En cours au Siège de l'ONU

AG/902

L'ASSEMBLEE AUTORISE L'ENGAGEMENT DE 200 MILLIONS DE DOLLARS MAXIMUM POUR LA MISSION AU KOSOVO, DONT SEULS 125 MILLIONS SERONT A CHARGE DES ETATS MEMBRES

28 juillet 1999


Communiqué de Presse
AG/902


L'ASSEMBLEE AUTORISE L'ENGAGEMENT DE 200 MILLIONS DE DOLLARS MAXIMUM POUR LA MISSION AU KOSOVO, DONT SEULS 125 MILLIONS SERONT A CHARGE DES ETATS MEMBRES

19990728 En présence du Secrétaire général, elle rend hommage au Roi Hassan II du Maroc, décédé le 23 juillet dernier

Sur recommandation de la Cinquième Commission, l'Assemblée générale a, cet après-midi, décidé d'autoriser le Secrétaire général à engager pour le fonctionnement, jusqu'à l'automne, de la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo des dépenses d'un montant maximum de 200 millions de dollars. Ce faisant et regrettant profondément que le rapport du Secrétaire général ne contienne pas suffisamment de renseignements précis pour établir le bien-fondé de sa demande, elle a décidé qu'elle ne répartira entre les Etats Membres pour recouvrement qu'un montant de 125 millions de dollars. L'Assemblée souligne qu'aucune mission de maintien de la paix ne sera financée par emprunt sur les fonds d'autres missions en cours.

L'Assemblée prie le Secrétaire général de constituer un compte spécial pour la Mission et de lui présenter à titre prioritaire un rapport détaillé sur son financement, y compris des estimations budgétaires complètes et des informations sur la manière dont auront été employées les ressources avant la date de présentation du rapport, afin qu'elle puisse prendre une décision à ce sujet le plus tôt possible.

Les représentants des délégations suivantes ont expliqué leur position : Finlande (au nom de l'Union européenne et des Etats associés), Philippines, Etats-Unis, Venezuela, Guatemala et Bolivie.

Toujours sur recommandation de la Cinquième Commission, l'Assemblée a aussi adopté deux résolutions portant sur le barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l'Organisation et plus particulièrement sur l'application de l'Article 19 de la Charte, qui prévoit qu'un Membre en retard dans le paiement de sa contribution aux dépenses de l'Organisation ne peut participer au vote de l'Assemblée générale si le montant de ses arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées. Elle a ainsi décidé d'autoriser la Bosnie-Herzégovine, les Comores et le Tadjikistan à participer au vote jusqu'au 30 juin 2000, bien qu'ils n'aient pas été en mesure de verser les montants nécessaires pour éviter

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l'application de l'Article 19. Dans ce même texte, l'Assemblée autorise également la République de Moldova à participer au vote jusqu'au 31 décembre 1999.

Par la deuxième résolution, l'Assemblée générale prie le Comité des contributions d'examiner en priorité, compte tenu des vues exprimées par les Etats Membres, la demande présentée par la Géorgie au titre de l'Article 19, concernant ses arriérés, et de lui communiquer ses propres vues également en priorité et si possible avant la fin de la 53ème session. Elle décide d'accorder à la Géorgie une dérogation temporaire afin qu'elle soit autorisée à voter jusqu'à ce qu'elle ait pu prendre une décision définitive sur la question.

La représentante de la Finlande, au nom de l'Union européenne et des Etats associés, a expliqué sa position.

L'Assemblée générale a également pris note du rapport du Secrétaire général sur l'esquisse budgétaire proposée pour l'exercice biennal 2000-2001 pour le Centre du commerce international CNUCED/OMC et du rapport correspondant du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires.

L'Assemblée a, de plus, adopté une résolution relative au rapport du Secrétaire général sur l'environnement et les établissements humains par laquelle elle le prie de renforcer l'Office des Nations Unies à Nairobi, en lui assurant notamment un financement stable, suffisant et prévisible. L'Assemblée générale appuie la proposition du Secrétaire général concernant la création d'un groupe de la gestion de l'environnement afin d'améliorer la coordination interorganisations dans le domaine de l'environnement et des établissements humains. Elle prie le Secrétaire général de définir le mandat, les compétences, des critères appropriés concernant la composition et des méthodes de travail souples et efficaces pour le groupe et de les lui présenter pour examen à sa 54ème session. Elle rappelle qu'il importe de renforcer entre autres les capacités du PNUE et de Habitat en matière d'alerte en cas de menace écologique, de manière à mobiliser et à promouvoir la coopération et la prise de mesures à l'échelon international. Dans ce contexte, l'Assemblée souligne qu'il importe de renforcer le Plan Vigie pour en faire un système scientifique qui soit efficace, accessible et strictement apolitique.

