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CPSD/184

LA QUATRIEME COMMISSION ADOPTE PAR CONSENSUS UN PROJET DE RESOLUTION SUR LES EFFETS DES RAYONNEMENTS IONISANTS

11 novembre 1999


Communiqué de Presse
CPSD/184


LA QUATRIEME COMMISSION ADOPTE PAR CONSENSUS UN PROJET DE RESOLUTION SUR LES EFFETS DES RAYONNEMENTS IONISANTS

19991111

L'Assemblée générale réaffirmerait les fonctions et le rôle indépendant du Comité scientifique pour l'étude des effets des rayonnements ionisants

La Quatrième Commission (questions politiques spéciales et de la décolonisation) a adopté sans vote, ce matin, un projet de résolution sur les effets des rayonnements ionisants. Aux termes de ce texte, l'Assemblée générale réaffirmerait sa décision tendant à ce que le Comité scientifique conserve les fonctions et le rôle indépendant qui sont actuellement les siens. Elle exprimerait en outre sa satisfaction de l'assistance fournie au Comité scientifique par les Etats Membres, les institutions spécialisées, l'Agence internationale de l'énergie atomique et les organisations non gouvernementales, et les inviterait à accroître leur coopération dans ce domaine.

Dans le cadre de la poursuite du débat sur les effets des rayonnements ionisants les intervenants ont insisté sur les opportunités qu'offrent les utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire pour le développement et la médecine, tout en veillant à ce que des normes soient adoptées et respectées, aux niveaux national et international, pour minimiser les effets adverses possibles du recours à cette source d'énergie. Dans ce contexte, certaines délégations ont souligné la responsabilité des pays disposant de l'énergie nucléaire pour faciliter le transfert de technologies vers les pays en développement et permettre ainsi à tous les pays un accès plus équitable et sûr à cette source d'énergie. A cet égard, le représentant de Cuba a déclaré qu'il ne saurait y avoir d'autre option pour l'humanité que le désarmement nucléaire total et la coopération internationale.

Les délégations suivantes ont participé au débat: Egypte, Jamahiriya arabe libyenne, Inde, Cuba, Iraq, Uruguay au nom du Mercosur, Bélarus, Pérou, Ukraine et Pakistan.

Le représentant d'Israël a fait une explication de position.

La Commission entamera l'examen des questions relatives à l'information le mardi 16 novembre à 15 heures.

EFFETS DES RAYONNEMENTS IONISANTS (point 86)

Déclarations

M. RAFAEL DAUSA (Cuba) a indiqué que le Comité scientifique des Nations Unies pour l'étude des effets des rayonnements ionisants n'a cessé de jouer un rôle important pour ce qui est de la diffusion d'informations sur les conséquences et les effets de ces rayonnements. Le caractère scientifique et technique de ce Comité a permis que ses rapports soient utilisés dans le monde entier et servent de référence pour l'établissement de normes en la matière. Cuba en réaffirme par conséquent l'importance tout en soulignant la nécessité de continuer et de renforcer la coopération entre le Comité et l'AIEA, le PNUE et l'OMS, ainsi que d'autres organismes, coopération qui se traduit par de meilleurs résultats scientifiques. M. Dausa a insisté sur les applications pacifiques de l'énergie nucléaire qui deviennent de plus en plus importantes, en particulier pour les pays en développement.

M. Dausa estime par conséquent que les pays en développement disposant de cette source d'énergie ne doivent pas refuser l'accès à l'énergie nucléaire aux autres pays et faire en sorte que les pays en développement puissent réellement profiter des utilisations pacifiques de l'énergie nucléaire. Ce sont les pays nucléarisés qui ont la plus grande responsabilité en matière de transfert de technologie, a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Dausa a rappelé les risques pour l'homme et l'environnement que représentent les rayonnements ionisants et a déclaré que seule la coopération internationale peut y remédier. Il ne saurait y avoir d'autre option pour l'humanité que le désarmement nucléaire total et la coopération internationale, a conclu M. Dausa.

