M. SAMIR SANBAR SOULIGNE QUE LE DEPARTEMENT DE L'INFORMATION EST EN BONNE VOIE POUR ELABORER UN PLAN DYNAMIQUE REPONDANT AUX BESOINS EN INFORMATION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
Communiqué de Presse
CPSD/143
M. SAMIR SANBAR SOULIGNE QUE LE DEPARTEMENT DE L'INFORMATION EST EN BONNE VOIE POUR ELABORER UN PLAN DYNAMIQUE REPONDANT AUX BESOINS EN INFORMATION DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE
19971117La Quatrième Commission entame son débat général sur les questions relatives à l'information
La Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission), a entamé ce matin l'examen du point relatif à l'information. Dans ce cadre, elle a entendu une déclaration liminaire du Sous- Secrétaire général à l'information, M. Samir Sanbar qui a souligné l'importance de garantir que la véracité des informations ne souffre pas de la multiplicité des messages qui nous parviennent et du volume inégalé de sons et d'images. Sur le terrain, comme au Siège, le message doit se concentrer sur la pertinence, la transparence et la capacité de réponse des Nations Unies face aux courants économique, social et politique et à la promotion des droits de l'homme et de la dignité humaine. M. Sanbar a passé en revue les efforts déployés pour renforcer la crédibilité professionnelle du Département de l'information, forger des liens de partenariat avec les médias, développer de larges audiences, optimiser la fourniture de programmes et rationaliser les infrastructures de gestion du Département de l'information. A cet effet, il a évoqué les initiatives entreprises pour tirer avantage des nouvelles technologies de l'information. Dans le cadre du processus de réforme, M. Sanbar a annoncé qu'avec l'aide de son personnel et en coopération étroite avec le Comité de l'information, l'Organisation est sur la bonne voie pour formuler un plan d'action dynamique qui subviendra aux besoins en évolution de la communauté internationale.
Les délégations ayant pris part au débat général ont souligné l'importance, dans le cadre du processus de réforme des Nations Unies, des activités de réorientation de l'information des Nations Unies et de l'élaboration d'une stratégie globale de communication. Elles ont appuyé dans leur ensemble le rapport du Secrétaire général et notamment la décision d'intégrer les centres d'information aux bureaux extérieurs du PNUD, d'accorder une place plus importante à l'information dans le cadre des opérations de maintien de la paix ou encore de développer le potentiel des médias traditionnels tels que la radio. Pour ce qui est de l'utilisation des nouvelles technologies de l'information, une délégation a fait valoir les avantages d'Internet, en terme d'efficacité et d'économie, pour les petites missions diplomatiques.
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Les délégations des pays suivants ont pris part au débat: Luxembourg, Thaïlande et Liban. Le Directeur général adjoint pour la communication, l'information et l'informatique de l'UNESCO, M. Henrikas Yushkiavitshus, a fait une déclaration liminaire.
Pour l'examen de la question, la Commission était saisie d'un rapport du Secrétaire général et d'un rapport du Comité de l'information.
La prochaine réunion de la Commission aura lieu demain 18 novembre à partir de 10 heures. Elle poursuivra son débat général sur les questions relatives à l'information.
DOCUMENTATION
Rapport du Secrétaire général sur la question relative à l'information (A/52/455/Corr.1)
Dans son rapport, le Secrétaire général rappelle que le rapport de l'Equipe spéciale intitulé "Optique mondiale, approches locales: une stratégie de communication pour les Nations Unies", a été publié. Il fait part de son appui à l'approche théorique et à l'orientation principale des recommandations formulées dans ce rapport selon lesquelles il faudrait placer le domaine de la communication au coeur de la gestion stratégique de l'Organisation et regrouper toutes les activités de communication sous l'autorité d'un haut fonctionnaire appartenant au service relevant directement du Secrétaire général. Il appuie également la recommandation selon laquelle il faudrait élargir la capacité de l'ONU de communiquer au niveau des pays, achever le processus d'intégration des centres d'information des Nations Unies aux bureaux des coordonnateurs résidents mais en prévoyant un système beaucoup plus solide de rétroaction et de responsabilité. Il faudrait également créer une culture de la communication dans l'Organisation en confiant la responsabilité des relations publiques à tous les hauts fonctionnaires, représentants et organismes des Nations Unies, reconnaître le rôle de l'Assemblée générale qui fournit des orientations et des directives stratégiques au secteur de la communication et de l'information. Le Secrétaire général ajoute que dans son rapport intitulé "Réforme de l'Organisation des Nations Unies, mesures et propositions" (A/52/303) , il a tenu compte des vues exprimées par le Sous-Secrétaire général à l'information et a demandé que le poste correspondant à la fonction d'information soit un poste de Secrétaire général adjoint. La nouvelle entité serait appelé Bureau des communications et de l'information et l'une de ses priorités sera de répondre aux besoins de tous les départements en communication.
