécessaires, dans le cadre de son budget, afin de parvenir à la parité linguistique et d'éviter que le fossé qui sépare les uns des autres ne se creuse davantage. Cela s'applique également aux publications des Départements dans certaines langues officielles et notamment en arabe. Soulignant que les pays en développement s'intéressent vivement au projet visant la mise en place d'une station de radiodiffusion internationale des Nations Unies, la Syrie demande instamment au Département de promouvoir ce projet et de lui accorder la priorité qu'il mérite.
M. HENRI DJEUMO (Cameroun) s'est félicité des efforts de l'ONU pour disséminer l'information à son sujet de l'ONU et la rendre accessible à une audience plus large. A cet égard, le représentant a souligné le rôle important des centres d'information des Nations Unies et a exprimé sa grave préoccupation concernant les effets réducteurs qu'entraîne le processus d'intégration des centres d'information aux bureaux du PNUD. Il a vivement souhaité que soit réhabilité le centre d'information de Yaoundé qui couvre le
Cameroun, le Gabon et la République centrafricaine et a demandé qu'un nouveau directeur soit nommé. Cela permettrait au centre de reprendre son activité et de répondre ainsi aux besoins maintes fois exprimés des populations de la région.
M. KIRIL K. SPERANSKY (Fédération de Russie) a déclaré qu'il est important que la construction d'une société de l'information, utilisant les dernières technologies, renforce non seulement la communauté internationale mais aussi sa capacité à résoudre les problèmes qui minent la stabilité et la sécurité du monde. C'est pourquoi, la délégation russe considère que les efforts menés par la communauté internationale sous l'auspice des Nations Unies dans le domaine de l'information doivent avoir pour priorité le maintien de la sécurité internationale. Il convient à cet égard d'examiner les principes internationaux visant le renforcement de la sécurité internationale de l'information, tout d'abord à travers une déclaration multilatérale et plus tard par un Traité international multilatéral. Les objectifs de ce document seraient de créer les conditions d'un échange international d'information sûr sur la base de l'égalité afin d'éviter l'utilisation de l'information à des fins criminelles ou terroristes ou de déstabilisation de la société.
La délégation russe approuve le contenu du rapport du Secrétaire général sur les questions relatives à l'information et se félicite des efforts menés par le Département de l'information visant à améliorer les capacités de l'Organisation à utiliser les nouvelles technologies et en particulier l'Internet. La Fédération de Russie soutien les efforts visant l'enrichissement du site Web de l'Organisation dans les six langues officielles dans le but d'atteindre la parité. Elle se félicite également des efforts visant à améliorer l'efficacité des activités de communication des Nations Unies au niveau des pays et au niveau local et note avec satisfaction l'établissement récent de Groupes de communication. Elle se réjouit des efforts de l'Organisation visant l'introduction des nouvelles technologies pour mieux diffuser l'information sur les Nations Unies, notamment la création de sites spécialisés. A cet égard, le représentant a noté qu'il est important de placer des informations de références et mises à jour sur les opérations de maintien de la paix. La délégation russe se félicite que le Département ait créé un service d'e-mail envoyé directement aux journalistes dans de nombreux pays pour les informer des activités de l'ONU ainsi que des initiatives locales menées dans les pays Membres en étroite collaboration avec la presse locale. Elle souligne que les moyens traditionnels de communication représentent le moyen le plus facile de toucher une plus grande audience et par conséquent, il convient d'en maintenir l'utilisation. A cet égard, elle se félicite du projet des Nations Unies de radiodiffusion internationale, notamment en langue russe, et elle est convaincue que l'utilisation du potentiel technique des Etats Membres permettra une mise en oeuvre avec un souci de rentabilité. La délégation russe demande au Secrétaire général de poursuivre les efforts dans cette voie. Les efforts visant à faire de la bibliothèque Dag Hammarskjöld une bibliothèque virtuelle sont importants. Il convient également de renforcer les centres d'informations des Nations Unies, en particulier en leur donnant accès aux nouvelles technologies. La Fédération de Russie, considérant le rôle croissant que joue le centre d'information de Moscou notamment au sein de la Communauté des Etats Indépendants, demande aussi le renforcement du personnel du centre.
M. VICTOR SEMENENKO (Ukraine) s'est réjoui que le Département de l'information accorde l'attention requise aux avancées en matière de radio et d'autres médias traditionnels tout en souhaitant qu'il ne perde pas de vue la nécessité pour l'ONU de mettre à jour ses technologies dans le domaine de la télévision et de l'Internet. Il s'est aussi félicité des efforts du Département de l'information visant à enrichir le contenu des sites Web des Nations Unies. Il s'est dit convaincu que l'élaboration progressive d'un site multilingue et la réalisation de la parité entre les six langues officielles des Nations Unies continuera à se développer, en ce qui concerne surtout la sensibilisation au travail des Nations Unies dans tous les domaines mentionnés par la Charte.