M. AHMED RAYANI (Jamahiriya arabe libyenne) a déclaré que les rayonnements ionisants retiennent l'attention de son pays au plus haut point car ils ont des conséquences néfastes pour les générations présentes et à venir et sur l'environnement. Sa délégation se félicite du travail du Comité, qui est un organe principal dans l'étude des rayonnements ionisants, et du fait que cette question soit un sujet de préoccupation pour de nombreuses organisations internationales. La communauté internationale doit s'engager à poursuivre les efforts du Comité jusqu'à ce que sa tâche s'accomplisse et il est impératif de disséminer les informations qui seront contenues dans le rapport détaillé à paraître en 2000. L'AIEA et les autres organisations doivent fournir au Comité toutes les informations nécessaires à son travail d'évaluation des effets des rayonnements ionisants.

La Jamahiriya arabe libyenne souhaite mettre en garde la communauté internationale contre la prolifération des matières fissiles. A cet égard, elle se félicite de la coopération entre les Etats nucléaires visant à se débarrasser des déchets nucléaires dans le respect de l'environnement. L'énergie nucléaire doit être utilisée à des fins pacifiques, notamment dans le domaine de l'agriculture et de la médecine.

A cet égard, la Jamahiriya arabe Libyenne espère que les Etats nucléaires aideront les pays en développement à bénéficier de l'énergie nucléaire utilisée à des fins pacifiques.

Tous les réacteurs nucléaires doivent faire l'objet de procédures de vérification de la part de l'AIEA et ce, sans discrimination. Le réacteur d'Imona est une menace pour tous les peuples du Moyen-Orient. Par ailleurs, la Jamahiriya arabe libyenne est très préoccupée par le problème des déchets toxiques. A cet égard, les Etats nucléaires représentent un danger pour la communauté internationale qui doit oeuvrer pour interdire l'utilisation à des fins militaires de l'énergie nucléaire. Le problème des déchets a des conséquences sérieuses en matière de santé et d'environnement et nul d'entre nous n'est à l'abri de ces conséquences. C'est pourquoi la communauté internationale doit continuer de se saisir avec une grande attention du problème des rayonnements ionisants.

M. BASUDEB ACHARIA (Inde) a déclaré que, comme les années précédentes, l'Inde est co-auteur du projet de résolution sur les effets des rayonnements ionisants. L'année dernière, le rôle et le mandat du Comité scientifique ont été réaffirmé par l'adoption sans vote de la résolution A/RES/53/44. L'Inde s'en félicite et soutient le travail du Comité ainsi que ses préoccupations quant aux effets des rayonnements ionisants, notamment sur la santé. Elle note avec satisfaction le fait que selon les évaluations du Comité, L'irradiation médicale représente 1/7ème seulement de la radioexposition d'origine naturelle et que l'irradiation d'origine artificielle représente seulement 1/200ème de celle-ci.

L'Inde a mis en place une étude systématique des effets d'une irradiation continue de petite dose sur le plan cellulaire, moléculaire et clinique sur les populations qui vivent dans des zones de haut risque telles que la côte sud-ouest de l'Inde dans l'Etat de Kerala. L'Inde espère que le Comité scientifique, avec l'appui des Nations Unies, s'attachera à comprendre les mécanismes des effets des rayonnements de faibles doses sur les humains et aussi sur les microbes, les animaux et les plantes. La délégation de l'Inde attend avec impatience la publication du rapport détaillé du Comité en 2000.