Le Secrétaire général précise qu'étant donné les contacts réguliers et continus qu'il entretient avec le Bureau du porte-parole, le Bureau du Sous- Secrétaire général aux relations extérieures et le Groupe de rédaction des discours, il est d'avis que ces services devraient continuer de relever de son cabinet. S'agissant des centres et services d'information des Nation Unies, la poursuite de leur intégration se fera au cas par cas en tenant compte des vues exprimées par le pays hôte, à condition que la fonction d'information et l'autonomie des centres n'ait pas à en souffrir. L'intégration suppose une approche unifiée sur le terrain, précise le Secrétaire général, un local commun, un seul drapeau. Dans les centres intégrés, les coordonnateurs résidents rendront compte au chef du Bureau des communications et de l'information de l'élaboration et de l'exécution des plans en matière de communication. Dans les pays industrialisés, un examen au cas par cas permettra d'envisager le renforcement des partenariats avec les organismes des Nations Unies et avec les groupes dont l'activité à un rapport avec l'Organisation des Nations Unies tels que les associations pour les Nations Unies.
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Au sujet des communications électroniques et l'utilisation d'Internet, le Secrétaire général indique que grâce à la création en avril 1997 de la Section des technologies de l'information , le Département systématise ses efforts pour jouer un rôle de premier plan dans la diffusion d'informations électroniques sur Internet. Le Département a créé la page d'accueil sur la réforme de l'Organisation en avril et dans ce cadre, le rapport du Secrétaire général intitulé "Rénover l'Organisation des Nations Unies : Un programme de réforme" a suscité le plus grand nombre d'accès jamais enregistrés sur la page d'accueil. L'annonce des réformes par le Secrétaire général a été retransmise en directe par circuit vidéo sur cette page d'accueil. Du 23 au 27 juin 1997, et pour la première fois, le Département a retranscrit sous forme audiovisuelle sur Internet, la session extraordinaire de l'Assemblée générale sur les progrès accomplis dans la mise en oeuvre d'Action 21, sans entraîner d'incidences financières. Le Département poursuit ses efforts pour faire paraître sur son site en français, des informations qui soient le plus proches possible de la version anglaise, des documents supplémentaires en langue française étant régulièrement publiés. La page en espagnol est encore au stade de projet pilote mais prend de l'ampleur. L'utilisation plus poussée d'Internet a permis de réaliser des économies. En février, l'impression des communiqués de presse a été réduite de 25 %. Les photographies, enregistrements vidéo et bulletins d'information radiodiffusés sont affichés tous les jours et toutes les semaines à l'intention des usagers d'Internet.