L'Assemblée a entendu les explications de position des pays suivants : Finlande (au nom de l'Union européenne et des Etats associés), Guyana (au nom du Groupe des 77 et la Chine), Fédération de Russie, Etats-Unis, République de Corée et République islamique d'Iran.

En début de séance, l'Assemblée générale a, en présence du Secrétaire général, officiellement rendu hommage à la mémoire du Roi Hassan II du Maroc, disparu le 23 juillet dernier. Outre le Président de l'Assemblée générale,

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M. Didier Opertti (Uruguay) et le Secrétaire général de l'ONU, M. Kofi Annan, les représentants des délégations suivantes ont présenté leurs plus sincères condoléances à la famille royale, au Gouvernement et au peuple du Maroc : Zimbabwe (au nom du Groupe des Etats africains), République arabe syrienne (au nom du Groupe des Etats d'Asie), Azerbaïdjan (au nom du Groupe des Etats d'Europe orientale), Mexique (au nom du Groupe des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes), Grèce (au nom du Groupe des Etats d'Europe occidentale et autres Etats), Etats-Unis (en leur qualité de pays hôte), Afrique du Sud (au nom du Mouvement des non-alignés), et Israël. Le représentant du Maroc a remercié les délégations et toute la communauté internationale pour les multiples témoignages de sympathie présentés à son pays en ce moment douloureux.

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Hommage à la mémoire du Roi Hassan II du Maroc

Le Président de l'Assemblée générale, M. DIDIER OPERTTI (Uruguay) a déclaré qu'avec la disparition du Roi Hassan II, le Maroc a perdu un dirigeant ayant instauré la stabilité dans son pays, et le monde un grand homme d'Etat, ayant déployé des efforts inlassables pour la paix et la concorde notamment au Moyen-Orient. M. Opertti a transmis ses plus sincères condoléances au royaume et au peuple du Maroc.

Le Secrétaire général, M. KOFI ANNAN, a rappelé qu'il y a trois jours, alors qu'il avait l'honneur d'assister aux funérailles du souverain à Rabat, il avait, au nom de l'Organisation, partagé la tristesse du monde entier et exprimé sa gratitude pour la vie d'un grand homme. La dévotion du Roi à la paix dans son pays et dans la région était bien connue dans le monde, a-t-il déclaré, ajoutant qu'il s'agissait du seul dirigeant arabe n'ayant jamais perdu le respect de ses sujets juifs et ayant été à l'avant garde des efforts pour forger de nouvelles relations avec Israël. Il a montré au monde le vrai visage de l'Islam, il a montré la vérité, la sagesse et la modération de l'Islam. C'était un sage, un fin politique et un remarquable diplomate, a poursuivi M. Annan. C'était un ami personnel. Le Secrétaire général a particulièrement déploré le fait que le Roi Hassan II soit décédé à un moment chargé d'espoir de paix pour sa région. Il a déploré notamment le fait que le souverain ait disparu avant d'avoir pu assister à l'aboutissement pacifique des efforts de paix concernant le Sahara occidental, auxquels ils avaient travaillé ensemble. J'ai l'espoir que nous pourrons, avec son successeur, le Roi Mohammed VI, compléter cette tâche.

M. MISHECK MUCHETWA (Zimbabwe), prenant la parole au nom du Groupe des Etats d'Afrique, a transmis ses condoléances les plus sincères à la famille du Roi Hassan II. Sa vie a été celle d'un grand homme d'Etat, d'un homme d'honneur, de dignité, de courage et de compréhension. L'Afrique se rappellera le Roi Hassan II comme l'un des pères fondateurs de l'Organisation de l'unité africaine (OUA). Il manquera à l'Afrique. Qu'il repose en paix, a-t-il dit.

M. MIKHAIL WEHBE (République arabe syrienne), prenant la parole au nom du Groupe des Etats d'Asie, a fait part d'un sentiment de profonde tristesse. Face à cette perte incroyable, les mots sont difficiles à trouver pour décrire les qualités qui étaient celles du Roi Hassan II, a-t-il dit. M. Wehbe a transmis les condoléances du Groupe asiatique à la famille du Roi défunt et au peuple marocain. Avec le décès du Roi Hassan II, nous voyons le départ d'un grand homme qui a participé à la lutte de son peuple pour l'indépendance et la libération du colonialisme. C'était un grand chef. L'Histoire se rappellera son rôle de pionnier pour l'indépendance et l'évacuation des bases étrangères du Maroc. Il a conduit son pays sur la voie du développement matériel et spirituel. Sur la scène internationale, le Roi avait d'excellentes relations avec des dirigeants du monde entier fondées sur le respect mutuel de chacun. La famille internationale se rappellera que le Roi Hassan II était du côté de

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la justice, contre le racisme, l'apartheid et la discrimination raciale. Il a travaillé au renforcement de l'unité arabe, en particulier dans le Maghreb. Il a joué un rôle de médiateur dans le conflit au Proche-Orient et a toujours appuyé le peuple palestinien pour la restauration de ses droits inaliénables. Il était le Président du Comité sur Jérusalem chargé de défendre l'identité arabe et islamique de la ville. Le Roi Hassan II manquera beaucoup au monde arabe, a dit M. Wehbe, transmettant ses voeux au nouveau Roi.