M. WALID HAGGAG (Egypte) a noté l'excellence du document publié par le Comité scientifique des Nations Unies pour l'étude des effets des rayonnements ionisants, qui a servi de référence aux organismes intéressés au niveau international et national pour adopter des normes en matière de protection de l'environnement et de la santé des individus. L'Egypte se félicite du fait que, depuis 40 ans, le Comité scientifique ait mis en oeuvre, avec excellence et indépendance, le mandat que lui a confié l'Assemblée. Soulignant les risques inhérents à une plus grande utilisation de l'énergie nucléaire, M. Haggag a affirmé que, par conséquent, il est essentiel de définir les normes et mesures de précaution à prendre à cet égard aux niveaux national et international. C'est la raison pour laquelle l'Egypte est en faveur de la poursuite des travaux du Comité scientifique et appuie également le projet de résolution d'aujourd'hui. Elle attend avec intérêt le rapport du Comité scientifique qui sera publié en l'an 2000 et se félicite de la coopération étroite que le Comité entretient avec des organismes internationaux tels que l'AIEA.

M. Haggag a également insisté sur la nécessité continue et urgente de transférer des technologies aux pays en développement en vue de leur permettre d'accéder à l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. En outre, soulignant son appui à la mise en place d'une zone dénucléarisée au Moyen-Orient, l'Egypte demande que l'on soumette toutes les installations nucléaires de la région au régime de sauvegarde de l'AIEA en insistant notamment sur le danger réel que représente l'installation nucléaire israélienne pour les pays de la région, d'autant plus que cette installation ne fait l'objet d'aucune garantie internationale.

M. ROKAN HAMA AL-ANBUGE (Iraq) a déclaré que la question des effets des rayonnements ionisants est d'une importance particulière du fait des accidents récents survenus au Japon et de l'utilisation d'armes nucléaires dans un environnement international instable. Les Etas-Unis et la Grande-Bretagne ont envoyé plus de 300 tonnes de bombes à uranium appauvri au cours de leur agression contre l'Iraq en 1991. Cela a été le cas aussi en Yougoslavie en 1999. Les armées américaine et britannique ont envoyé plus de 4000 bombes à uranium appauvri sur des cibles iraqiennes. L'uranium appauvri fait partie d'une nouvelle gamme d'armes nucléaires, fabriquées à base de déchets radioactifs. Les poussières dues à l'explosion de telles bombes causent des cancers et contaminent non seulement les sites ciblés mais les terrains au- delà et aussi l'air, l'eau et les sols. La contamination en Iraq va se poursuivre sur de nombreuses années du fait de la durée de vie de l'uranium appauvri qui est de plusieurs milliards d'années.

Les rayonnements ionisants ont affecté la santé de la population et ont notamment causé des cancers et des malformations à la naissance. Ce qui a été laissé au Koweït et dans le sud de l'Iraq pourrait entraîner le décès d'un demi million de personnes de la génération présente. L'utilisation de telles armes n'a aucune justification militaire. Le gouvernement iraquien tient les Etats-Unis et le Royaume-Uni pour responsables des effets des rayonnements ionisants sur les populations et sur les dommages causés à l'environnement et se réserve le droit de demander des dommages et intérêts pour les dommages subis qui étaient en contradiction totale avec les droits fondamentaux de l'homme et le droit international.

La Conférence sur le désarmement doit tout faire pour qu'une Convention d'interdiction de l'utilisation à des fins militaires de l'uranium appauvri soit conclue. Des mesures complémentaires doivent être prises pour contrecarrer les parties qui n'ont pas respecté les règles en matière d'environnement. La situation est aggravée par les sanctions envers l'Iraq et la communauté internationale doit prendre des mesures pour rectifier cette situation.

M. JULIO BENITEZ SAENZ (Uruguay) au nom du Mercosur et des pays associés, a souligné l'importance d'une démarche multidimensionnelle pour ce qui est des risques des rayonnements ionisants, à la fois pour les générations actuelles et les générations futures. Il a rappelé que, à l'occasion de la session du Comité scientifique qui s'est tenue du 12 au 16 avril à Vienne, le Comité a pris note de l'inquiétude généralisée que suscitent les risques d'éventuelles radioexpositions ainsi que les conséquences que cela peut avoir sur la santé et l'environnement. Il s'est félicité que le Comité ait inscrit à son programme de travail de nouveaux thèmes d'étude et que le projet de résolution prenne note de la publication d'un rapport très complet du Comité scientifique en l'an 2000. Pour M. Saenz, il ne fait pas de doute que les travaux du Comité constitueront une référence à l'avenir pour ce qui est des effets des rayonnements ionisants.