S'agissant des activités d'information en cours, le Secrétaire fait état de l'activité du Bureau du porte-parole qui est le point de contact avec la presse mondiale, la Division des médias qui continue de proposer aux médias des communiqués de presse, des reportages vidéo, des programmes photographiques, télévisés et radiophoniques, et des services techniques. Malgré les contraintes financières, et les réductions de poste, la production des communiqués de presse dans les deux langues de travail (anglais et français) a été maintenue. En raison toutefois de la situation financière actuelle, le Département a été moins en mesure de rediffuser des communiqués de presse provenant d'organismes et de bureaux des Nations Unies hors Siège. Le Département a pris un certain nombre d'initiatives pour renforcer la production, la diffusion, et l'impact de ses programmes radio. En avril, le Secrétaire général a été l'invité de la première interview internationale en direct de la radio des Nations Unies qui a été émise de New York en coopération avec huit réseaux de radiodiffusion régionaux et internationaux. Par ailleurs, une étude de faisabilité sur les incidences technique, financière et administrative du développement de la capacité des Nations Unies dans le domaine de la radiodiffusion internationale sera entreprise avant la fin de l'année. Les reportages et documentaires d'actualité ont continué à couvrir les activités de l'Organisation tandis que la série intitulée l'ONU en action continue d'atteindre 200 millions de téléspectateurs par semaine. Une rétrospective des films et vidéos produits par les Nations Unies pendant plus de 40 ans a été présentée à Venise lors du quarante-quatrième Festival international du Cinéma. En outre, les 1514 organisations non gouvernementales accréditées auprès de l'Organisation ont toutes dans leur pays respectif des programmes d'information susceptibles de faire connaître
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l'action de l'Organisation dans le domaine de la santé, de la promotion de la femme, des droits de la personne humaine, de l'environnement et autres. Du 10 au 12 septembre , la cinquantième Conférence annuelle du Département de l'information à l'intention des organisations non gouvernementales s'est tenue au Siège. Pour ce qui est des visites guidées qui reçoivent un demi-million de visiteurs par an, on continue d'étudier le facteur sécurité afin de pouvoir augmenter la taille des groupes. On étudie en outre, l'aide qui pourrait être fournie de l'extérieur afin d'améliorer les itinéraires des visites. D'ici la fin de l'année, l'organisation des visites devrait être reliée au Service régulateur dans le cadre d'un nouveau système intégré de programmation et de réservation destiné à remplacer le système Wang II. La Foire annuelle de l'information, du 21 au 24 octobre comprenait un café cybernétique. Le Département a par ailleurs organisé la première mondiale du film de Walt Disney " Pooh's Grand Adventure".
Dans le cadre de la mise en oeuvre des programmes prévues, le Secrétaire général indique que l'accent est mis sur des stratégies et activités qui montrent le rôle clef joué par l'Organisation dans les domaines du développement durable, de la paix et de la sécurité, de la démocratie et des droits de l'homme, de l'assistance humanitaire ainsi que du développement économique et social. Néanmoins, la revue "Development Update" reste la seule à rendre compte des activités de développement à l'échelle du système. Mais bien que l'on envisage de la rajeunir, son avenir est menacé par son manque de ressources. En outre, en prévision de la célébration du cinquantième anniversaire de la Déclaration des droits de lhomme qui s'ouvrira le 10 décembre à l'occasion de la Journée des droits de l'homme, une réflexion a été amorcée entre le Centre pour les droits de l'homme, les organisations non gouvernementales, et les médias sur le programme d'information à suivre. L'élaboration d'une stratégie de communication est en préparatif également pour la vingtième session extraordinaire de l'Assemblée générale sur les questions relatives aux stupéfiants qui doit se tenir au Siège en juin 1998. Une bonne partie de l'activité du Département a été consacrée aux préparatifs de la session extraordinaire de l'Assemblée générale consacrée à un examen et à une évaluation d'ensemble de la mise en oeuvre d'Action 21. Environ 800 représentants des médias ont demandé a participer à la session.
Pour ce qui est des activités de soutien à l'action de l'Organisation en vue de promouvoir la paix et la sécurité internationales, le Secrétaire général explique comment l'on continue à faire des progrès sur le point de vue opérationnel et à mieux planifier, coordonner, et à mieux soutenir les antennes d'information des missions de maintien de la paix et des autres missions. En mars 1997, par exemple, un séminaire de deux jours a été organisé au Siège sur les politiques et les pratiques de l'information pour les missions sur le terrain. Leurs observations ont été consignées dans un projet de manuel de directives à l'usage des antennes d'information des missions de maintien de la paix des Nations Unies. Il est apparu lors de ce séminaire que l'information doit devenir une composante stratégique de toute opération de maintien de la paix. Le rôle de la radio dans le maintien de la paix est également souligné. Le rapport du Secrétaire général fait référence
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en outre à la programmation et la diffusion d'émissions télévisées par les missions sur le terrain en Angola, en Croatie et en Haïti et évoque leur problème en personnel et matériel. Le Département a par ailleurs poursuivi son programme spécial d'information sur la question de Palestine et a organisé dans ce cadre un séminaire à Athènes les 26 et 27 mai 1997. Du 15 septembre au 7 novembre, il a tenu son troisième stage de formation pour les professionnels des médias palestiniens. Du 15 septembre au 23 octobre, le Département a organisé un programme de formation des journalistes de la presse, de la radio et de la télévision des pays en développement.