M. ELDAR R. KOULIEV (Azerbaïdjan), au nom des Etats de l'Europe orientale, a exprimé sa peine et sa tristesse pour la perte d'un grand homme d'Etat, qui avait une véritable vision, une attitude responsable, et qui s'était consacré à la paix et au développement de son pays. Son autorité sur la scène internationale a permis de résoudre un certain nombre de problèmes non seulement au niveau régional mais aussi au-delà. Au nom du Groupe des Etats de l'Europe orientale, le représentant a exprimé ses condoléances à la famille royale, au gouvernement et à l'ensemble du peuple marocain. L'image du souverain demeurera toujours une inspiration pour tous ceux qui luttent pour un idéal, a-t-il affirmé en conclusion.

M. MANUEL TELLO (Mexique), au nom des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes, a rappelé que le souverain, faisant face à de nombreux risques, avait réussi, avec talent et détermination, à établir les bases de la stabilité et de la prospérité pour son peuple. Tout au long de ses 38 années de règne, il a donné des témoignages innombrables de sa vocation universelle, permettant au Maroc de jouer un rôle privilégié dans le concert des nations. Pour le Roi Hassan II, la paix et la sécurité au Moyen-Orient ne furent pas une chimère et c'est avec réalisme qu'il a servi de médiateur et a déployé des efforts inlassables même s'il faisait face aux critiques les plus acerbes. Il a orienté la profonde conviction démocratique du peuple marocain. Hassan II a permis la modernisation politique de son pays tout en alliant l'héritage riche et précieux de ses ancêtres aux aspirations du monde moderne. Il a donné à son pays une vision de l'avenir et a multiplié dans ses paroles et dans ses actes la preuve de son attachement à la Charte des Nations Unies et aux normes du droit international. Aujourd'hui le Groupe des Etats d'Amérique latine et des Caraïbes tient à exprimer son amitié au Roi Mohamed VI et à lui souhaiter une longue vie, pleine de réalisations personnelles et de paix, pour son peuple, le Moyen-Orient et les membres des Nations Unies.

M. VASSILIS KASKARELIS (Grèce), prenant la parole au nom du Groupe des Etats d'Europe occidentale et autres Etats, a fait part de ses condoléances à la famille du Roi Hassan II et au peuple marocain. Le monde arabe pleure la perte de l'un de ses dirigeants les plus sages et les plus expérimentés. Pendant son long règne, il s'est efforcé de promouvoir la paix au Moyen-Orient et de rapprocher l'Occident et l'Orient. Le monde arabe se souviendra de lui toujours comme d'un médiateur discret mais très important dans les problèmes de la région. Il a joué un rôle capital dans le processus de paix au Proche- Orient. Il a oeuvré inlassablement pour renforcer les liens entre les pays d'Afrique du Nord et pour jeter les bases du dialogue euro-méditerranéen.

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C'était un homme chaleureux et un juriste éminent, capable de réconcilier les valeurs traditionnelles de son pays et la modernité. Le Roi Hassan II a aussi su promouvoir le dialogue entre les religions. Il a beaucoup travaillé au renforcement de la prospérité de son pays et a ouvert la voie à un Maroc démocratique et moderne. Le Maroc a perdu un homme d'Etat éminent et un bâtisseur politique aguerri qui avec beaucoup d'habileté et de compétence à su faire face aux problèmes du monde d'aujourd'hui.

M. PETER BURLEIGH (Etats-Unis), au nom du pays hôte, a fait part de la tristesse de son Gouvernement à l'annonce du décès du Roi Hassan II qui a été, pendant près de quatre décennies, un grand ami des Etats-Unis et de la paix au Proche-Orient. Les Etats-Unis transmettent leur sympathie au Roi Mohamed VI et au peuple du Maroc qui pleurent la perte d'un dirigeant visionnaire et rendent hommage à sa noble vie. Le Roi a consacré sa vie à l'amélioration des conditions de vie du peuple marocain. Il a oeuvré inlassablement à la réconciliation nationale et la promotion de la stabilité régionale et du développement. Le Roi fut un pionnier dans le processus de paix au Proche- Orient et un promoteur éclairé de la tolérance religieuse et de la compréhension. Les Etats-Unis se souviendront longtemps de la sagesse du Roi Hassan II que le Président Clinton, à l'annonce de son décès, a qualifié de "partenaire et d'ami". Le Roi nous manquera, mais ses efforts au niveau de la paix ne seront pas oubliés. Les Etats-Unis sont aux côtés de leurs amis marocains en cette période de deuil et s'engagent à poursuivre les efforts mutuels en vue du renforcement de la prospérité de la population marocaine et de l'établissement d'une paix durable et de la stabilité au Proche-Orient. Les Etats-Unis offrent leur pensées et leurs prières à la famille, aux amis et aux concitoyens du Roi Hassan II, et transmettent leurs voeux au Roi Mohamed VI sur la voie de l'avenir.