Par ailleurs, il a fait part de l'importance que les pays du Mercosur accordent au strict respect des normes internationales en matière de transport de déchets toxiques par voie maritime, et a rappelé aux pays qui se livrent à ce type de transport qu'ils doivent notifier à l'avance leurs itinéraires et payer des dédommagements selon qu'il convient. En outre, M. Saenz a réaffirmé l'engagement des pays du Mercosur à ne recourir à l'énergie nucléaire qu'à des fins pacifiques.

M. YURY KAZHURA (Bélarus) a déclaré que le travail du Comité scientifique est d'une importance particulière pour son pays qui a subi de graves difficultés à la suite de l'accident de Tchernobyl. Le Bélarus est prêt à continuer la coopération internationale avec les organisations internationales visant à surmonter les conséquences de la catastrophe. Les recherches menées au lendemain de l'accident ont été significatives. En 1996, une Conférence sur les conséquences de l'accident a été particulièrement importante. L'ampleur de la catastrophe de Tchernobyl a obligé le Bélarus, l'Ukraine et la Fédération de Russie à faire appel à la coopération internationale pour les zones les plus touchées. Le Programme interinstitutions compte désormais un projet Tchernobyl qui reflète les besoins les plus urgents des pays touchés. La mise en oeuvre de ce projet pourrait représenter un intérêt pour le Comité scientifique, notamment en ce qui concerne l'étude des effets des rayonnements ionisants sur la population et l'environnement. Sans aucun doute, il est aussi important de résoudre le problème de la sécurité de la centrale nucléaire de Tchernobyl où le risque de fuite radioactive demeure. Trouver des solutions aux conséquences médicales, écologiques et économiques de l'accident de Tchernobyl doit rester au centre des préoccupations de la communauté internationale.

Le Bélarus est reconnaissant envers tous ceux qui ont accordé une aide à son pays mais reste préoccupé par la lassitude de certains donateurs. Le Programme des Nations Unies pour surmonter les problèmes de Tchernobyl a chroniquement manqué de ressources. C'est la raison pour laquelle, le représentant a lancé un appel à la communauté internationale pour poursuivre ses efforts en vue de venir en aide aux zones affectées. La délégation du Bélarus appuie pleinement l'étude consacrée aux effets des rayonnements ionisants qui doit être achevée en l'an 2000. Le Bélarus continuera à soutenir et à coopérer avec le Comité scientifique en fournissant notamment des informations sur les zones les plus affectées par l'accident de Tchernobyl. Il estime que le renforcement du dialogue avec le Comité scientifique peut être fructueux pour les deux parties.

M. JUAN MIGUEL MIRANDA (Pérou) a mis l'accent sur la contribution significative du Comité scientifique à l'étude et aux recherches sur les effets, les risques et les niveaux des rayonnements ionisants, contribution qui est reconnue par la communauté internationale. A cet égard, il a souligné le fait que les connaissances scientifiques et techniques que transmet le Comité ont des applications pratiques importantes dans de nombreux domaines et notamment en ce qui concerne la prévention des risques associés à l'utilisation de l'énergie nucléaire.

Le Pérou accorde une importance particulière aux applications de l'énergie nucléaire dans le domaine médical. Il accorde également la plus haute priorité aux applications des mesures de sécurité nucléaire, et a rappelé, à cet effet, les différents instruments juridiques internationaux en la matière. Le Pérou attend avec intérêt le rapport complet que le Comité scientifique doit publier en l'an 2000. Il a en outre exprimé son souhait de voir le projet de résolution présenté hier adopté à l'unanimité.