Dans le chapitre consacré aux centres d'information, le Secrétaire général précise que certains d'entre eux ont créé leur propre page d'accueil dont certaines en langue locale. Les centres utilisent 40 % des ressources humaines du Département de l'information, toutefois, depuis 1992, ils ont perdu 40 % des postes d'administrateur local et 15 % des postes d'agent local. Malgré la réduction des ressources, le Département s'est attaché à renforcer le rôle des fonctionnaires nationaux de l'information. Le Département continue aussi d'intégrer les centres d'information des Nations Unies aux bureaux extérieurs du PNUD. Néanmoins, le Département, dans son évaluation opérationnelle de cette intégration, a constaté que l'autonomie fonctionnelle des centres n'était pas toujours respectée et que l'exécution des programmes était perturbée dans la plupart de ceux qui avaient été intégrés au PNUD. S'agissant des services de bibliothèque, le rapport explique que celle-ci s'efforce de remplacer le support papier par la mise en place de système de partage des ressources électroniques à l'échelle du système. La bibliothèque a lancé un service électronique intitulé " UN in news" accessible aux 1 200 fonctionnaires à travers le monde. Elle a en outre achevé l'indexation des résolutions publiées et a achevé la conversion du Système d'informations bibliographiques (SIBONU) créé en 1978. Par ailleurs, au 30 juin 1997, on comptait 359 bibliothèques dépositaires réparties dans 142 pays et en janvier 1997, l'évaluation de la bibliothèque Dag Hammarskjöld a été achevée.
Pour ce qui est des publications des Nations Unies, le Département s'est adressé à des maisons d'édition du monde entier en vue de leur confier l'édition en différentes langues des publications des Nations Unies. L'essor d'Internet a permis de nouvelles initiatives comme la vente d'abonnement en ligne permettant aux utilisateurs de consulter à distance les documents de l'ONU archivés dans le système à disques optiques. Une des réalisations les plus remarquées est le CyberSchoolBus, programme pédagogique primé à plusieurs reprises. Dans le domaine de l'édition, on a enregistré un doublement des recettes provenant de leur vente par rapport à 1994. Les différentes revues telles que Development Business, la Chronique de l'ONU, Image et réalité, la nouvelle série intitulée "Documents de base sur l'ONU", ou encore Afrique Relance publiée dans le cadre d'un accord avec le PNUD, sont un exemple des efforts que déploie le Département pour faire connaître les activités des Nations Unies. Enfin, le rapport du Secrétaire général contient en annexe la liste des principales activités du Département de l'information en application de la résolution 51B/138.
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Rapport du Comité de l'information (A/AC.198/1997/L.1/Rev.1).
La Commission était saisie du rapport final révisé et tel qu'amendé oralement par son Rapporteur, du Comité de l'information qui indique que le Bureau, les représentants des groupes régionaux ainsi que du Groupe des 77 et de la Chine, avait reçu une proposition formulée par un groupe régional lors de consultations ordinaires avec le Département de l'information, laquelle visait à ce que la dix-neuvième session soit divisée en deux parties. Cette proposition avait été faite afin de permettre au Comité d'avoir la possibilité d'examiner les recommandations du Secrétaire général concernant la réorientation des activités d'information des Nations Unies qui devaient être publiées en juillet, de même que le rapport de l'Equipe spéciale. Selon cette proposition, la deuxième partie de la session aurait lieu une fois que le Secrétaire général aurait fait connaître ses propositions. Certaines délégations ont exprimé des réserves à ce sujet et ont estimé que le Comité devrait avoir un débat sur les questions liées à l'information de sorte qu'il puisse apporter sa contribution avant que le Secrétaire général formule ses propositions concernant la réforme. D'autres délégations se sont déclarées en faveur de cette proposition. A la suite d'un débat, le Comité a décidé par consensus que sa session se tiendrait en deux parties. En conséquence, la première partie se tiendrait du 13 au 19 mai et la seconde début septembre. Il a été en outre décidé que les Etats Membres pourraient faire des déclarations durant la seconde partie de la session.
