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AG/COL/137/Rev.1

POUR LE SECRETAIRE GENERAL, L'ONU DOIT AIDER LES TERRITOIRES NON AUTONOMES ET LES PUISSANCES ADMINISTRANTES A REALISER L'OBJECTIF DE LA DECOLONISATION

6 février 1998


Communiqué de Presse
AG/COL/137/Rev.1


POUR LE SECRETAIRE GENERAL, L'ONU DOIT AIDER LES TERRITOIRES NON AUTONOMES ET LES PUISSANCES ADMINISTRANTES A REALISER L'OBJECTIF DE LA DECOLONISATION

19980206 Le Président du Comité spécial souligne que l'Assemblée générale a confirmé la nature politique et la pertinence du programme de décolonisation

Le Secrétaire général des Nations Unies, M. Kofi Annan a ouvert ce matin les travaux de la session de 1998 du Comité spécial chargé d'étudier la situation en ce qui concerne l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. Ce faisant, il a rappelé l'objectif d'éliminer le colonialisme d'ici à l'an 2000 et affirmé que la tâche essentielle des Nations Unies est d'aider aussi bien les territoires non autonomes que les puissances administrantes à parvenir à cet objectif commun. Pour le Secrétaire général, il n'y a pas de formule idéale qu'on pourrait imposer. Mais il faut aider les peuples des territoires non autonomes à choisir la meilleure solution pour leur avenir. Il a attiré l'attention en particulier sur les besoins de la MINURSO dans l'exécution de son mandat au Sahara occidental, le plus vaste territoire à l'ordre du jour du Comité.

Le Comité a formé son Bureau en reconduisant MM. Utula Utuoc Samana (Papouasie-Nouvelle-Guinée) à la Présidence, Bruno Rodriguez Parilla (Cuba) et Moctar Ouane (Mali) aux Vice-Présidences, Fayssal Mekdad (Syrie) au poste de Rapporteur. Les représentants de la Nouvelle-Zélande, de Grenada, de la Tunisie, de la Chine, de l'Iraq, de la Syrie, de l'Argentine, de la Bolivie et du Portugal se sont félicités de ces élections et ont assuré le Bureau de leur entière coopération.

Prenant ses fonctions, le Président réélu du Comité spécial, a souligné que tant qu'il y aura des territoires non autonomes -actuellement au nombre de dix-sept- et des peuples privés de l'exercice inaliénable du droit à l'autodétermination, la tâche du Comité spécial demeurera inachevée. Le Président s'est donc félicité que lors de sa 52ème session, l'Assemblée générale ait réaffirmé la nature politique et la pertinence du programme de décolonisation. Il a annoncé l'intention du Comité de mener des consultations avec les Départements des affaires politiques et des affaires de l'Assemblée générale pour étudier les décisions de l'Assemblée générale relatives à la réaffectation des ressources au sein de ces Départements et examiner de quelle façon, ces ressources peuvent être coordonnées pour servir au mieux son travail.

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Commentant ces propos, le Secrétaire général a mis en garde contre toute microgestion du Secrétariat par les Etats membres du Comité spécial. Il a rappelé, à cet égard, que la responsabilité de mettre en oeuvre les décisions de l'Assemblée générale incombe au seul Secrétariat.

Le Comité spécial a également adopté son programme de travail pour l'année 1998. Les représentants de l'Indonésie, du Portugal et de la Fédération de Russie sont intervenus à ce titre. Le programme de travail du Comité spécial prévoit l'examen des questions suivantes : Timor oriental, îles Falklands (Malvinas), Gibraltar, Nouvelle-Calédonie, Sahara occidental, Samoa américaines, Bermudes, îles Vierges britanniques, îles Caïmanes, Guam, Montserrat, Pitcaïrn, Sainte-Hélène, Tokélaou, îles Turques et Caïques et îles Vierges américaines. Seront également examinées les questions suivantes : renseignements relatifs aux territoires non autonomes, communiqués en vertu de l'alinéa e de l'Article 73 de la Charte des Nations Unies, et questions connexes; activités économiques et autres, préjudiciables aux intérêts des peuples des territoires non autonomes; activités militaires et dispositions de caractère militaire prises par les puissances coloniales dans les territoires sous leur administration; et application de la Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux par les institutions spécialisées et les organismes internationaux associés à l'ONU.

Selon qu'il conviendra, le Comité examinera les questions ci-après : décision du Comité spécial en date du 15 août 1991 concernant Porto Rico; Décennie internationale de l'élimination du colonialisme; tenue d'une série de réunions hors Siège; liste des territoires auxquels la Déclaration est applicable; plan des conférences; envoi de missions de visite dans des territoires; diffusion d'information sur la décolonisation; et semaine de solidarité avec les peuples des territoires coloniaux.

