En cours au Siège de l'ONU

AG/AB/538

PLUSIEURS DELEGATIONS ESTIMENT QUE DES PROGRES PEUVENT ENCORE ETRE REALISES DANS LA RATIONALISATION ET L'EFFICACITE DES SERVICES COMMUNS D'APPUI

10 novembre 1999


Communiqué de Presse
AG/AB/538


PLUSIEURS DELEGATIONS ESTIMENT QUE DES PROGRES PEUVENT ENCORE ETRE REALISES DANS LA RATIONALISATION ET L'EFFICACITE DES SERVICES COMMUNS D'APPUI

19991110

Après s'être félicité que des économies de l'ordre de 4,12 millions de dollars aient pu être réalisées au titre des services communs d'appui, le représentant de la Finlande, qui s'exprimait au nom de l'Union européenne et des Etats associés, a estimé que des progrès peuvent encore être obtenus en terme d'efficacité et de rentabilité, notamment en ce qui concerne la gestion et les services centraux d'appui. Il s'exprimait devant la Cinquième Commission, qui poursuivait cet après-midi son examen chapitre par chapitre du projet de budget-programme de l'exercice biennal 2000-2001. L'un des outils fondamentaux de la rationalisation des services communs d'appui est le Système intégré de gestion (SIG), qui a généralement recueilli le soutien des délégations, estimant qu'il permettra des économies importantes. Certains intervenants ont toutefois fait observer que cela n'a pu se faire jusqu'ici et qu'on en est encore au stade où des ressources supplémentaires sont demandées. Compte tenu du caractère permanent des activités liées au SIG, principalement sa maintenance, plusieurs délégations se sont demandées s'il ne valait pas mieux demander des postes supplémentaires plutôt qu'une augmentation des ressources pour du personnel temporaire.

De manière générale, les intervenants se sont félicités de la réforme de la gestion des ressources humaines, actuellement en cours. Un représentant a fait remarquer que pour ce domaine comme pour d'autres, l'automatisation doit être précédée d'une rationalisation des procédures, notamment en matière de recrutement, et non le contraire. Il a aussi été rappelé que l'Assemblée générale ne s'est pas encore pleinement prononcée sur la question de la délégation de pouvoirs et qu'il fallait donc demeurer prudent sur ce point. Plusieurs délégations ont, par ailleurs, fait remarquer que la formation du personnel, dont le coût est en hausse de 30%, n'est pas une fin en soi, mais une activité continue qui ne peut être considérée comme achevée sans une bonne évaluation des résultats. "L'ONU n'est pas un centre d'enseignement, mais une organisation politique", a déclaré pour sa part le représentant de la Fédération de Russie.

Les représentants des pays suivants ont pris la parole: Finlande (au nom de l'Union européenne et des Etats associés), Norvège, Cuba, Etats-Unis, Japon, Canada, Fédération de Russie et Costa Rica.

La Commission a par ailleurs achevé son examen du titre du projet de budget relatif à l'information en entendant les représentants de l'Inde, de l'Australie, de la République arabe syrienne, de la République islamique d'Iran et de l'Ouganda.

Le Contrôleur des Nations Unies, M. Jean-Pierre Halbwachs, et le Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget, M. Warren Sach, ont fourni des réponses aux délégations.

La Commission poursuivra demain, jeudi 11 novembre, à 10 heures, son examen du projet de budget-programme de l'exercice 2000-2001.

- 2 - AG/AB/538 10 novembre 1999

Projet de budget-programme de l'exercice biennal 2000-2001 (point 121)

Titre VIII: Services communs d'appui

Documentation

Les prévisions de dépenses pour le chapitre 27, gestion et services centraux d'appui, fixées à 442 115 600 dollars, font apparaître une augmentation de 0,9% par rapport à l'exercice 1998-1999. Cette hausse est due aux ressources supplémentaires nécessaires au titre du personnel temporaire pour la maintenance et le fonctionnement des modules 3 et 4 du Système intégré de gestion et l'accomplissement des tâches liées à l'élaboration du répertoire de la pratique suivie par les organes des Nations Unies. Les fonds extrabudgétaires s'élèvent à 82 969 900 dollars. Sur les 2 106 postes inscrits à ce chapitre, il est prévu d'en financer 584 au moyen de fonds extrabudgétaires.

Le CCQAB n'a pas d'objection particulière sur le chapitre 27 A, Bureau du Secrétaire général adjoint à la gestion. En revanche, concernant le chapitre 27 B, Bureau de la planification des programmes, du budget et de la comptabilité, il demande au Secrétaire général de revoir le mode de financement des 114 postes qu'il est envisagé de financer par des fonds extrabudgétaires, et tout particulièrement, ceux auxquels s'attachent des fonctions de gestion et de direction de la Division. S'agissant des 4 postes demandés pour la maintenance et les modules 3 et 4 du Système intégré de gestion, le Comité estime que si le Bureau en a effectivement besoin, ceux-ci devraient être approuvés en tant que postes temporaires au lieu d'être financés au moyen des ressources prévues pour le personnel temporaire.