Ainsi, au cours de sa dernière séance qui s'est tenue le 3 septembre, le Comité était saisi d'une note transmettant les propositions du Secrétaire général concernant les mesures à prendre dans le contexte de la réorientation des activités d'information des Nations Unies ainsi qu'un document de séance contenant le rapport de l'Equipe spéciale sur la réorientation des activités d'information des Nations Unies intitulé "Optique mondiale, approches locales: une stratégie de communication pour l'Organisation des Nations Unies". Dans sa partie III, le rapport fait le bilan du débat général qui s'est tenu lors de la première partie de la dix-neuvième session du Comité du 13 au 19 mai. Tous les intervenants ont déclaré que leurs Gouvernements étaient sincèrement décidés à garantir la liberté de la presse et la liberté d'information et à cet égard, ils ont rappelé l'importante célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 2 mai 1997. Plusieurs intervenants ont vivement appuyé les séminaires organisés par le Département de l'information à l'intention de la presse régionale en coopération avec l'UNESCO et ils ont noté le rôle positif que ces séminaires jouaient en faveur de la promotion de médias indépendants et pluralistes. Un certain nombre de délégations ont fait observer que la question d'un nouvel ordre mondial de l'information et de la communication, basé sur des échanges libres et équilibrés de l'information continuait de revêtir un grande importance dans un monde où les disparités étaient vastes en matière de progrès technologiques et où l'écart entre pays développés et pays en développement ne cessait de croître. Ils ont souligné que les médias devaient servir la cause de la démocratie, du développement et de la paix de façon impartiale.
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Traitant des politiques et activités d'information de l'Organisation, tous les intervenants ont appuyé la vue selon laquelle les programmes de communication, la promotion des objectifs de l'Organisation et la diffusion de l'information visant à projeter une image positive de l'Organisation sous tous ses aspects étaient les priorités du Département de l'information. Toutes les délégations ont estimé que les ressources disponibles devaient être à la mesure du message à communiquer. Prenant note du fait que l'Equipe spéciale sur la réorientation des activités d'information des Nations Unies présenterait ses recommandations en juillet 1997, un certain nombre d'intervenants ont souligné qu'il convenait de demander aux Etats Membres leurs vues sur toute réforme proposée au Département de l'information. Ils considéraient que les membres du Comité de l'information devaient coopérer étroitement avec l'Equipe spéciale afin d'assurer la transparence du processus de réforme. Ils ont souligné que le consentement et l'appui des Etats Membres étaient une condition sine qua non pour la réussite du processus de réforme. Une délégation s'exprimant au nom d'un groupe important de pays a indiqué qu'avant que le nom du Département de l'information ne soit modifié, les Etats Membres devaient s'exprimer et être informés des raisons d'une telle proposition et ses effets sur les programmes et activités existants. Plusieurs délégations ont estimé que toute modification de la structure du Département de l'information devait tenir compte des mandats confiés à l'Assemblée générale. Elles se sont déclarées convaincues que le Secrétaire général veillerait à ce que l'Equipe spéciale consulte les Etats Membres et ont souligné que l'objectif de la réforme ne devait pas se borner à une réduction des dépenses mais devait au contraire accroître l'efficacité et "faire plus avec moins".