M. KUMALO (Afrique du Sud), au nom du Mouvement des pays non alignés, a rendu hommage au Roi Hassan II du Maroc, souverain qui était proche de tous ceux luttant pour la liberté. Au Moyen-Orient, il a été un véritable catalyseur du processus de paix et pour l'Afrique du Sud, il a toujours fait montre de solidarité, tant dans la lutte contre l'apartheid qu'au moment du passage vers la démocratie. Homme saint et spirituel, il était respecté autant dans le monde musulman que chrétien. A l'aube du XXIème siècle, il nous faudra faire preuve de courage et être incorruptibles et dans ce contexte,le décès du Roi du Maroc est une grande perte.

M. RON ADAM (Israël) a déclaré que c'est avec un grand chagrin que le Gouvernement et le peuple israélien ont appris la nouvelle de la disparition du Roi Hassan II. Aujourd'hui les citoyens d'Israël particulièrement les juifs du Maroc, dont il avait tout le respect, pleurent sa perte. "Que le drapeau de la paix continue de flotter sur la région".

M. ELHASSANE ZAHID (Maroc) a déclaré avoir écouté avec une profonde émotion l'hommage rendu par la communauté internationale, représentée par les Nations Unies, à la mémoire de Sa Majesté le Roi. Les sincères et profondes

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condoléances adressées au nouveau souverain, à la famille royale, au Gouvernement et au peuple marocain témoignent du grand prestige, du respect et de l'admiration dont jouit le regretté souverain, qui a consacré tout son règne au développement socio-économique du Maroc, à l'édification des institutions démocratiques, et aux efforts de paix et au rapprochement entre les peuples, notamment au Moyen-Orient. Les témoignages formulés cet après- midi viennent s'ajouter aux milliers d'autres déjà exprimés et la délégation du Maroc au nom du Gouvernement et du peuple marocains tient à les en remercier solennellement. En ce moment très pénible pour nous tous, nous implorons le Tout-Puissant de l'accueillir aux côtés des prophètes, des martyrs et des saints, a conclu le représentant.

Documentation

Budget-programme de l'exercice biennal 1998-1999 (point 113)

Adoption d'une décision (A/53/485/Add.6) par laquelle l'Assemblée générale prend note du rapport du Secrétaire général sur l'esquisse budgétaire proposée pour l'exercice biennal 2000-2001 pour le Centre du commerce international CNUCED/OMC et du rapport correspondant du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires.

Barème des quotes-parts pour la répartition des dépenses de l'Organisation des Nations Unies (point 118)

Adoption de deux résolutions contenues dans le document A/53/464/Add.5

Aux termes de la première résolution, l'Assemblée générale décide que c'est en raison de circonstances indépendantes de leur volonté que la Bosnie- Herzégovine, les Comores et le Tadjikistan n'ont pas versé les montants nécessaires pour éviter que l'Article 19 de la Charte leur soit appliqué, et elle les autorise à participer au vote jusqu'au 30 juin 2000. Elle décide également que c'est aussi en raison de circonstances indépendantes de sa volonté que la République de Moldova n'a pas versé le montant requis pour éviter l'application de l'Article 19 et elle l'autorise par conséquent à participer au vote jusqu'au 31 décembre 1999.

L'Assemblée réaffirme le rôle qui est le sien en vertu des dispositions de l'Article 19 de la Charte et le rôle consultatif du Comité des contributions en vertu de l'article 160 du Règlement intérieur de l'Assemblée. Elle décide de reprendre à sa 54ème session l'examen des questions de procédures touchant l'examen des demandes de dérogation à l'Article 19.

Par la deuxième résolution, l'Assemblée générale prie le Comité des contributions d'examiner en priorité, compte tenu des vues exprimées par les Etats Membres, la demande présentée par la Géorgie au titre de l'Article 19, concernant ses arriérés, et de lui communiquer ses propres vues également en priorité et si possible avant la fin de la 53ème session. Elle décide

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d'accorder à la Géorgie une dérogation temporaire afin qu'elle soit autorisée à voter jusqu'à ce qu'elle ait pu prendre une décision définitive sur la question. Elle décide également que ce dispositif procédural ne vaut pas précédent pour l'avenir.