Le montant des crédits demandés par le Secrétaire général pour le Bureau de la gestion des ressources humaines (chapitre 27 C) s'établit à 46 311 400 dollars, soit une augmentation de 3,6%, imputable principalement aux activités globales de formation et de perfectionnement du personnel. Le CCQAB juge excessif le montant de 281 800 dollars demandé pour les frais de voyage à la rubrique Direction exécutive et administration. Il recommande en outre que les formulaires utilisés par le bureau du Sous- Secrétaire général soient imprimés dans les ateliers du Secrétariat si possible. Le Comité continue de penser qu'en dépit des nombreux objectifs annoncés dans le passé en ce qui concerne la rationalisation des procédures et des mécanismes administratifs de la gestion des ressources humaines, les progrès réalisés à ce jour ne semblent guère probants. Il sait que les procédures pour transférer du personnel entre les différents services du Secrétariat, pour reclasser les postes et pour gérer les vacances de postes sont excessivement compliquées, lentes et très coûteuses. Le Comité estime que des mesures doivent être prises d'urgence. Il est d'ailleurs fermement convaincu que la majorité des causes de l'inefficacité qui caractérise actuellement l'administration et la gestion du personnel à l'ONU pourraient être éliminées par une simplification générale et coordonnée des procédures appuyées par l'emploi des technologies modernes.

Par sa note A/C.5/53/17, le Secrétaire général donne le descriptif révisé du chapitre 27 C (Bureau de la gestion des ressources humaines).

Par sa note sur les politiques et pratiques en matière de personnel (A/C.5/54/21), le Secrétaire général répond aux observations formulées par le Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (CCQAB) concernant les attributions spécifiques de l'Assemblée générale et du Secrétaire général dans le domaine de l'administration du personnel. Le CCQAB, notant que les décisions de l'Assemblée aidaient fréquemment le Secrétaire général à mener à bien l'effort de réforme en matière de gestion des ressources humaines, y fait remarquer toutefois que des difficultés rencontrées dans l'application des résolutions de l'Assemblée ont entravé les efforts déployés par le Secrétaire général pour aller de l'avant dans la mise en oeuvre de sa stratégie de la gestion des ressources humaines.

En ce qui concerne les principaux problèmes relevés par le CCQAB, le Secrétariat s'emploie actuellement à simplifier les règles et procédures complexes relatives au personnel, à concevoir une nouvelle procédure de recrutement et d'affectation devant se substituer au processus actuel, qui est lourd et excessivement lent, ainsi que des mécanismes destinés à favoriser la mobilité du personnel. A cet égard, on peut déjà faire état de certains problèmes que pose l'application de la résolution la plus récente concernant la gestion des ressources humaines, à savoir la résolution 53/221. Le Secrétaire général devrait ainsi disposer d'une marge de manoeuvre plus importante pour l'organisation des concours pour le recrutement à la classe P-3, dans la mesure où celui-ci peut entraver les perspectives d'avancement des fonctionnaires de la classe P-2. Un autre problème est celui de la contradiction qui existe entre la demande tendant à accélérer les procédures de recrutement et la demande tendant à doubler le temps prévu pour la diffusion des avis de vacance de poste. Le fait que le Secrétaire général n'a pas les coudées franches en matière d'affectation du personnel (un paragraphe de la résolution 51/226 limitant le pouvoir discrétionnaire dont il dispose en matière de nomination et de promotion au personnel de son cabinet et aux fonctionnaires ayant rang de Secrétaire général adjoint et de Sous-Secrétaire général) entrave la mise au point de systèmes encadrés de réaffectation des fonctionnaires débutants. Par ailleurs, l'insertion d'une référence à la répartition géographique équitable comme étant un des critères du concours pour la promotion à la catégorie des administrateurs pose également problème. Le Secrétaire général a l'intention d'examiner la façon dont est appliquée la résolution 53/221 et de présenter ses vues détaillées à la 55ème session de l'Assemblée générale dans le cadre de son rapport exhaustif sur la réforme de la gestion des ressources humaines.

Le Secrétaire général se félicite d'avoir la possibilité de proposer à l'examen des Etats Membres une légère modification qui serait apportée aux méthodes de travail de la Cinquième Commission en vue de s'assurer que les Etats Membres disposent d'une information aussi complète que possible avant de se prononcer sur la gestion des ressources humaines. Il suggère ainsi de fournir le texte de tout projet de résolution concernant la gestion des ressources humaines au Secrétariat pour observations avant l'adoption de la résolution. Cette procédure permettrait au Secrétariat d'identifier tous les problèmes qui pourraient se poser en matière d'application et à la Commission d'apporter des modifications, le cas échéant. Le Secrétariat saurait gré à l'Assemblée générale de lui faire connaître ses vues sur cette proposition.