Le représentant a ensuite évoqué la question de l'intégration des centres d'information aux bureaux du PNUD pour qualifier d'efficace la composante information du PNUD en Ukraine, en ce qui concerne à la fois la présentation d'une image unifiée des Nations Unies et le renforcement des activités d'information dans les principaux domaines d'activités des Nations Unies. Le représentant a aussi évoqué la catastrophe de Tchernobyl pour dire sa conviction que le Département de l'information peut faire beaucoup pour faire comprendre la portée de cette catastrophe. Il a donc espéré que le Département tiendra compte de cette préoccupation et mettra en place un programme d'information à long terme sur Tchernobyl. Le représentant a conclu sur la question de la protection des journalistes et a demandé, à cet égard, l'évaluation de l'application des dispositions pertinentes en la matière et l'élaboration de stratégies futures.
M. RANI ISMAIL HADI ALI (Malaisie) s'est félicité des efforts menés par l'Organisation pour utiliser les nouvelles technologies de l'information au bénéfice des Etats Membres, notamment en élargissant sa base de données électroniques et son site Web ainsi qu'en mettant des ordinateurs à disposition des délégations. Consciente des changements entraînés par l'avènement de l'âge de l'information, la Malaisie a lancé un plan national visant à encourager la modernisation des entreprises malaisiennes mais aussi internationales afin de créer les conditions nécessaires à l'enrichissement et au succès. Ce plan fait partie d'un programme plus global "Vision 2020" qui vise à transformer le pays en un pays développé. La Malaisie a pour but de créer une société basée sur le savoir ou sur l'information, bien informée et participative.
Le représentant a souligné que le traitement de l'information est un défi préoccupant de notre ère. Le flux d'information est de plus en plus décentralisé et passe du contrôle des autorités gouvernementales à celui d'autres organisations. La question n'est pas le contrôle du flux d'information mais le contrôle du contenu de celui-ci. Du point de vue malaisien, le défi est de s'assurer que les investissements liés aux technologies de l'information ne profitent pas seulement aux investisseurs mais contribuent aussi à faire de la population, pas seulement de consommateurs, mais aussi des producteurs et créateurs de technologies. Par conséquent, la priorité doit être donnée à la qualité des investissements plutôt qu'à la quantité ainsi qu'au degré de contribution à des activités à valeur ajoutée des partenaires étrangers et nationaux.
La Malaisie est consciente de ne pas disposer des technologies et du savoir requis pour atteindre seule les objectifs de modernisation qu'elle s'est assignés et par conséquent souligne l'importance de la coopération avec le reste du monde. A cet égard, la Malaisie encourage des "partenariats intelligents" entre le gouvernement et le secteur privé. Par ailleurs, la Malaisie considère que laisser l'économie numérique réguler elle-même l'économie entraînera l'accroissement de l'écart entre les pays riches en information et ceux pauvres en information. La Malaisie considère que la régulation et les lois, bien qu'elles doivent être allégées, ne doivent pas être abolies afin d'éviter que l'anarchie ne règne sur le marché. L'ère de l'information doit être gérée dans un cadre particulier qui permette la coexistence de flux d'information équilibrés et des règles du marché libre. La Malaisie tient à souligner que le développement des technologies doit reposer sur un système de valeurs morales fort. Le danger de l'Internet, qui est le moyen le plus efficace de communication directe, est l'abandon par certains de ses utilisateurs des valeurs morales et de l'éthique. La Malaisie considère que les Nations Unies ont un rôle important à jouer dans la promotion de ces valeurs universelles.
M. SIM FARAR (Etats-Unis) a souligné l'importance du défi à relever en matière de diffusion d'une information juste et significative dans un monde de plus en plus interconnecté. Il s'est félicité des initiatives importantes prises par le Département de l'information des Nations Unies pour développer de nouvelles stratégies de communication et mettre en place les structures nécessaires pour atteindre les objectifs fixés. En outre, il accueille favorablement la recommandation du Comité de l'information au Département pour que ce dernier consacre plus de temps à l'étude des différentes voies possibles pour atteindre la parité modulaire sur le site Web de l'Organisation. Toutefois, compte tenu de la rapidité avec laquelle les technologies évoluent, il faut veiller à ce que les sites actuels soient développés alors même que l'on cherche des options possibles pour augmenter les informations disponibles sur le Web dans les six langues officielles.
