LES ETATS-UNIS ESTIMENT QUE CERTAINES RECOMMANDATIONS DU CCQAB RISQUENT D'ACCROITRE LE MONTANT TOTAL DU BUDGET DE 40 MILLIONS DE DOLLARS
Communiqué de Presse
AG/AB/393
LES ETATS-UNIS ESTIMENT QUE CERTAINES RECOMMANDATIONS DU CCQAB RISQUENT D'ACCROITRE LE MONTANT TOTAL DU BUDGET DE 40 MILLIONS DE DOLLARS
19971119 La Commission administrative et budgétaire (Cinquième Commission) a repris cet après-midi son examen du projet de budget-programme pour l'exercice biennal 1998-1999 (point 116), afin de prendre connaissance d'une réponse écrite du Secrétariat, distribuée en salle de réunion, aux questions soulevées par les délégations lors de la première partie du débat sur ce point.Les représentants des pays suivants sont intervenus: Belgique (au nom de l'Union européenne), Etats-Unis, République arabe syrienne, Egypte, Pakistan, Bahamas, Cuba et Mexique. Les intervenants ont fait observer que certaines de leurs questions demeurent sans réponse et ils ont demandé au Secrétariat d'y donner suite le plus rapidement possible. La représentante des Etats-Unis a signalé que certaines recommandations faites par le CCQAB pourraient entraîner des dépenses supplémentaires de 40 millions de dollars au projet de budget- programme tel que prévu initialement par le Secrétaire général. Cela est en contradiction avec ce qu'a dit le Président du CCQAB sur le fait qu'aucune recommandation du CCQAB n'aurait pour conséquence d'augmenter le montant du budget proposé par le Secrétaire général. Il est essentiel que la Cinquième Commission puisse examiner les recommandations du CCQAB qui ont des incidences financières. Le Contrôleur des Nations Unies, M. Jean-Pierre Halbwachs, a répondu aux observations des représentants.
La Cinquième Commission tiendra sa prochaine réunion plénière le vendredi 21 novembre, à 10 heures. Elle devrait poursuivre son examen du régime commun des Nations Unies (point 121).
Projet de budget-programme pour l'exercice biennal 1998-1999 (point 116)
Documentation
Aux fins de l'examen de ce point de l'ordre du jour, la Commission est saisie du rapport du Secrétaire général présentant le projet de budget-programme (A/52/6 Vol.I et II), du rapport du Comité du programme et de la coordination (A/52/16 et add.1) et du rapport du Comité consultatif pour les questions administratives et budgétaires (A/52/7 et Chap.II, Part. I-XII) qui ont été présentés dans notre communiqué AG/AB/376, en date du 22 octobre 1997.
Observations
M. PETER MADDENS (Belgique) s'est exprimé au nom de l'Union européenne sur le chapitre 26, relatif à l'information. L'Union européenne a toujours attaché une grande importance à l'image de l'ONU et estime qu'il importe de donner une bonne image et une bonne compréhension de l'Organisation dans le monde entier. Le représentant a rappelé que lors de l'adoption du budget du précédent biennum, l'Union européenne avait déjà déclaré qu'elle était déçue que les critiques qui prennent l'ONU pour cible fassent rarement l'objet d'une réponse du Secrétariat. C'est pourquoi l'Union européenne examinera avec soin les propositions du Secrétaire général sur ce chapitre ainsi que les observations afférentes du CCQAB.
Mme LINDA SHENWICK (Etats-Unis) a déclaré que sa délégation examine le document qui vient d'être distribué et qui contient les réponses écrites aux questions formulées par les délégations. Elle a signalé que certaines recommandations faites par le CCQAB ont des incidences financières sur le projet de budget. Elles entraîneraient des dépenses additionnelles de 40 millions de dollars au projet de budget-programme tel que prévu par le Secrétaire général et qui s'élève à $2,583 milliards. Cela est en contradiction avec ce qu'a dit le Président du CCQAB selon lequel aucune recommandation de son Comité ne peut avoir pour conséquence une augmentation du budget proposé par le Secrétaire général. Les Etats-Unis ne souhaitent pas que le débat sur cette question soit clos en séance officielle avant qu'une information du CCQAB sur les coûts soit distribuée. Il est nécessaire que les incidences financières des recommandations du CCQAB puissent être examinées par la Cinquième Commission. La représentante a regretté qu'en dépit du fait qu'il s'agit d'une année budgétaire difficile, on reçoive moins d'informations du CCQAB que les années précédentes.
