En cours au Siège de l'ONU

ENV/DEV/453

DES PROPOSITIONS POUR L’APPLICATION DU PROGRAMME D’ACTION DE LA BARBADE SONT TRANSMISES A LA PROCHAINE ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE

13 septembre 1999


Communiqué de Presse
ENV/DEV/453


DES PROPOSITIONS POUR L’APPLICATION DU PROGRAMME D’ACTION DE LA BARBADE SONT TRANSMISES A LA PROCHAINE ASSEMBLEE GENERALE EXTRAORDINAIRE

19990913

Elle ne parvient pas à se mettre d’accord sur la question des mouvements transfrontières des matières nucléaires et dangereuses

La Commission du développement durable (CDD), constituée en organe préparatoire de la session extraordinaire de l’Assemblée générale consacrée à un examen d’ensemble du Programme d’action pour le développement durable des petits Etats insulaires en développement (Barbade, 1994), a décidé ce soir de recommander pour adoption un projet de déclaration à la session extraordinaire qui doit se tenir au siège de l’ONU à New York les 27 et 28 septembre prochains. Par ce texte, la CDD recommande, entre autres, à l’Assemblée générale de demander à la communauté internationale de fournir des moyens efficaces, notamment des ressources financières adéquates, prévisibles, nouvelles et supplémentaires, pour appuyer les efforts déployés pour pleinement mettre en oeuvre le Programme d’action de la Barbade.

La CDD a également recommandé pour adoption à la session extraordinaire, à l’exception d’un paragraphe, un projet de texte sur l’état des initiatives pour la poursuite de l’application du Programme d’action pour le développement durable des petits Etats insulaires en développement. Ce texte identifie les domaines sectoriels appelant la prise de mesures urgentes, tels que les changements climatiques, les catastrophes naturelles et écologiques, les ressources en eau douce, les ressources côtières et marines, l’énergie et le tourisme. Il examine ensuite les moyens d’exécution, en particulier les stratégies de développement durable, le renforcement des capacités, la mobilisation de ressources et le financement, la mondialisation et la libéralisation du commerce, le transfert d’écotechnologies, l’indice de vulnérabilité, la gestion de l’information, et la coopération et les partenariats internationaux. Le paragraphe qui n’a pas pu être adopté porte sur les mouvements transfrontières de matières et déchets dangereux et radioactifs.

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Le coordonnateur des négociations, M. John Ashe (Antigua-et- Barbuda) a indiqué que le représentant de Haïti avait accepté de se charger de la poursuite des négociations officieuses sur ce paragraphe et d’en présenter les résultats au Bureau avant la session extraordinaire. Le représentant de la Finlande a déclaré que l’Union européenne se réservait, pour sa part, le droit de revenir sur le paragraphe relatif aux récifs coralliens. Le représentant de Samoa s’est étonné des réserves de l’Union européenne, indiquant que celles-ci n’avaient pas été signalées lors des négociations.

Au cours d’une brève réunion en début d’après-midi, M. Ashe avait indiqué que trois points restaient alors en suspens, à savoir les paragraphes portant sur les récifs coralliens, sur la mondialisation et la libéralisation du commerce mondial, et sur les transports transfrontières de matières et déchets radioactifs et dangereux.

La Commission a adopté ce soir le projet de rapport de sa reprise de session. Les précédentes réunions de la CDD, en tant que Comité préparatoire de la session extraordinaire, s’étaient tenues les 23 et 30 avril derniers.

En fin de réunion, le représentant de la Barbade, au nom des membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a fait part de l’intention du CARICOM de présenter, par le biais du Groupe des 77 et de la Chine, un projet de résolution intitulé “Reconnaître la mer des Caraïbes comme zone spéciale dans le cadre du développement durable”. Les membres du CARICOM souhaitent que ce projet de résolution soit examiné lors de la session extraordinaire.

Cette proposition a été rejetée par la représentante des Etats- Unis qui a indiqué que son pays n’estime pas approprié de présenter un tel projet de résolution dans le cadre de la session extraordinaire. Il s’agit, a-t-elle dit, d’une question régionale. Le représentant de la Fédération de Russie a, lui aussi, émis certaines réserves sur la proposition du représentant de la Barbade. Pour lui, la question est complexe et mérite un examen plus approfondi. Le représentant du Japon a, pour sa part, appuyé la déclaration faite par la délégation des Etats-Unis. Les représentants du Brésil, de Cuba, de l’Inde, du Suriname, de l´Argentine, de la Jamaïque et de Sainte Lucie se sont quant à eux prononcés en faveur de la présentation du projet de résolution.

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