Il reviendra aux organes compétents d'examiner notamment les questions des moyens d'étude et de formation offerts par des Etats membres aux habitants des territoires non autonomes et du respect, par les Etats membres, de la Déclaration et des autres résolutions pertinentes relatives à la décolonisation. Le programme de travail de l'année 1998 du Comité figure aux documents A/AC.109/L.1870 et L.1871.

La prochaine réunion du Comité spécial sera annoncée dans le Journal.

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M. KOFI ANNAN, Secrétaire général des Nations Unies, a rappelé les deux réalisations importantes du Comité depuis l'entrée en fonction du président actuel, à savoir le consensus auquel le Comité est parvenu avec les puissances administrantes concernant la résolution sur les petits territoires, et l'accord avec l'Union européenne sur la résolution concernant les activités économiques et autres. Depuis près de 40 ans, ce Comité a contribué à promouvoir l'indépendance et le droit à l'autodétermination de nombreux peuples, a rappelé le Secrétaire général. Les 17 territoires qui restent à l'ordre du jour du Comité posent des défis complexes aux Nations Unies. Certains d'entre eux ont enregistré des progrès économiques et sociaux et jouissent de droits constitutionnels. D'autres sont freinés par un manque de développement ou ont souffert de catastrophes naturelles. L'objectif d'éliminer le colonialisme d'ici à l'an 2000 doit continuer à guider les travaux du Comité spécial, a souligné le Secrétaire général, estimant que la tâche essentielle des Nations Unies est d'aider aussi bien les territoires que les puissances administrantes à parvenir à l'objectif commun. Pour le Secrétaire général, il n'y a pas de formule idéale qu'on pourrait imposer. Mais, a-t-il poursuivi, il faut aider les peuples des territoires non autonomes à choisir la meilleure solution pour leur avenir. Il a attiré l'attention en particulier sur les besoins de la MINURSO dans l'exécution de son mandat au Sahara occidental, le plus vaste territoire à l'ordre du jour du Comité.

Le Secrétaire général s'est félicité, en outre, de l'approche pratique et flexible adoptée par le Comité dans ses travaux en 1997. Les changements apportés à la structure du Comité spécial ont permis de renforcer son efficacité et de rationaliser son fonctionnement et ses procédures. Il s'est ainsi adapté à une nouvelle ère, dans laquelle une Organisation réformée et revitalisée servira mieux les intérêts et les idéaux de ses Etats Membres, a- t-il conclu.

Le Président du Comité spécial, M. UTULA UTUOC SAMANA (Papouasie- Nouvelle-Guinée) a déclaré qu'à la veille de la fin de la Décennie pour l'élimination du colonialisme d'ici l'an 2000, le Comité spécial entend explorer toute les solutions réalistes et efficaces possibles aux problèmes de décolonisation. Dans les limites de son mandat, le Comité spécial entend tout mettre en oeuvre pour assurer des résultats tangibles. C'est un fait qu'à la suite de l'accession d'une grande majorité de pays à l'indépendance, le concept traditionnel du colonialisme s'est vu relégué à la seconde place. Il n'en reste pas moins qu'aujourd'hui, dix-sept territoires ne jouissent toujours pas de leur autonomie. Ce sont pour la plupart des petites îles souffrant de handicaps tels que leur taille la vulnérabilité aux catastrophes naturelles ou le caractère limité de leurs ressources naturelles et humaines. Ces facteurs ne sauraient servir de prétexte pour nier à ces peuples leur droit à l'autodétermination. Ces dix-sept territoires non autonomes demeurent donc sous la responsabilité du Comité spécial et des Nations Unies. Tant qu'il existera des territoires non autonomes et des peuples privés de

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l'exercice inaliénable du droit à l'autodétermination, la tâche de ce Comité demeurera inachevé. En conséquence, les membres du Comité spécial n'accepteront jamais la suggestion subtile, souvent avancée, selon laquelle l'ère de la décolonisation est révolue.

Le Comité spécial continuera, conformément à son mandat, à revoir son approche et ses méthodes de travail afin de les ajuster aux changements et d'améliorer leur efficacité. Au cours de l'année 1997, le Comité spécial, a poursuivi son dialogue avec les Etats-Unis et le Royaume-Uni ainsi que ses discussions avec l'Union européenne. Cet exercice s'est d'ailleurs révélé fructueux. Il faut cependant souligner que cette coopération ne signifie en rien que le Comité spécial est en passe de perdre de vue les intérêts et le bien-être des peuples des territoires non autonomes qui demeurent d'une importance capitale. A cette fin, le Comité spécial continuera à rechercher la coopération des Puissances administrantes. Il est clair, en effet, que le processus de décolonisation des territoires non autonomes restants se verrait renforcer s'il recevait la coopération pleine et formelle des Puissances administrantes concernées.