Le rapport consacré à la structure des postes au Secrétariat (A/53/955) fait le point sur le nombre de postes autorisés au titre des cinq derniers exercices biennaux et sur l'évolution statistique du nombre de postes. Entre 1988 et 1999, le nombre total des postes autorisés au Secrétariat a ainsi diminué de 1 155 (11,7%) dont 216 postes de la catégorie des administrateurs et fonctionnaires de rang supérieur (5,6%) et 939 postes de la catégorie des services généraux et catégories apparentées (15,5%). Dans la catégorie des administrateurs et fonctionnaires de rang supérieur, le nombre de postes de secrétaire général adjoint est resté relativement constant, celui des postes de sous-secrétaire ayant en revanche diminué de 18%. Le nombre de postes D-2 a baissé de 12%, celui des postes D-1, de 5%, celui des postes P-4, de 4%, celui des postes P-3, de 1,5% et celui des postes P-2/1 de 23% alors que celui des postes P-5 a augmenté de 0,6%. La réduction du nombre total des postes a été particulièrement ,marquée pendant l'exercice biennal 1998-1999. Dans la catégorie des administrateurs et fonctionnaires de rang supérieur, le nombre de postes a diminué de 343 (près de 9%) entre l'exercice biennal précédent et celui en cours. Dans la catégorie des services généraux et les catégories apparentées, le nombre de postes autorisés a diminué de 1 204 (19%) durant les deux derniers exercices biennaux.

Dans le but de "redonner du sang neuf au Secrétariat", indique encore le rapport, le Secrétaire général a fait part de son intention de mettre en place un nouveau programme d'avancement professionnel à l'intention des administrateurs débutants en s'appuyant sur un nouveau système de gestion des réaffectations afin que ces personnels clefs aient dès le début de leur carrière des possibilités d'élargir leur expérience et de meilleures perspectives d'évolution. Désormais doté d'une capacité de planification des ressources humaines élargie, le Département de la gestion s'emploie, avec les directeurs de programme, à analyser l'évolution des effectifs de certains départements et bureaux afin, d'une part, de prévoir le taux de vacance de postes dans ces unités administratives et d'évaluer les pertes de savoir-faire et de compétences qu'y entraînent les départs à la retraite et autres facteurs d'érosion naturelle des effectifs et, d'autre part, de s'assurer que l'Organisation est à même de s'acquitter effectivement de ses mandats actuels et futurs et, en même temps, de former les fonctionnaires et de répondre à leurs aspirations en matière de carrière.

Pour le Bureau des services centraux d'appui (Chapitre 27 D), le Secrétaire général estime les ressources nécessaires à 221 254 200 dollars, soit une diminution de 2,4% due essentiellement au fait que le Système intégré de gestion est passé du stade de la conception au stade de l'exploitation et que les mesures d'économie adoptées au cours des dernières années ont entraîné une réduction des dépenses opérationnelles afférentes à la gestion des installations. En matière de sécurité et de sûreté, le CCQAB estime qu'il est grand temps d'établir une étude d'experts détaillée sur les besoins liés à la sécurité des locaux de l'ONU et sur la capacité de l'Organisation à y faire face. Il demande qu'un rapport lui soit présenté sur la question au printemps 2000. S'agissant des services informatiques et du Système intégré de gestion, le Comité s'étonne du faible nombre d'utilisateurs du SIG prévu pour l'an 2000, alors que les grands domaines couverts par le Système ne se limitent pas aux fonctions des services administratifs du siège et des bureaux extérieurs. Pour ce qui est des services communs, le Comité se dit déçu par les résultats obtenus par le Groupe de travail sur les services d'imprimerie. Il estime qu'il s'agit d'un domaine qui devrait recevoir la priorité lors de la mise en place des services communs. Il recommande au Secrétaire général de prendre immédiatement des mesures pour établir un rapport détaillé à son intention.

La note du Secrétaire général sur la location de locaux des Nations Unies par des organes de presse et d'autres entités (A/C.5/54/25) fait suite au premier rapport sur le projet de budget-programme pour 2000-2001 du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires qui demandait au Secrétaire général de revoir les termes des accords en vertu desquels des organes de presse et d'autres entités occupent des locaux gratuitement ou à des tarifs inférieurs à ceux du marché dans des bâtiments appartenant à l'Organisation ou loués par elle. Après avoir procédé à l'examen de la pratique en matière de location ou de mise à disposition de locaux à titre gracieux dans les principaux lieux d'affectation de l'ONU, le Secrétaire général est d'avis que cette pratique est fondée sur les politiques établies et tient compte à la fois de la nature des activités du locataire et de la situation locale. Il a donc l'intention de maintenir cette pratique.