Explication de position

La représentante de la Finlande, prenant la parole au nom de l'Union européenne et de la Bulgarie, de la République tchèque, de l'Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Pologne, de la Roumanie, de la Slovaquie, de la Slovénie, de Chypre, de Malte, de l'Islande et de la Norvège, a expliqué que l'Union européenne s'était jointe au consensus sur la résolution avec beaucoup de réticence. De l'avis de l'Union européenne, cette résolution ne répond pas aux dispositions de la résolution A/53/36 A relatives aux demandes de dérogation à l'Article 19 qui n'ont pas pu être examinées par le Comité des contributions. A l'époque, après de longues et difficiles négociations, l'Assemblée avait décidé de convoquer une session extraordinaire du Comité pour examiner les représentations d'un certain nombre d'Etats Membres. Cette décision reflétait un délicat équilibre des opinions au sein de la Cinquième Commission. La force de cette décision était l'adhésion au principe établi par la Règle 160 du Règlement intérieur de l'Assemblée générale. Avec la session extraordinaire du Comité des contributions en février et le rapport du Comité, l'Union européenne était convaincue que le processus de décision relatif à cette question était de nouveau sur les rails.

L'Union européenne réaffirme son ferme attachement aux procédures qui permettent à l'Assemblée générale de prendre des décisions fondées et justifiées et dont la Règle 160 fait clairement partie. Cette Règle doit être appliquée de manière consistante. L'Union européenne reconnaît que l'Assemblée générale peut prendre des décisions conformément aux pouvoirs qui lui sont confiés par l'Article 19 de la Charte. Il reste toutefois qu'en demandant et en respectant l'avis d'un organe consultatif comme le Comité des contributions, l'Assemblée peut être mieux informée lorsqu'elle exerce ses pouvoirs. La raison pour laquelle l'Union européenne s'est ralliée au consensus est que la résolution prévoit que le Comité des contributions continue d'examiner la demande de la Géorgie. Elle espère que le Comité fera part de ses vues sur cette question à l'Assemblée générale avant la fin de sa 53ème session. L'Union européenne considère cette dérogation temporaire comme une procédure extraordinaire qui n'établit pas un précédent. Au cours de la prochaine session de l'Assemblée générale, la Cinquième Commission devra aussi examiner les aspects procéduraux relatifs aux demandes de dérogation à l'article 19. Cet examen doit permettre de mettre un terme au recours aux mesures spéciales.

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Financement de la Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo (MINUK) (point 170)

Adoption d'une résolution contenue dans le document A/53/1025

L'Assemblée générale regrette profondément que le rapport du Secrétaire général ne contienne pas suffisamment de renseignements précis établissant clairement le bien-fondé de la demande présentée. Elle décide d'autoriser le Secrétaire général à engager pour le fonctionnement de la MINUK des dépenses d'un montant maximum de 200 millions de dollars, comprenant le montant de 50 millions de dollars autorisé par le CCQAB. Elle décide également de répartir entre les Etats Membres le montant de 125 millions de dollars compte tenu de composition des groupes indiquée aux paragraphes 3 et 4 de la résolution 43/232, modifiée ultérieurement, sur le financement des certaines activités spéciales de l'Organisation et suivant le barème des quotes-parts pour l'année 1999.

L'Assemblée souligne que toutes les missions de maintien de la paix futures et en cours devront être traitées de la même manière, sans discrimination, en ce qui concerne les arrangements financiers et administratifs. Elle souligne également que toutes les missions devront recevoir des ressources suffisantes pour leur permettre de s'acquitter effectivement et avec efficacité de leur mandat. Elle souligne enfin qu'aucune mission de maintien de la paix ne sera financée par emprunt sur les fonds d'autres missions en cours.

L'Assemblée prie le Secrétaire général de constituer un compte spécial pour la Mission et de lui présenter à titre prioritaire un rapport détaillé sur son financement, y compris des estimations budgétaires complètes et des informations sur la manière dont auront été employées les ressources avant la date de présentation du rapport, afin qu'elle puisse prendre une décision à ce sujet le plus tôt possible. Elle note que le Secrétaire général a l'intention de lui présenter le budget intégral au plus tard à la fin du mois de septembre ou au début du mois d'octobre 1999.