M. VICTOR O. SEMENENKO (Ukraine) a déclaré que l'accident de Tchernobyl a changé la perception qu'a l'opinion publique du risque nucléaire et a donné un nouvel élan aux programmes de recherche sur la sécurité nucléaire. Treize ans plus tard, des progrès importants ont été réalisés dans le domaine de la protection contre la radioexposition et des secours d'urgence et nous avons maintenant une meilleure évaluation de l'impact de cet accident. A cet égard, les activités du Comité scientifique, de part son rôle indépendant dans le domaine de l'étude des effets et des risques des rayonnements ionisants et de la sensibilisation du public aux dangers de ces rayonnements, sont essentielles.

L'Ukraine attend avec intérêt le rapport détaillé du Comité qui sera publié en l'an 2000 et espère que les informations qu'il contiendra sur la situation réelle de Tchernobyl donnera un nouvel élan à la coopération internationale pour aborder tous les aspects des suites de l'accident. Le représentant a rendu hommage aux organisations internationales et aux pays qui participent d'ores et déjà à cet effort. Le Gouvernement de l'Ukraine se félicite de la décision récente de l'Union européenne et du G7 de jouer un rôle de chef de file pour ce qui est de la mobilisation des ressources pour faire face aux problèmes résultants de l'accident de Tchernobyl.

M. BURHANUL ISLAM (Pakistan) estime qu'il est encourageant de noter que le Comité scientifique a fait des progrès importants dans la tâche qui lui a été confiée par l'Assemblée générale, en particulier pour ce qui est de la sensibilisation des Etats Membres aux risques des différentes sources de rayonnements ionisants pour l'humanité et l'environnement. Il estime que la coopération entre le Comité et les Etats Membres devrait être renforcée. Par ailleurs, il a noté que, en dépit du fait que les rayonnements médicaux représentent la source la plus importante de rayonnements artificiels, la médecine nucléaire demeure un domaine essentiel de la recherche moderne. Les applications de la médecine nucléaire comprennent les examens de diagnostic et les traitements thérapeutiques à base de rayons X et d'autres sources de rayonnements. Le Pakistan estime, que compte tenu des bénéfices importants pour l'humanité, la recherche scientifique dans le domaine des irradiations médicales ne doit pas être interrompue. Toutefois, il convient de prendre des mesures adéquates pour minimiser les effets adverses sur la recherche médicale.

M. Islam a souligné la contribution importante des travaux du Comité scientifique dans le domaine des effets héréditaires et a estimé qu'il faut développer davantage l'estimation des risques de ces effets. Il espère que le Comité scientifique continuera de se pencher sur les aspects de la radioexposition en vue de promouvoir une plus grande prise de conscience et de fournir des directives claires en matière de risques perçus et réels de la radioexposition. En outre, le Comité devra poursuivre ses études dans les domaines de l'irradiation naturelle et artificielle, mais également pour ce qui est de l'évaluation épidémiologique, de la réparation et de la mutagénèse de l'acide désoxyribonucléique, des effets conjugués des rayonnements et d'autres agents, de la modélisation des effets biologiques de faible dose et l'irradiation résultant de l'accident de Tchernobyl. Le Pakistan estime qu'il faut confirmer les fonctions et le rôle actuel du Comité scientifique qui continuera a grandement contribuer à une meilleure connaissance des effets des rayonnements ionisants. Il attend avec intérêt les rapports détaillés du Comité scientifique qui sera publié en l'an 2000 et qui devrait faire le point sur toutes ces questions.

Explication de position

M. YOSEF LAMDAN (Israël) a souligné que son pays est heureux de se rallier au consensus sur le projet de résolution sur les rayonnements ionisants et a rappelé qu'il a eu la même attitude sur un projet de résolution portant sur une zone dénucléarisée au Moyen-Orient, dans le cadre des travaux de la Première Commission. A propos des préoccupations concernant les fuites des installations nucléaires israéliennes, il a souligné qu'il n'y avait aucun danger ni aucune évidence de telles fuites.

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