S'agissant de l'administration de Genève (chapitre 27 E), pour laquelle des crédits de 98 653 700 dollars sont demandés (soit une diminution de 1 199 500 dollars, due à la suppression de 9 postes). Le CCQAB approuve la proposition de réduire de 9 le nombre total des postes prévus, en raison principalement de l'automatisation accrue des activités et de la simplification des procédures. Le montant de ressources demandées pour l'administration de Vienne (chapitre 27 F) est quant à lui de 29 352 400 dollars, soit une diminution de 4,3%. Le nombre des postes prévus demeure inchangé par rapport à l'exercice précédent, soit 86.

L'administration de Nairobi (chapitre 27 G) est essentiellement financée au moyen de fonds extrabudgétaires, toutefois et conformément à la résolution 52/220 de l'Assemblée générale, le Secrétaire général s'est engagé à accroître progressivement la part du budget de l'Office des Nations Unies à Nairobi prise en charge dans le budget ordinaire. Le montant demandé (14 042 700 dollars) représente donc une augmentation de l'élément à imputer au budget ordinaire de 1,8 million de dollars, soit 15,1% de plus que les crédits actuels. Cette augmentation est due aussi en partie au fait que 4 postes supplémentaires seraient inscrits au budget ordinaire. Le CCQAB fait seulement remarquer que les prévisions concernant les fonds extrabudgétaires semblent avoir été surestimées et que l'on risque de créer plus de postes et de recruter plus d'effectifs que ne le permettent ces ressources.

Débat

Intervenant pour l'ensemble du titre VIII, M. JARMO SAREVA (Finlande), au nom de l'Union européenne, de la Bulgarie, de la République tchèque, de l'Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Pologne, de la Roumanie, de la Slovaquie, de la Slovénie, de Chypre et de Malte, s'est dit encouragé par les économies de 4,12 millions de dollars réalisées à ce sujet. Il a toutefois estimé que des progrès pouvaient encore être réalisés en terme d'efficacité et rentabilité, notamment en ce qui concerne la gestion et les services centraux d'appui. Pour ce qui est du chapitre intitulé "planification du programme, budget et comptabilité", l'Union européenne estime que le mode financement des postes doit être révisé, et pense que les 4 postes requis pour la maintenance centrale du SIG devraient être financés en tant que postes temporaires.

Le représentant a également demandé des éclaircissement sur le rôle et les fonctions de la division de la comptabilité. Il a en outre exprimé son soutien à la réforme du Bureau de la gestion des ressources humaines afin que ce dernier soit en mesure de mener à bien les tâches souvent complexes qui lui sont confiées. Il a invité le Secrétaire général à accélérer l'introduction d'autres réformes à ce sujet, estimant que la simplification des procédures ajoutée aux techniques modernes devrait permettre de régler les problèmes de recrutement. L'Union européenne estime que des économies peuvent être réalisées grâce à un réexamen du calendrier des réunions du comité de coordination de gestion du personnel. Elle appuie les programmes de formation du personnel et demande si des indicateurs existent pour mesurer les effets de ces programmes. L'Union européenne appuie le Système intégré d'information (SIG) qui permettra selon elle de réaliser des économies par plus de rationalisation.

Le représentant a souhaité en savoir plus sur la faisabilité de transformation du système de disque optique (ODS) en système de base de données. Il a émis le souhait de voir les salles de conférences équipées d'Internet, d'Intranet et de l'ODS. De l'avis de l'Union européenne, l'Assemblée générale doit renforcer les services communs existants et en mettre en place de nouveaux dans des domaines tels que les achats, la sûreté, les technologies de l'information, la sécurité ou encore l'impression, qui doit être traitée de façon prioritaire. L'Union européenne approuve la réduction des postes dans l'administration à Genève et approuve les remarques du CCQAB quant à la forte augmentation des services contractuels pour les enseignants de langues. Elle approuve également les recommandations du CCQAB concernant le reclassement de certains postes à Vienne, ajoutant que d'autres lieux d'affectation pourraient bénéficier de l'exemple viennois. Pour ce qui est du Centre de Nairobi, l'Union européenne a pris note des efforts visant à alléger les coûts administratifs du fonctionnement du PNUE et Habitat. Evoquant la sous-utilisation de ce centre, il a toutefois mis en garde contre la budgétisation de choses qui ne seront pas réalisées.