Le représentant a regretté que l'on n'ait pas prévu de postes budgétaires relatifs à la gestion et au développement du site Web des Nations Unies dans les budgets de tous les Départements. Compte tenu des contraintes financières que connaît le Département, les Etats-Unis accueillent favorablement la proposition de l'Egypte de créer au sein du Comité de l'information un Groupe de travail sur l'information en vue d'aider le Département à définir les domaines dans lesquels l'efficacité peut être améliorée, et cela avant la prochaine session du Comité de l'information. Cela devrait permettre aux membres du Comité de mieux comprendre les objectifs et contraintes du Département et d'en tenir compte dans leurs recommandations. Dans ce contexte, la délégation américaine estime que le Département de l'information doit s'acquitter de sa tâche dans la limite des ressources existantes, voire trouver de nouveaux moyens pour faire des économies. En outre, elle estime que, à terme, le développement du site Web conduira à plus d'efficacité en général.
Compte tenu de la diversité des audiences que les Nations Unies doivent toucher, les Etats Unis réaffirment la nécessité de développer différents médias en fonction de l'audience. Par conséquent le Département doit se demander si ses capacités actuelles de communication permettent de toucher les différentes cibles de manière efficace. Enfin, M. Farar a appuyé la proposition C3 relative à l'enrichissement des sites Web des Nations Unies dans toutes les langues officielles, tout en soulignant que les ressources nécessaires à la mise en oeuvre de cette proposition doivent être prélevées sur le budget actuel du Département.
M. HAZAIRIN POHAN (Indonésie) a déclaré que l'Indonésie s'associe à la déclaration du Guyana faite au nom de Groupe des 77 et de la Chine. Il a estimé qu'il incombe à la communauté internationale d'utiliser l'information et la communication pour encourager l'amitié entre les nations et une meilleure conscience de la diversité des cultures et renforcer le développement de tous les pays. Il convient de promouvoir un nouvel ordre de l'information qui permette d'établir un échange d'informations juste et crédible. A cet égard, la délégation indonésienne se félicite des efforts du Secrétariat visant à réorienter ses activités et à mettre particulièrement l'accent sur les médias comme clef de la diffusion des messages des Nations Unies à une audience mondiale. A cet égard, les Nations Unies doivent prendre toutes les mesures nécessaires pour s'assurer de la transmission par les médias de l'information sur ses activités. La délégation se félicite également des efforts menés envers les établissements d'enseignements, notamment l'initiative "CyberSchoolBus". L'Indonésie se félicite en outre de la coopération de l'Organisation avec les agences d'informations gouvernementales et non-gouvernementales.
L'aspect le plus important des activités d'information des Nations Unies est leur crédibilité. Les informations émanant du système des Nations Unies se doivent d'être objectives et basées sur des faits notamment dans des cas tels que la consultation populaire au Timor oriental. Il est de l'intérêt des Etats Membres, de l'opinion public et du Secrétariat que les activités d'information de l'Organisation, soient renforcées. La délégation indonésienne considère que le Comité de l'information a un rôle important à jouer, non seulement dans la diffusion d'informations sur les Nations Unies mais aussi dans le renforcement de la coopération afin de permettre une participation équitable de tous les Etats Membres à l'information et à la communication globales.
M. KENSAKU HOGEN, Secrétaire général adjoint aux communications et à l'information, répondant à certaines questions posées par les délégations, a indiqué que le pourcentage d'utilisateurs du site Web des Nations Unies originaires de pays en développement se situe aux alentours de 10% des visites totales du site, ce qui traduit une augmentation sensible par rapport aux 4%, il y a quatre ans. Il a expliqué que le Département ne dispose pas de statistiques sur les visites des différentes rubriques, indiquant toutefois que la partie la plus populaire du site est la documentation, y compris les pages relatives à l'Assemblée générale, et les rubriques portant sur les informations et les communiqués de presse.
Pour ce qui est du renforcement de la parité linguistique sur le site Web des Nations Unies, et en particulier de l'arabe, M. Hogen a rappelé que les sites en chinois et arabe n'ont été lancés que l'année dernière et que les moyens techniques disponibles pour créer ces sites ne sont pas encore suffisamment développés. Cela suppose, par ailleurs, des ressources additionnelles pour le Département, sans quoi il sera uniquement possible de maintenir les arrangements actuels.
En ce qui concerne la version arabe du document annuel comprenant toutes les résolutions de l'Assemblée générale, M. Hogen a indiqué que, selon le Département des affaires de l'Assemblée générale et des services de conférence et compte tenu des développements technologiques, il sera désormais possible de publier toutes les versions de ce document plus au moins en même temps que la version du Département de l'information.