Explications de position

La représentante de la Finlande, au nom de l'Union européenne et de la Bulgarie, de la République tchèque, de l'Estonie, de la Hongrie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Pologne, de la Roumanie, de la Slovénie, de Chypre, de Malte, de l'Islande, du Lichtenstein et de la Norvège, a regretté que l'Assemblée n'ait pu se mettre d'accord pour répartir entre les Etats Membres l'ensemble du montant de 200 millions accordé au Secrétaire général pour pourvoir aux premières dépenses de la MINUK. Elle s'est dite inquiète de voir que cette décision pourrait sérieusement entraver la capacité de la Mission à remplir correctement son mandat. La représentante s'est inquiétée aussi des effets négatifs sur des missions en cours ou nouvelles, puisque l'on pourrait avoir à subir un manque de liquidités au fonds de réserves dans un

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futur proche. Il est à craindre de plus que cette décision ne conduise à la suspension des remboursements de l'Organisation aux pays contributeurs de troupes et de matériel.

Au sein de la Cinquième Commission, l'Union européenne a plaidé en faveur de la prise en charge par les Etats Membres de la totalité du montant de 200 millions demandé par le Secrétaire général, car compte tenu de l'ampleur, de la complexité et de l'urgence de la tâche à réaliser il n'avait pas d'autre solution. C'est seulement pour préserver le consensus sur le financement de cette mission si importante que l'Union européenne a accepté de répartir un montant inférieur à celui demandé. Le chiffre de 125 millions de dollars n'a rien de rationnel et ne correspond pax aux besoins de la Mission, il s'agit d'un chiffre purement politique. Si la Mission venait à connaître des difficultés de fonctionnement, en raison de la présente décision, l'Assemblée générale devrait en assurer la pleine responsabilité. Dans ce contexte, l'Union européenne appelle les Etats Membres à s'acquitter pleinement de leur contribution sans tarder. L'Union européenne tient à faire observer que le chiffre définitif qui sera présenté à l'automne, concernant les besoins de la Mission, sera substantiellement plus élevé que celui adopté aujourd'hui.

La représentante des Philippines a regretté que les informations détaillées justifiant du montant demandé par le Secrétaire général n'aient pas été disponibles au moment de l'examen de cette question. C'est ce manque d'information qui n'a pas permis à la Cinquième Commission de recommander la répartition entre les Etats Membres de la totalité de la somme demandée. La délégation des Philippines attend avec impatience la présentation d'un budget détaillé et du rapport complet du Secrétaire général concernant les besoins de la MINUK. La représentante a souligné l'importance qu'elle attache au fait qu'à l'avenir toutes les missions nouvelles ou en cours doivent bénéficier d'un traitement non discriminatoire. C'est pourquoi elle a espéré que l'attitude souple et généreuse qui a prévalu lors des négociations sur la résolution sera aussi valable lors de l'examen du financement d'autres missions, ainsi que d'autres programmes des Nations Unies, en particulier ceux destinés aux besoins des pays en développement.

Le représentant des Etats-Unis a déclaré que son pays attache une grande importance à la MINUK. Les Etats-Unis estiment que cette résolution fournit l'appui financier essentiel pour l'application de la résolution 1244 du Conseil de sécurité qui établit un plan concret pour mettre fin à la tragédie humanitaire au Kosovo. Les Etats-Unis étaient prêts à approuver la demande du Secrétaire général de l'autoriser à engager jusqu'à 200 millions de dollars. Malheureusement ce montant initial a été rejeté. Dans un esprit de compromis, les Etats-Unis ont accepté la résolution actuelle qui prévoit un montant inférieur. Les Etats-Unis appuient cette résolution, en espérant que cela permettra de couvrir les besoins de la phase de démarrage des opérations au Kosovo. Faisant confiance au Secrétaire général et à son équipe, les Etats- Unis avaient accepté la demande du Secrétaire général sans les justifications

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détaillées habituelles. Si le financement s'avérait insuffisant, les Etats- Unis espèrent que la Cinquième Commission réagira rapidement et approuvera rapidement les fonds nécessaires. Les Etats-Unis espèrent que la Cinquième Commission prendra rapidement une décision dès que le budget complet et détaillé sera présenté par le Secrétariat afin de ne pas mettre en péril le bon déroulement de la mission.

La représentante du Venezuela a indiqué que, bien que s'étant associée au consensus, sa délégation est préoccupée par la destination finale des ressources allouées, faute d'informations détaillées. Elle a souhaité que cette lacune soit rapidement comblée.