Mme ANNE MERCHANT (Norvège) s'est associée aux vues exprimées par l'Union européenne, et s'est félicitée des économies réalisées dans le domaine des services communs d'appui et a demandé plus d'efficacité et de rationalisation. Elle s'est dite préoccupée par l'accumulation des affaires en souffrance au Comité paritaire de recours. De l'avis de la Norvège, il faudrait examiner le volume de travail de tous les organes d'administration de la justice pour déterminer s'ils disposent de ressources suffisantes. La représentante s'est félicitée du processus de délégation de pouvoir tel qu'il est appliqué par le Bureau de la gestion des ressources humaines. Elle a précisé que la formation du personnel est un élément essentiel pour promouvoir l'efficacité et la modernisation des Nations Unies. La Norvège a toujours appuyé les appels lancés pour le renforcement du Centre des Nations Unies à Nairobi, celui-ci étant le seul situé dans un pays en développement, a rappelé la représentante. Cette question avait retenu tout particulièrement l'attention de l'équipe spéciale sur l'environnement et les établissements humains et la Norvège estime que l'augmentation proposée au titre de ce chapitre du projet de budget-programme reflète bien l'importance de la question. La Norvège soutient donc l'augmentation proposée de 15,2% qui permettra au Centre de Nairobi de ressembler davantage à ceux de Genève et de Vienne. Elle a estimé de plus que l'on devrait établir un mécanisme de détermination des dépenses de ce Centre que les organisations présentes à Nairobi doivent se partager.

Mme EVA SILOT BRAVO (Cuba) a demandé des informations sur l'évaluation de l'expérience acquise et la pratique depuis la création du Bureau du Secrétaire général-adjoint à la gestion. Elle a appuyé les observations du CCQAB relatives à l'administration de la justice car la délégation cubaine est préoccupée par le nombre important d'affaires en suspens. Des solutions plus efficaces et plus rapides devraient être trouvées sur ce point, a déclaré la représentante.

M. THOMAS REPASCH (Etats-Unis) a déclaré que le chapitre 27 A fournit des ressources pour un certain nombre d'activités très importantes, comme celles de la gestion et du contrôle. La délégation américaine aimerait savoir si les réalisations escomptées s'appliqueront à ce chapitre ou s'il y a aura d'autres moyens permettant d'établir si les objectifs ont été atteints. Le représentant a demandé à connaître le montant des dépenses consacré aux voyages pour ce titre du budget durant l'exercice biennal en cours. Quel est l'appui administratif fourni au Tribunal pénal pour le Rwanda, a demandé également M. Repasch.

M. JUICHI TAKAHARA (Japon) a indiqué que sa délégation accorde une importance particulière au travail du Bureau de la politique de gestion, qui peut jouer un rôle clef pour assurer l'adoption d'une démarche intégrée sur l'ensemble du Secrétariat. Le représentant a reconnu l'importance des trois principaux organes de contrôle de l'Organisation, néanmoins il a estimé que le redéploiement interne d'un poste P-5 proposé devrait être plus précisément justifié.

M. JOHN ORR (Canada) a fait observer que le Département des services communs d'appui est le plus important par son volume au sein de l'ONU et qu'il faut donc lui accorder toute l'attention qui lui revient. Quelles sont les fonctions respectives du Bureau du Secrétaire général adjoint à la gestion et du Bureau du Département de la gestion, a demandé le représentant, qui a ajouté que ces deux entités appartenant au même programme, se ressemblent beaucoup.

Le Directeur de la Division de la planification des programmes et du budget, M. WARREN SACH, a indiqué que le Groupe d'appui aux activités de contrôle n'est pas là pour appuyer les organes de contrôle, tel que le BSCI, mais pour assurer le suivi au sein du Secrétariat de la mise en oeuvre des recommandations de ces organes. Pour ce qui est des ressources supplémentaires demandées pour les licences des logiciels du Comité des placements, il a estimé que cette dépense s'avérera très payante un peu plus tard et qu'elle permettra de réaliser des économies importantes.

Reprenant la parole, le représentant du Canada a estimé qu'il y a différentes fonctions conflictuelles au sein du groupe de l'administration de la justice. Les attributions doivent être clairement séparées pour veiller à ce qu'il n'y ait pas de conflit d'intérêt, a-t-il insisté.

M. SACH a expliqué que c'est parce qu'il est nécessaire de structurer et de cloisonner l'administration de la justice, que l'unité qui s'occupe de cette gestion n'appartient pas au Bureau de la gestion des ressources humaines.

Le Contrôleur des Nations Unies, M. Jean-Pierre Halbwachs s'est déclaré disposé à étudier la proposition de déplacer certains financements du compte d'appui vers le budget ordinaire.

Au titre du chapitre consacré au Bureau de planification des programmes, du budget et de la comptabilité, M. REPASCH (Etats- Unis) a demandé des précisions sur le rôle des services spéciaux extérieurs. Il a également souhaité avoir des précisions en matière d'évaluation des résultats.

Il y a toujours des ressources pour les services d'experts auxquels on peut avoir recours à l'improviste, a précisé M. HALBWACHS, donnant l'exemple d'un expert en écriture requis pour une affaire de fausse signature. Quant aux indicateurs de résultats, ils renseignent sur le volume de travail traité. M. SAREVA (Finlande), au nom de l'Union européenne et des Etats associés, a souhaité savoir si des mesures de rationalisation supplémentaires peuvent être prises pour la division de la comptabilité.

Selon M. HALBWACHS, entre 6 et 8 postes ont été supprimés dans ce service, qui est de plus en plus efficace.