Compte tenu des nombreuses questions relatives à l'avancement du projet pilote d'une station de radio internationale des Nations Unies, M. Hogen a informé les délégations que le Département est en train de mener une enquête auprès des radiodiffuseurs dans les différentes régions du monde pour évaluer la disponibilité des installations de radiodiffusion pour ce projet. Un rapport sur les résultats de cette enquête sera soumis au Comité de l'information, lors de sa 22ème session. En ce qui concerne le renforcement des programmes radiodiffusés en langue française à destination de l'Afrique, M. Hogen a évoqué les initiatives prises par son Département à ce sujet, notamment la création d'un nouveau poste P2.
M. Hogen a également informé les délégations de la coopération en cours entre le Département de l'information et le Département des affaires de désarmement en vue de mener une campagne d'information de grande envergure avant la tenue de la Conférence sur les armes légères et de petit calibre. Par ailleurs, le Département travaille étroitement avec le Département des affaires économiques et sociales pour promouvoir la session extraordinaire de l'Assemblée générale sur les femmes et le développement social. A cet effet, les centres d'information des Nations Unies sont amenés à jouer un rôle important dans la promotion des activités aux niveaux national et régional. En outre, M. Hogen a assuré aux délégations que le Département continue à explorer les différents moyens d'offrir davantage de possibilités de formation aux journalistes originaires de pays en développement. En ce qui concerne la bibliothèque Dag Hammarskjöld, M. Hogen a affirmé que le développement de la bibliothèque virtuelle ne se fera pas au détriment des autres matériaux dans les formats traditionnels. Abordant la question de l'intégration des centres d'information aux bureaux du PNUD, M. Hogen a déclaré que toute initiative en ce sens ne se fait qu'en consultation avec le gouvernement hôte concerné, conformément à la résolution de l'Assemblée générale.
En ce qui concerne la nomination d'un responsable de l'information en Jamaïque pour la région des Caraïbes du Nord, M. Hogen a indiqué que le Département cherche à conférer ces responsabilités au représentant de l'UNESCO en Jamaïque. Par ailleurs, en ce qui concerne la demande de la Croatie de mettre en place une composante information au sein du Bureau de liaison de Zagreb, M. Hogen a rappelé que traditionnellement, dans les pays n'ayant pas de centre d'information, cette responsabilité est assumée par le Bureau du PNUD sur place. Toutefois, dans la mesure où le Bureau de liaison de Zagreb dispose de plus de ressources que le bureau du PNUD, le Département examinera la possibilité de mettre en place une composante information au sein du Bureau de liaison. M. Hogen a en outre insisté sur le fait que, au cours des dernières années, le Département n'a cessé de renforcer les capacités technologiques du réseau des centres d'information et a offert des formations à leur personnel. Toutefois, compte tenu des restrictions en matière de recrutement de personnel pour les bureaux locaux au cours des deux dernières années, il revient à l'Assemblée générale de déterminer dans quelle mesure le Département pourra continuer à renforcer les ressources des centres d'information.
Déclaration de clôture
M. SOTIRIOS ZAKHEOS (Chypre) en sa qualité de Président de la Quatrième Commission, a indiqué que la Commission a couvert, cette année, un large éventail de questions. A l'occasion de l'examen du rapport du Comité sur la décolonisation, plusieurs représentants ont noté que le travail de la Commission a été plus actif et plus pragmatique cette année. Lors du débat concernant les opérations de maintien de la paix, les Etats membres ont largement soutenu des changements dans les méthodes de travail de la Commission. Ainsi, la Commission adoptera le rapport du Comité spécial sur les opérations de maintien de la paix au printemps et sera informé par le secrétariat de la mise en oeuvre des recommandations qu'il contient à l'automne suivant. En ce qui concerne la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l'espace, la plupart des délégations ont souligné l'importance de cette coopération en matière de sciences et de technologie de l'espace pour qu'elles soient accessibles à tout le monde. Par ailleurs, dans le domaine des effets des rayonnements ionisants, la plupart des délégations ont reconnu le fait que le Comité scientifique des Nations Unies sur les effets des rayonnements ionisants est le principal organe international chargé d'examiner la radioexposition des différentes sources naturelle, artificielle et cosmique. Elles attendent avec intérêt le rapport détaillé du Comité scientifique à paraître en 2000.
M. Zakheos a également souligné l'intérêt continu que les délégations ont manisfesté aux questions relatives aux pratiques israéliennes et à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient. Par ailleurs, les questions relatives à l'information ont fait l'objet de nombreuses interventions qui ont abordé d'une manière approfondie les méthodes de travail du Département de l'information et l'importance des centres d'information des Nations Unies.
M. Zakheos a indiqué que, au cours de cette session, la Commission a entendu 223 orateurs, adopté 27 projets de résolution et 3 projets de décision. Il a exprimé sa sincère gratitude aux Etats Membres ayant participé aux travaux de cette session ainsi qu'aux Vice-Présidents et au Rapporteur de la Commission.
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