De nombreuses délégations ont félicité le Département de l'information d'être parvenu à satisfaire la demande grandissante d'informations et d'avoir fourni un service avec efficacité et compétence dans le cadre de l'actuelle crise financière. Elles ont réaffirmé leur appui à la gestion dynamique et pragmatique du Département et à sa conception novatrice de ses tâches en matière d'information. L'action de diffusion de l'information dans les pays en développement a également été soulignée par de nombreuses délégations. Elles ont déclaré que l'Equipe spéciale devait proposer des moyens de renforcer encore la capacité du Département de servir les besoins des pays et des peuples. L'importance de la coordination par le Département de certaines des activités qui lui sont confiées au sujet de la mission et des fonctions des Nations Unies dans le domaine du maintien de la paix et de la sécurité internationales ainsi que du développement économique et social a également été mis en avant. Elles ont accueilli avec satisfaction la mécanisme consultatif interdépartemental qui se réunit régulièrement pour examiner le "volet information " des opérations de maintien de la paix. De nombreux participants ont en outre marqué leur appui au maintien et au renforcement des centres d'information des Nations Unies et ont déploré toute réduction des ressources qui compromettrait leur mission. Un représentant, s'exprimant au nom d'un groupe de pays, a déclaré que l'Organisation des Nations Unies devait avoir "une voix et un visage" dans les pays et régions de part le monde et à cette fin a affirmé que les centres d'information des Nations Unies étaient
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bien un élément essentiel de l'action menée par les Nations Unies. Une délégation a déclaré que dans les pays en développement, il fallait tout particulièrement s'attacher à intégrer les innovations technologiques dans l'action des centres d'information des Nations Unies pour en faire des modèles d'application des technologies de pointe de l'information auprès des peuples qui n'ont pas de telles ressources. Sur la question de l'intégration des centres aux bureaux extérieurs du PNUD, de nombreuses délégations ont plaidé en faveur de cette intégration au cas par cas, en tenant compte des opinions des pays hôtes. Un intervenant a soulevé la question de la perte d'efficacité des centres d'information après leur intégration tandis qu'une autre délégation a suggéré que l'Equipe spéciale étudie cinq ou six centres donnés pour en discerner les qualités et les défauts. D'autres ont jugé que l'Equipe spéciale devait envisager la possibilité d'axer davantage le rôle des centres d'information sur les questions intéressant les divers pays et qu'ils devraient être intégrés quand cela paraissait judicieux et profitable.
En ce qui concerne l'utilisation des nouvelles technologies de l'information, de nombreuses délégations ont exprimé leur satisfaction quant aux efforts déployés par le Département de l'information pour diffuser électroniquement le message de l'Organisation afin d'accroître son rayon d'action et de réaliser des économies. De nombreuses délégations ont toutefois soulevé qu'il importait de continuer de diffuser les informations par la voie des médias traditionnels pour répondre aux besoins des pays technologiquement les moins avancés. Les Nations Unies, à cet égard, devraient aider les pays en développement à bénéficier eux aussi des fruits de la révolution de l'information. Pour ce qui est des publications du Département, les délégations ont estimé que celles-ci pouvaient contribuer à mobiliser davantage les esprits en faveur du développement. En ce qui concerne la bibliothèque Dag Hammarskjöld, les participants se sont félicités de l'étude réalisée par les consultants et ils ont souhaité que l'Equipe spéciale se serve de cette évaluation pour renforcer encore plus les fonctions de la bibliothèque. Par ailleurs, un certain nombre de représentants ont apprécié les services fournis aux correspondants de presse. Ils ont dit que les résumés quotidiens et les communiqués de presse étaient particulièrement utiles aux petites délégations et qu'il fallait maintenir cette pratique. En outre, aux yeux de certains, l'Equipe spéciale devrait envisager d'améliorer l'accès de la presse à des sources fiables d'information au sein du Secrétariat. A cet égard, elles ont insisté sur la nécessité pour le Bureau du porte-parole d'exprimer avec force la position du Secrétaire général.