Abordant le chapitre consacré à la gestion des ressources humaines, M. ORR (Canada) a fait remarquer que l'automatisation doit être précédée d'une rationalisation des procédures de recrutement et non le contraire. Il ne sert à rien d'investir dans de nouvelles technologies si le nombre de formulaires à remplir et le nombre d'informations à entrer dans les ordinateurs reste trop important, a-t-il déclaré.

Mme EVA SILOT BRAVO (Cuba) a insisté pour qu'il y ait cohérence entre les décisions de l'Assemblée générale et ce qui est proposé dans le chapitre consacré aux ressources humaines, notamment en matière de délégation de pouvoirs.

M. KIRILL V. FEDOROV (Fédération de Russie), s'est inquiété de la forte croissance des dépenses de formation du personnel. De l'avis de la Fédération de Russie, plutôt que de dépenser des sommes trop importantes dans ce domaine, mieux vaut recruter au départ des personnes extrêmement qualifiées et compétentes. Les ressources consacrées à la formation du personnel doivent permettre aux fonctionnaires d'étudier de nouvelles méthodes de travail concernant exclusivement leur domaine d'activité. L'ONU n'est pas un centre d'enseignement, mais une grande organisation politique dont les tâches très complexes doivent être exécutées par de véritables professionnels, a poursuivi le représentant.

M. COLEMAN NEE (Etats-Unis) a rappelé que la réforme de la gestion des ressources humaines est un processus complexe qui ne peut être achevé d'un jour à l'autre. Dans ce contexte la formation est en élément clef. Malheureusement la description du programme de formation ne donne pas aux lecteurs l'idée précise des activités qui vont être entreprises et des fonds requis pour cela. Il s'est dit opposé à toute augmentation de ressources qui pourrait être engendrée par la proposition de laisser le Comité de la coordination entre l'Administration et le personnel se réunir deux fois par an. Il a demandé au Comité de revoir son programme de travail en conséquence. M. KOJI F. X. YAMAGIWA (Japon) a entériné les recommandations du CCQAB à propos du chapitre 27 C sur la gestion des ressources humaines. Le Japon estime que la délégation de pouvoirs est un élément très important dans le contexte de la préparation du projet de budget-programme, cependant il rappelle qu'aucune délégation de pouvoirs ne doit avoir lieu tant qu'une décision n'a pas été formellement prise par l'Assemblée générale au moment opportun. Pour ce qui est de l'augmentation de 30% des ressources consacrées à la formation du personnel, la délégation japonaise reconnaît l'importance de la qualité du personnel, toutefois la formation n'est pas une fin en soi, mais une activité continue qui ne peut être considérée comme achevée sans une bonne évaluation des résultats. C'est pourquoi, le Japon estime que le nombre de participants aux programmes de formation n'est qu'un petit indicateur et qu'une enquête qualitative est nécessaire sur ce point. Il s'est félicité de l'engagement pris par le Secrétariat de placer 200 lauréats des concours nationaux de recrutement durant chaque exercice biennal. Il a fait observer que des problèmes d'équilibre dans la répartition géographique demeurent à ce sujet. La délégation japonaise aimerait par ailleurs savoir pourquoi le Secrétariat demande une augmentation au titre du personnel temporaire chargé du fonctionnement et de la gestion du Système intégré de gestion (SIG), plutôt que de demander des postes supplémentaires, ce qui serait équivalent.

Au regard du volume des traitements et du nombre des fonctionnaires, historiquement l'Organisation a consacré très peu de ressources à la formation du personnel, a déclaré M. SACH, qui a précisé qu'une enquête qualitative externe sur les programmes de formation proposés a été réalisée en début d'année et présentée au CCQAB. Le Comité de coordination entre l'Administration et le personnel est en place depuis 10 ans et a prouvé à bien des égards son utilité notamment pour éviter des conflits inutiles, c'est pourquoi il est désormais proposé de faire passer à 2 ses sessions annuelles et d'augmenter les frais de voyage pour permettre à toutes les personnes concernées d'y participer. Plutôt que des postes, le Secrétariat demande des ressources supplémentaires pour du personnel temporaire concernant le fonctionnement du SIG car l'on ne connaît pas encore la taille de l'unité administrative qui sera nécessaire à plus long terme, afin de garder une certaine souplesse. Mais il y aura des besoins à long terme pour assurer la maintenance du SIG et il se peut qu'à l'avenir des postes soient demandés.

Mme NAZARETH INCERA (Costa Rica) a déclaré qu'elle aimerait voir la concession d'exploitation de la cafétéria. Abordant le chapitre relatif au Bureau des services centraux d'appui, elle s'est étonnée du niveau des dépenses consacrées à la sécurité et à la sûreté, s'inquiétant notamment des coûts entraînés par l'utilisation d'un chien de sécurité. Le Costa Rica souhaite également obtenir une liste des cadeaux faits au Secrétaire général. Affirmant que ces présents sont la propriété des Nations Unies, le Costa Rica aimerait savoir où se trouvent ces articles, et quelle est leur valeur. La déléguée s'est d'autre part inquiétée de l'éventuelle présence d'amiante dans le bâtiment du Siège, estimant qu'il pourrait y en avoir dans le système de chauffage ou dans la climatisation.