Le représentant du Guatemala a estimé que le projet de résolution ne pouvait être classé dans les catégories habituelles. Tout d'abord, son objectif est de financer une opération qui est le résultat d'événements dont l'origine a soulevé de nombreuses questions dans le contexte des relations internationales. L'objet des dépenses, à savoir l'établissement d'une administration provisoire qui doit reprendre l'administration civile d'une province, soulève d'autres questions liées aux contenus, à la portée et à la viabilité de ce qu'entreprend l'Organisation dans le cadre de ses activités de maintien de la paix. L'ampleur de l'effort entrepris et le risque qu'il pourrait détourner des ressources humaines et financières d'autres activités est également inhabituel. L'ampleur et les caractéristiques de cette nouvelle activité, conçue comme une contribution au maintien de la paix, soulève de nouvelles incertitudes quant à la fourniture en temps voulu des moyens financiers requis pour les opérations de ce type, des incertitudes qui trouvent leur origine dans le retard des contributions. Enfin, de la perspective élémentaire du principe de l'équité, cette question est étroitement liée au fait qu'il est essentiel que d'autres régions en conflit, en particulier sur le continent africain, reçoivent la même attention de la part des Etats Membres. Le Guatemala a des doutes concernant le fond de l'opération financée. Toutefois, il soutient fermement le principe selon lequel là où les Nations Unies peuvent contribuer au retour d'une situation normale après un conflit, elles doivent le faire. Le Guatemala a lui-même bénéficié d'une opération de l'ONU, la MINUGUA. La situation à laquelle les délégations font face aujourd'hui aurait toutefois pu être évitée. La décision de consacrer des fonds à la reconstruction d'un pays après un conflit est une décision sensée, c'est pourquoi le Guatemala l'appuiera.

Le représentant de la Bolivie a estimé extrêmement important de financer la MINUK, néanmoins il lui paraît nécessaire que les Nations Unies abordent de manière différente les situations faisant suite à des actions ayant été traitées au sein du Conseil de sécurité et celles qui résultent d'actions ayant outrepassé le Conseil. Les responsabilités financières ne doivent pas être partagées de la manière habituelle par les Nations Unies dans ce dernier cas. Le représentant a également relevé le fardeau que constitue la multiplication des opérations de maintien de la paix et leur financement sur les programmes et les ressources en faveur du développement.

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Réforme de l'Organisation des Nations Unies : mesures et propositions (point 30)

Adoption d'une résolution relative au rapport du Secrétaire général sur l'environnement et les établissements humains (A/53/L.78)

Par ce texte, l'Assemblée générale prie le Secrétaire général de renforcer l'Office des Nations Unies à Nairobi, qui est le seul à avoir son siège dans un pays en développement, en lui apportant le soutien voulu et en lui assurant un financement stable, suffisant et prévisible, y compris en lui proposant pour examen l'allocation de ressources supplémentaires au budget ordinaire. Elle encourage le Directeur général de l'Office des Nations Unies à Nairobi à prendre des dispositions pour accroître le niveau d'utilisation de l'Office, et engage d'autres organismes, fonds et programmes à envisager de faire plus largement usage des locaux et services de l'Office pour leurs activités. L'Assemblée invite également le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et le Centre des Nations Unies pour les établissements humains (Habitat) à intensifier leur coopération et à renforcer la coordination de leurs activités.

L'Assemblée générale appuie la proposition du Secrétaire général concernant la création d'un groupe de la gestion de l'environnement afin d'améliorer la coordination interorganisations dans le domaine de l'environnement et des établissements humains. Elle prie le Secrétaire général de définir le mandat, les compétences, des critères appropriés concernant la composition et des méthodes de travail souples et efficaces pour le groupe et de les lui présenter pour examen à sa 54ème session.

L'Assemblée appuie en outre les propositions visant à faciliter et à appuyer, notamment par l'intermédiaire du PNUE, le renforcement des liens et de la coordination entre les conventions relatives à l'environnement et aux questions connexes dans le plein respect du statut des secrétariats respectifs des conventions et des prérogatives des conférences des parties auxdites conventions en ce qui concerne la prise de décisions autonomes. L'Assemblée souligne à cet égard la nécessité de fournir au PNUE des ressources suffisantes pour qu'il puisse s'acquitter de cette tâche. Elle accueille également favorablement les propositions touchant le rôle, la participation et l'engagement constructif des grands groupes qui jouent un rôle actif dans le domaine de l'environnement et des établissements humains.

La résolution souligne en outre qu'il faut veiller à ce que le renforcement des capacités et l'assistance technique, en particulier le renforcement des institutions dans les pays en développement, ainsi que les travaux de recherche et les études scientifiques dans le domaine de l'environnement et des établissements humains demeurent des éléments importants des programmes de travail du PNUE et de Habitat. Il est souligné à cet égard qu'il est nécessaire de fournir des ressources financières

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suffisantes et d'éviter les chevauchements des activités. Il est aussi souligné qu'il faut améliorer encore le rôle du PNUE en tant qu'agent d'exécution du Fonds pour l'environnement mondial.

L'Assemblée réaffirme par ailleurs le rôle de la Commission des établissements humains dans la mise en oeuvre du Programme pour l'habitat et souligne que cette dernière doit prendre les dispositions voulues pour en préparer l'examen qui aura lieu en 2001. L'Assemblée accueille avec satisfaction les propositions tendant à ce que Habitat renforce ses activités de base et devienne un centre d'excellence dans le domaine des établissements humains. Elle accueille aussi favorablement la proposition tendant à poursuivre les travaux en cours en vue de l'élaboration d'indicateurs de l'environnement et des établissements humains et souligne la nécessité d'éviter les chevauchements d'activités.