Au cours de la cinquante-deuxième session de l'Assemblée générale, l'examen de la question de décolonisation par l'Assemblée et ses grandes commissions s'est révélé gratifiant et l'appui apporté au programme de décolonisation et au Comité spécial remarquable. L'Assemblée générale a réaffirmé, à une large majorité, la nature politique et la pertinence du programme de décolonisation. L'exercice biennal pour 1998-1999 adopté par consensus prévoit d'ailleurs trois postes d'administrateur aux niveaux D-1, P- 5 et P-4 pour le Service de la décolonisation du Département des affaires politiques et précise que les services techniques seront assurés par deux administrateurs de niveau P-5 et P-3 dans le Département des affaires de l'Assemblée générale et des services de conférences.

A cet égard, le Comité mènera des consultations avec les Secrétaires généraux adjoints des Départements concernés pour étudier les décisions de l'Assemblée générale relatives à la réaffectation des ressources au sein de ces Départements, et examiner de quelle façon, ces ressources peuvent être coordonnées effectivement pour servir au mieux le travail du Comité et renforcer l'efficacité de la mise en oeuvre du mandat des Nations Unies en matière de décolonisation.

M. KOFFI ANNAN, revenant sur la question du transfert des services techniques du programme de décolonisation au nouveau Département des affaires de l'Assemblée général et des services de conférence, a rappelé combien les négociations entre le Secrétariat et le Comité spécial avaient été longues et ardues. Le Secrétaire général a souligné que la mise en oeuvre des décisions de l'Assemblée général demeure la responsabilité du Secrétariat qui n'épargnera aucun effort pour respecter les voeux de l'Assemblée. Dans ce contexte, le Secrétaire général a mis en garde contre toute velléité de "microgérer" le Secrétariat ou le Secrétaire général lui-même.

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M. UTULA UTUOC SAMANA a assuré le Secrétaire général de la détermination du Comité à conserver de bonnes relations avec le Secrétariat et à éviter toute microgestion.

Félicitations pour l'élection du Bureau

M. MICHAEL JOHN BOWLES (Nouvelle-Zélande) a félicité le Président du Comité spécial pour sa réelection et a déclaré qu'au cours du dernier mandat, la Nouvelle-Zélande n'a pu que se féliciter des efforts qu'a déployés le Comité spécial pour examiner la situation de Tokélaou. La Nouvelle-Zélande entend coopérer pleinement avec le Comité spécial sur cette question.

M. LAMUEL STANISLAUS (Grenada) a déclaré que le Comité spécial ne pourra que prospérer sous l'égide de son Président réélu. La déclaration du Secrétaire géneral devant le Comité spécial n'a fait que confirmer l'engagement des Nations Unies en faveur du Comité et leur appui au processus de décolonisation. Le Comité a grandement contribué au changement géopolitique en Afrique, en Asie et dans beaucoup d'autres régions du monde. Dix-sept territoires vivent encore privés de la capacité de déterminer la manière dont ils voudraient être gouvernés. Ils ont besoin des Nations Unies. Le Comité doit tout mettre en oeuvre pour que ces territoires puissent exercer leur droit à l'autodétermination. Le mandat du Comité demeurera inachevé aussi longtemps que tous les territoires non autonomes n'auront pas les moyens de déterminer leur avenir. Il est donc préoccupant de voir que certains cercles de pays continuent de contester la pertinence du Comité spécial. L'Assemblée générale a souligné à plusieurs reprises que la tâche du Comité n'était pas terminée et que le Comité doit la finaliser. Donnez nous les moyens et nous nous acquitterons de notre tâche, a conclu le représentant.

M. EL WALID DOUDECH (Tunisie) a accueilli avec satisfaction la réélection du Bureau et souligné que, sous la présidence de la Papouasie- Nouvelle-Guinée, le Comité a pu effectuer des progrès remarquables dans l'élimination du colonialisme.

M. HU ZHAOMING (Chine) a affirmé que le Comité spécial effectuera de nouveaux progrès sous la direction du Bureau réélu. La Chine croit en la juste cause de la décolonisation et continuera d'aider le Comité spécial à réaliser son objectif.