M. NEE (Etats-Unis) a indiqué qu'il voulait être renseigné au sujet de la facturation exagérée présentée à l'ONU pour ses communications de longues distances. Il s'agit en l'occurrence d'une somme de 8,5 millions de dollars.

Mme SILOT BRAVO (Cuba) a demandé des informations supplémentaires concernant l'équipe spéciale des services communs des Nations Unies. En matière de sécurité, Cuba souhaite une hausse d'effectifs, ce qui ne semble pas être envisagé par le Secrétariat. Il souhaite aussi savoir quelle institution est chargée de la formation des agents de sécurité. Selon quels critères sont placées les caméras de sécurité, qui peuvent constituer une atteinte à la confidentialité? Quelles sont les dépenses associées à l'achat éventuel d'un chien de sécurité et l'ONU a-t-elle le personnel capable de désamorcer les explosifs éventuellement découverts par l'animal? Elle a demandé à être davantage renseignée sur les dispositions du contrat de service de la cafétéria et a indiqué que sa rénovation a entraîné une augmentation des prix.

Pour M. TAKAHARA (Japon) les ressources consacrées à ce chapitre devraient être partagées entre dépenses récurrentes et non récurrentes. Il s'est interrogé quant à la directive concernant la fourniture et le remplacement des équipements d'information au Secrétariat. Le Japon estime que le coût actuel des services généraux devrait être réduit, grâce notamment aux rationalisations entraînées par l'utilisation de nouvelles technologies.

M. ORR (Canada) a rappelé qu'au moment où l'on a proposé les Systèmes intégrés de gestion et d'information, les commentaires avaient été nombreux concernant les importantes économies et gains de productivité qu'ils pouvaient permettre une fois installés. Aussi lorsque la Commission a approuvé ces systèmes, s'attendait-elle à ce que d'importantes économies interviennent. Or aujourd'hui, on continue de demander des ressources supplémentaires pour leur mise en place. Dispose-t-on déjà d'une estimation des économies qui ont été dégagées et de celles qui sont attendues pour le prochain exercice? Quel est aussi le coût de la maintenance du SIG, a également demandé M. Orr.

M. SACH a indiqué que la maintenance du SIG est centralisée mais que les coûts de la maintenance ne sont pas ventilés au-delà des départements évoqués au chapitre 27. Le SIG ne sera pas totalement installé dans l'Organisation d'ici la fin de l'année prochaine, car des modules doivent encore être installés dans différents lieux d'affectation et une fois encore, les économies ne seront pas immédiates, a-t-il prévenu. En ce qui concerne la cafétéria, il a précisé que l'augmentation des prix n'est pas liée à sa rénovation, mais plus au contrat qui a été passé et qui prévoit des augmentations ponctuelles. Pour ce qui est du chien utilisé pour assurer certains services de sécurité, il a expliqué que le Secrétariat a opté pour un contrat de "location", qui a été jugé moins coûteux que l'achat d'un chien. En réponse aux préoccupations d'ordre sanitaire exprimées par certaines délégations, il a indiqué que des vérifications de la qualité de l'air sont faites régulièrement. Une étude sophistiquée est actuellement en cours pour le remplacement de l'actuel système téléphonique, qui entraîne des majorations pour les communications longue distance. Toutefois, il a fait observer qu'il y a toujours des coûts indirects qui entrent en jeu en matière de télécommunications.

Reprenant la parole, le représentant du Canada a fait observer qu'il est prévu d'accorder des ressources supplémentaires pour la maintenance du SIG dans plusieurs commissions régionales, qui ne semblent pas être reprises dans les ressources prévues pour l'ensemble du SIG au chapitre 27. Il a demandé au Secrétariat de clarifier cette situation.

M. TAKAHARA (Japon) s'est félicité de la réduction des ressources proposées pour l'Administration à Genève, et notamment de la réduction des postes découlant de la rationalisation de certaines procédures. Il s'est dit peu convaincu du besoin d'augmenter les ressources de formation du personnel sur ce lieu d'affectation. Il a demandé au Secrétariat de justifier la présence de 15 enseignants de langue postés à Genève, contre seulement deux à Vienne.

M. REPASCH (Etats-Unis) a estimé que des économies supplémentaires pourraient encore être réalisées pour l'Administration de Genève, en rationalisant, ainsi que le suggère un rapport du BSCI. Il a regretté que peu de services communs soient partagés par les différents organismes de Genève.