Explications de position

La représentante de la Finlande, au nom de l'Union européenne et de la Bulgarie, la République tchèque, l'Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, Chypre, Malte et la Norvège, a estimé que la résolution qui vient d'être adoptée complète les travaux entamés à l'automne dernier. L'Union européenne tient à féliciter le coordonnateur des consultations sur le rapport du Secrétaire général, le Président de la Deuxième Commission, M. Bagher Assadi, pour les efforts inlassables qu'il a fournis, aboutissant à un consensus sur un sujet à la fois actuel et difficile, car l'environnement est l'une des ressources que nous devons utiliser sagement et de manière durable.

La représentante du Guyana au nom du Groupe des 77 et la Chine a déclaré que les questions d'environnement et de développement durable ont pris une grande importance aux yeux des gouvernements à la suite de la Conférence de Rio. Les actions entreprises dans ce domaine doivent être à la fois transparentes et efficaces et c'est pourquoi le Groupe accueille avec satisfaction la présente résolution.

Le représentant de la Fédération de Russie s'est félicité de la manière dont ce document très important a été négocié. La Fédération de Russie accorde une grande importance à la réforme de l'Organisation en ce qui concerne ses activités en matière d'environnement et des établissements humains. La création d'un groupe spécial pour l'environnement et les établissements humains, sous la direction du Directeur du Programme des Nations Unies pour l'environnement est particulièrement positive. La Fédération de Russie est convaincue que ce document permettra des progrès dans l'intérêt de tous les pays membres et qu'il contribuera à prendre des mesures concrètes pour s'acquitter des mandats contenus dans la résolution adoptée aujourd'hui.

( suivre)

- 12 - AG/902 28 juillet 1999

La représentante des Etats-Unis a estimé que le présent texte constitue une partie importante du processus de réforme de l'Organisation. Les Etats- Unis attendent la mise en oeuvre de la résolution et notamment la création d'un groupe pour la gestion de l'environnement et l'amélioration de la coordination interinstitutions ainsi que la tenue d'un forum mondial annuel sur les problèmes environnementaux prioritaires, qui y sont prévues. Les Etats-unis comprennent que l'amélioration et le renforcement du système des Nations Unies dans le domaine de l'environnement sera un processus permanent et ils espèrent que les efforts continueront de se concentrer sur des domaines dans lesquels des avancées peuvent effectivement être réalisées.

Le représentant de la République de Corée a estimé que la résolution constituait une étape importante pour mettre en place de nouvelles actions dans le domaine de l'environnement et des établissements humains. Alors que l'état de l'environnement mondial et des établissements humains se détériore toujours davantage et qu'il y a une nécessité croissante de renforcer la capacité du système des Nations Unies dans ce domaine, la République de Corée estime que la résolution fournit une base solide pour des actions futures. Sa valeur ne peut être sous-estimée puisqu'elle contient des éléments importants pour promouvoir la réforme et le renforcement des activités de l'ONU dans ces domaines. La résolution ne comprend pas les éléments originaux. Mais, de l'avis de la République de Corée, la décision de créer un groupe de la gestion de l'environnement constituera une étape majeure pour améliorer la coordination entre les institutions dans les domaines de l'environnement et des établissements humains. La République de Corée attache aussi une grande importance aux institutions du nouveau forum mondial sur l'environnement qui permettra de renforcer le mécanisme de gestion du PNUE. Ces nouveaux arrangements institutionnels transformeront et amélioreront la structure actuelle du système de délibérations des Nations Unies. Le représentant a encore souligné que la réforme de l'ONU, y compris dans les domaines de l'environnement et des établissements humains, était un processus continu. La résolution marque le début de notre détermination à renforcer le rôle, la capacité et l'efficacité du système des Nations Unies dans ces domaines.

Le représentant de la République islamique d'Iran, prenant la parole en tant que coordonnateur du projet de résolution, a remercié tous ceux qui ont fait preuve de bonne volonté et d'un esprit de coopération lors des consultations officieuses. Le processus de consultations officieuses a été très intéressant et riche en instructions, a-t-il dit. Le représentant s'est déclaré convaincu que tout le monde a pu tirer quelque chose du projet de résolution. Cette résolution reflète un très haut niveau de préoccupation. Le texte est un pas en avant qui suit la direction des réformes. Il reflète une représentation équilibrée de tous les intérêts, à la fois des pays développés et des pays en développement. L'Assemblée générale doit maintenant procéder à la mise en oeuvre de cette résolution avec une persévérance égale à celle montrée par les délégations, a-t-il conclu.

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( suivre)

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