M. ROKAN HAMA AL-ANBUGE (Iraq), rappelant sa qualité de membre fondateur du Comité spécial, a fait part de la détermination de son pays à atteindre les objectifs du Comité. Il a souligné l'importance de maintenir l'unité de la décolonisation au sein du Département des affaires politiques, et a appelé le Bureau à rester saisi de la question.

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M. MIKHAIL WEHBE (Syrie) a réaffirmé la détermination de son pays à appuyer le mandat du Comité spécial jusqu'à ce que les objectifs de la décolonisation soient réalisés. Revenant à la déclaration du Secrétaire général, il a souligné que le Comité n'avait nullement l'intention d'intervenir dans le travail du Secrétariat et qu'il appuyerait au contraire le travail effectué en appui au mandat du Comité.

M. OSVALDO NARCISO MARSICO (Argentine) a assuré le Comité de l'appui continu de son pays.

M. ALBERTO SALAMANCA (Bolivie) a, à son tour, accueilli avec satisfaction la réélection du Bureau en déclarant que le Comité contribuera à ce que la fin du colonialisme devienne une réalité.

M. ANTONIO GAMITO (Portugal) a souligné le rôle remarquable joué par le Comité dans la promotion de l'autodétermination. Il a assuré le Comité de l'appui de son pays à son travail indispensable. Programme de travail

M. MARTY MULIANA NATALEGAWA (Indonésie), évoquant la question du Timor oriental, a affirmé que les populations de ce territoire avaient déjà exercé leur droit à l'autodétermination et a estimé qu'il fallait aujourd'hui appuyer les aspirations de la majorité de la population et assurer son intégration avec l'Indonésie. Depuis 1993, l'Indonésie a déployé maints efforts pour aider le Secrétaire général à trouver une solution juste et durable à la question du Timor oriental. Le Représentant spécial du Secrétaire général s'est déjà rendu à plusieurs reprises sur le terrain afin de relancer les négociations. Celles-ci se sont poursuivies à différents niveaux en Indonésie et au Portugal en présence du Représentant spécial. Il est important de promouvoir une atmosphère qui permettra de faire progresser la question, a-t- il souligné. L'examen de la prétendue question du Timor oriental au sein de ce Comité est mal placée, car elle pourrait saper les efforts entrepris. L'Indonésie rejette donc l'inclusion de cette question dans celles que le Comité spécial doit examiner en 1998.

M. ANTONIO GAMITO (Portugal) s'est demandé pourquoi les négociations se poursuivent, si les populations du Timor oriental ont effectivement exercé leur droit à l'autodétermination. Il a estimé que le Comité devait tenir compte de la situation sur le terrain et faciliter la mise en oeuvre de la résolution de l'Assemblée générale sur la question. La question du Timor oriental a toujours figuré au programme de travail du Comité spécial. En outre, l'Assemblée générale n'a pris aucune décision qui permettrait au Comité de ne plus inscrire cette question à son ordre du jour et de ne pas en débattre. Changer le cadre d'examen de cette question introduirait un élément de perturbation et entraverait le mandat du Comité spécial dans cette matière, a-t-il déclaré.

M. NATALEGAWA (Indonésie) a estimé, pour sa part, que les réalités de la situation étaient quelque peu négligées. Le Portugal a abandonné ses responsabilités et son autorité en tant que puissance administrante, ce qui a

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conduit à la guerre civile, a-t-il déclaré. Le moment est venu pour que le Comité retire cette non-question de son ordre du jour, question qui n'aurait jamais dû y figurer. Le peuple du Timor oriental a fait part de sa volonté. L'Indonésie demande donc que la question soit retirée de l'ordre du jour du Comité.

M. GAMITO (Portugal) a affirmé que la décolonisation du Timor oriental n'était pas encore achevée car un Membre de l'Organisation a occupé illégalement ce territoire en violation de la Charte des Nations Unies. Le Portugal déploie tous les efforts pour aider le Représentant spécial à trouver une solution juste et globale au problème du Timor oriental, a-t-il rappelé.

M. OLEG SCHERBAK (Fédération de Russie) a relevé que dans la note du Président du Comité spécial concernant l'organisation des travaux, il est proposé de maintenir la pratique qui consiste à remplacer le Groupe de travail à composition non limitée par un Bureau à composition non limitée. Si cette initiative s'est révélée louable, il convient toutefois de s'assurer que les réunions du Bureau à composition non limitée soient annoncées à l'avance aux membres du Comité spécial et que ces derniers soient informés des points inscrits à l'ordre du jour et du calendrier des séances du Bureau. Une telle pratique permettrait au Comité de travailler en respectant la transparence puisque un plus grand nombre d'Etats membres pourraient ainsi participer aux travaux du Bureau.

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