Pour ce qui est de l'Administration de Vienne, le représentant du Japon a noté avec satisfaction le fait que Vienne a fait davantage de progrès en matière de services communs que Genève ou même New York. La délégation japonaise espère que l'on tirera les enseignements de cette situation pour les appliquer à tous les lieux d'affectation. Il a cependant jugé inutile le montant demandé au titre de l'emploi de consultants dans le cadre de la mise en adjudication de la police d'assurance-groupe maladie gérée par l'ONUDI.

Titre VII: Information

Fin du débat

M. RAMESH CHANDRA (Inde) a rappelé que l'année 2001 a été proclamée "Année des Nations Unies pour le dialogue des civilisations", en vue de promouvoir la tolérance, la compréhension entre les peuples et la coexistence pacifique. Toute mesure allant dans le sens de cette idée est tout à fait justifiée, a-t-il ajouté.

Pour M. HENRY FOX (Australie), le Département de l'information absorbe un montant considérable de ressources, et il n'est pas normal que ce chapitre bénéficie de plus de ressources que les programmes définis comme prioritaires. L'Australie n'est pas en mesure d'approuver la hausse de 2 millions de dollars demandée, estimant que ce Département devrait utiliser les ressources existantes de façon plus efficace. Le représentant a demandé des précisions en ce qui concerne l'exploitation des publications électroniques et le dosage entre les travaux d'imprimeries internes et externes. L'Australie félicite le Département de l'information pour avoir mis au point le site Internet des Nations Unies sans ressources supplémentaires. Elle regrette toutefois le manque de coordination et souhaite que le Département travaille dans un souci accru d'efficacité et d'économies. Le représentant a plaidé pour l'établissement d'une stratégie à long terme et coordonnée, sachant que l'ONU consacre quelque 85 million de dollars aux technologies de l'information.

M. ABDU AL MOULA NAKKARI (République arabe syrienne) a rappelé l'importance du rôle des Nations Unies pour informer le monde entier sur ses activités. Il faut préserver le rôle des médias traditionnels qui doivent être financés au titre du budget ordinaire, a-t-il poursuivi. Il a souligné l'importance d'une égalité de traitement entre les sites Internet dans les six langues officielles de l'ONU et demandé la création d'un poste chargé de coordonner le site Internet en langue arabe.

M. MOHAMMAD REZA SALAMAT (République islamique d'Iran) s'est félicité de la proclamation de l'année 2001 comme "Année du dialogue entre les civilisations" et a souscrit aux recommandations du CPC à ce sujet. Le représentant s'est également félicité de la récente décision de créer un site Internet de l'ONU consacré spécifiquement à la qualité du dialogue entre les civilisations.

En réponse aux questions des délégations sur ce chapitre consacré à l'information, M. WARREN SACH a expliqué que le Département de l'information est unique en son genre, et a en conséquence une structure qui lui est propre. Il est inévitable que certains des programmes soient intersectoriels, a-t-il poursuivi, reconnaissant qu'il est difficile de présenter très clairement ce chapitre du budget-programme.

Les changements dans l'organigramme sont minimes a-t-il ajouté, indiquant que les modifications de structure sont du ressort du Secrétaire général en sa qualité de plus haut fonctionnaire des Nations Unies. Des technologies numériques vont être utilisées dans les domaines de la photo et de la diffusion télévisuelle, a- t-il ajouté.

En ce qui concerne les effectifs liés aux sites Internet, qui varieraient selon les langues utilisées, M. Sach a expliqué que le Département cherche à utiliser le personnel existant en fonction des postes disponibles selon des modalités souples, et qu'il a parfois été nécessaire de recourir aux fonds pour personnels temporaires. A long terme, on essaiera d'officialiser cette situation, ce qui n'a pas été possible jusqu'à aujourd'hui, a-t-il poursuivi. En ce qui concerne le projet pilote de radiodiffusion internationale, 476 000 dollars ont été mis de côté pour ce projet qui devrait coûter au final 7,5 millions de dollars. Pour ce qui est du suivi par le Département de l'information de certaines réunions et conférences, des normes existent en la matière par groupe linguistique et par fonction, et elles ont été respectées, a précisé M. Sach. Le suivi de la Conférence sur les pratiques commerciales restrictives sera assuré par le service d'information des Nations Unies à Genève et celui de la CNUCED. Pour ce qui est des recueils des résolutions que certaines délégations regrettaient de voir paraître deux fois, M. Sach a expliqué qu'une version est directement disponible à la fin de l'Assemblée générale, alors que l'autre, qui a un caractère plus officiel, ne paraît qu'après une série de traductions et de vérifications qui prennent du temps. Il n'y pas de changement profond en ce qui concerne le suivi des questions sur la Palestine, a ajouté M. Sach. M. NESTER ODAGA-JALOMAYO (Ouganda) a estimé qu'en matière d'information, il existe une grande différence entre les Etats Membres. Pour de nombreuses délégations, les bulletins électroniques sont un véritable luxe, c'est pourquoi il a insisté sur l'importance de publier les informations sur des supports traditionnels.

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