Pour ce qui est de la radio, plusieurs orateurs ont fait valoir son rôle central dans les pays en développement et ont insisté sur la nécessité de renforcer ce moyen d'information. Par ailleurs, pour ce qui est de l'examen des recommandations de l'Equipe spéciale, le Groupe des 77 et la Chine a estimé que les décisions intéressant les questions de fond devraient être prises au sein du Comité plutôt qu'au sein du Bureau "élargi" et qu'à cet égard, il faudrait convoquer un groupe de travail informel qui ferait des recommandations. En fin de séance, les représentants de plusieurs groupes ont dit qu'ils avaient besoin de plus de précision sur cette proposition et de
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plus de temps. Le Président du Comité a décidé de poursuivre les consultations bilatérales avec les représentants régionaux et avec le Bureau. Ainsi, le Comité de l'information a repris sa dix-neuvième session le 3 septembre. Au cours de cette séance, le Président du Comité, après consultation avec les groupes régionaux, a décidé de suspendre sa session pour permettre aux Etats Membres de prendre plus amplement connaissance de la documentation dont ils étaient saisis. Il a néanmoins assuré aux membres du Comité qu'il présenterait les résultats de ses consultations avant que la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission) n'entame l'examen du point 89. Entre temps, le Président a invité les représentants des groupes régionaux et d'autres groupes à participer à des consultations relatives à l'achèvement du point 6 et du point 7 de l'ordre du jour du Comité au cours desquelles il a souligné qu'il importait que des décisions soient prises rapidement sur les questions dont le Comité était saisi étant donné que le Comité devait reprendre sa session avant l'examen du point 89 par la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation (Quatrième Commission). Au cours de ses consultations, un consensus s'est dégagé sur le fait que le Comité menait ses travaux dans des circonstances particulières et que pour cette raison, il fallait peut-être rédiger une résolution de caractère technique qui figurerait dans le rapport que le Comité présenterait à la Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation. Au cours d'une autre série de consultations, la Président a établi un projet de résolution qu'il a communiqué aux groupes régionaux et autres groupes. Le nouveau projet de résolution ainsi établi par le Président a été présenté au Comité dans le document A/AC.198/1997/L.3.
Lors de sa reprise de session le 14 novembre, le Comité de l'information a achevé à son débat général, l'examen du point 6 de son ordre du jour et le point 7 relatifs à l'établissement et l'examen de son projet de rapport. Sur proposition de plusieurs délégués, le Comité a décidé de modifier les paragraphes 14 et 60 afin de refléter plus exactement dans le rapport la série de consultations tenues par le Président depuis sa réunion de septembre. Il a adopté par consensus deux projets de résolution relatifs respectivement à "l'information au service de l'humanité" et "politiques et activités de l'Organisation des Nations Unies dans le domaine de l'information. Un certain nombre de délégations, s'exprimant sur les méthodes de travail du Comité, ont estimé que le mécanisme de consultation entre le Président et les représentants des groupes régionaux et autres groupes, quoiqu'utile, était insuffisant. Ces délégations ont proposé que le Comité adopte le mécanisme des consultations informelles lors de ses futures sessions. Etant donné que la session s'était déroulée pendant une période de réforme, plusieurs délégations ont exprimé leur déception de ce que le Comité n'avait pas saisi l'occasion de contribuer à ce processus.
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Déclaration liminaire
M. SAMIR SANBAR (Sous-Secrétaire général à l'information) a indiqué qu'au moment où les Nations Unies connaissent une période de réforme, nous ne pouvons que souligner le rôle pivot que l'information joue dans le cadre de ce processus critique. L'information ne fait pas seulement partie du système des Nations Unies mais constitue un élément crucial de son système de soutien. Sans des efforts pour tenir le grand public informé de l'action des Nations Unies, l'appui apporté à l'Organisation s'érodera. Cette communication avec le public ne doit pas se faire uniquement à travers les médias mais cela doit également passer par les représentants des organisations non gouvernementales, la communauté universitaire et le secteur privé. Nous devons être rapides et alertes dans notre réponse aux critiques des médias et, dans certains cas, déployer des efforts particuliers pour clarifier et promouvoir les questions qui sont sources de préoccupation. En même temps, nous devons garantir que la véracité des informations ne souffre pas de la multiplicité des messages qui nous parviennent et du volume inégalé de sons et d'images. N'oublions pas que la valeur de l'information ne réside pas dans ce qui se dit mais dans ce qui est compris.