M. TAMMAM SULAIMAN (République arabe syrienne) a remercié le Contrôleur des Nations Unies pour les réponses écrites qu'il a fournies ce matin aux délégations. Le représentant a regretté toutefois que la réponse à la question de sa délégation relative à l'abolition de deux postes au sein du
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programme de décolonisation ne figure pas dans le document. Le représentant a ajouté que la question de son pays relative aux traducteurs et au rang de la langue arabe dans l'Organisation n'y figure pas non plus.
Mme AMANY FAHMY (Egypte) a rappelé au Secrétariat que sa délégation a posé plusieurs questions sur le titre IV du budget-programme et les sous- programmes qui y sont contenus et auxquelles le document distribué ce matin en réunion informelle ne donne aucune réponse.
M. AMJAD SIAL (Pakistan) a réitéré sa question relative à la mise à disposition de locaux et au taux auquel celle-ci a lieu. En ce qui concerne la réduction de postes, le Pakistan réitère sa demande visant à ce que cette question soit traitée de manière simultanée avec la question de la gestion des ressources humaines. Le représentant a indiqué, qu'après examen du programme de travail de l'Assemblée générale, il semble que la demande de son pays ne sera prise en compte. Il s'est également associé à la question de la Syrie sur le programme pour la décolonisation.
Mme BRENNEN HAYLOCK (Bahamas) a regretté qu'une réponse à sa question sur le financement d'un poste au Centre de liaison pour les femmes n'ait pas été fournie. Elle a demandé des précisions sur le niveau actuel des ressources consacrées à l'information, particulièrement celle qui concerne les Caraïbes.
Mme DULCE BUERGO (Cuba) a déclaré que sa délégation se réserve le droit de revenir sur le document qui vient d'être distribué. Elle a remarqué que pour un grand nombre de chapitres le document distribué de donne pas de réponses, en particulier pour les chapitres économiques. Cuba aimerait que le Secrétariat reconsidère ses réponses aux chapitres 8, 9, 10, 11, 12 et 13. En ce qui concerne le chapitre 7, la représentante a demandé à ce que l'on identifie les ressources relatives aux activités des organisations non gouvernementales. Elle a noté qu'il n'y avait pas de réponses aux chapitres consacrés aux droits de l'homme, au contrôle interne et à l'information. Cuba note que l'on n'a pas inclus de réponses au sujet des mesures prises par le Secrétariat, du fait de la réduction de postes, pour remédier à toutes les difficultés signalées.
La représentante a demandé des précisions au sujet du personnel fourni à titre gracieux. Cuba aimerait de plus amples informations au sujet de chacun des postes que l'on se propose de supprimer. La représentante s'est associée à la déclaration faite par le représentant de la Syrie au sujet de la question de la décolonisation. L'esquisse budgétaire ne constitue nullement un plafond. Il faut avant tout tenir compte de la nécessité d'exécuter toutes les activités et tous les mandats approuvés par l'Assemblée générale afin que l'on n'ait pas à faire face aux mêmes difficultés que durant l'exercice en cours.
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Mme SHENWICK (Etats-Unis) a demandé que les informations demandées au CCQAB soient données avant l'examen de la question des coûts. Les chiffres que la délégation américaine demande sont ceux liés aux recommandations d'ores et déjà faites par le CCQAB, a rappelé la représentante. Il est important d'obtenir ces informations le plus rapidement possible, a-t-elle ajouté. Mme Shenwick a rappelé que plusieurs délégations ont également demandé des rapports complémentaires sur le recours du personnel fourni à titre gracieux et elle a mis en avant leur importance, compte tenu du fait que la résolution adoptée à ce sujet a des incidences financières et qu'il faut, à cet égard que la Commission prenne une décision.
Mme MARTA PEÑA (Mexique) a fait observer qu'une liste détaillée des postes qu'il est prévu de supprimer est contenue dans le document du Contrôleur, qui, en revanche et contrairement à la demande de plusieurs délégations, ne fournit aucune justification de ces suppressions. Evoquant la question du personnel fourni à titre gracieux et des rapports complémentaires demandés à cet égard par les délégations, elle a rappelé que la date pour laquelle le Secrétariat avait promis de les publier approche et elle a espéré qu'elle sera respectée.
Le Contrôleur des Nations Unies, M. JEAN-PIERRE HALBWACHS, a déclaré qu'il croyait avoir répondu à la question de la décolonisation. Plusieurs documents devraient être bientôt distribués au sujet du personnel fourni à titre gracieux.
M. SULAIMAN (République arabe syrienne) a demandé des précisions en ce qui concerne la réduction du personnel dans les services linguistiques.
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