Le Département de l'information a pris en considération les modifications qui sont intervenues sur la scène internationale, a souligné M. Sanbar. Nous continuons d'examiner les moyens de renforcer la capacité des Nations Unies dans le domaine de la promotion des liens entre les communautés locales et les Nations Unies. Sur le terrain, comme au Siège, le message doit se concentrer sur la pertinence, la transparence et la capacité de réponse des Nations Unies face aux courants économique, social et politique, et à l'égard des droits de l'homme et de la dignité humaine. Nous avons beaucoup fait, ces dernières années pour renforcer la crédibilité professionnelle du Département de l'information, forger des liens de partenariat avec les médias, développer de larges audiences, optimiser la fourniture de programmes et rationaliser les infrastructures de gestion du Département de l'information. Pour cela, a précisé le Sous-Secrétaire général, nous avons mobilisé notre personnel et tiré avantage des nouvelles technologies de l'information. Nous sommes également conscients de la nécessité de renforcer la coopération au sein du système des Nations Unies lui-même et, à cet égard, nous travaillons à des accords avec les autres départements de l'Organisation. Le Sous-Secrétaire général a également évoqué les efforts déployés par les Etats Membres pour faire circuler le message des Nations Unies auprès d'audiences plus vastes. Jamais notre capacité à informer le public et à rallier son soutien n'a été plus urgente.
En plus de nos services de couverture et programmes thématiques, nous avons lancé une série d'initiatives visant à informer le grand public des réalisations des Nations Unies. Pour la première fois depuis sa création, la page d'accueil des Nations Unies sur le Web, qui est coordonnée par le DPI, a enregistré un million de consultations par semaine. M. Sanbar a également fait valoir les réalisations dans le domaine de la diffusion radiophonique et a évoqué à cet égard le Mémorandum d'accord signé avec la Chine en vue
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d'étendre l'audience des Nations Unies à travers la radio et la télévision. Dans le domaine de la télévision, le Sous-Secrétaire général à l'information a indiqué que l'émission de trois minutes diffusées sur CNN et sur d'autres chaînes, touche plus de 200 millions de personnes dans 106 pays. Il a annoncé que plus de 200 dirigeants de chaînes de télévision sont attendus lors de la tenue du Forum mondial de la télévision qui doit se tenir au Siège cette semaine.
Dans le cadre du processus de réforme, M. Sanbar a indiqué que le rôle de l'information avait été enfin reconnu. L'Equipe spéciale chargée de la réorientation des activités d'information des Nations Unies a vu juste quand elle a dit que "les fonctions de communication doivent être placées au coeur de la gestion stratégique de l'Organisation". M. Samir Sanbar a également fait part de son appréciation pour le travail de l'Equipe spéciale qui a permis de déterminer où il était nécessaire de réajuster, de renforcer, de coordonner et de réorienter les activités d'information. Je peux vous assurer qu'avec l'aide de mon personnel et en coopération étroite avec le Comité de l'information, nous sommes bien partis pour formuler un plan d'action dynamique qui subviendra aux besoins en évolution de la communauté internationale. Dans son rapport, le Secrétaire général a réaffirmé le besoin de créer une culture de la communication à travers toute l'Organisation. Il a souligné en outre que le rôle de la communication ne se limite pas à une fonction de soutien mais doit être partie intégrante de tous les programmes de fond des Nations Unies, a précisé M. Sanbar.
M. HENRIKAS YUSHKIAVITSHUS (Secrétaire général adjoint de l'UNESCO à la communication, à l'information et à l'informatique), évoquant la Conférence générale de l'UNESCO qui a conclu ses travaux la semaine dernière, a indiqué que la liberté d'expression et l'émergence de la société d'information ont occupé une place de choix à l'ordre du jour de cette dernière. Le rôle de défense de la liberté d'expression et de la liberté de la presse qui est celui de l'UNESCO a par ailleurs reçu un soutien unanime. Rappelant qu'il y a six ans, l'UNESCO a lancé conjointement avec le Département de l'information des Nations Unies une série de séminaires régionaux sur le thème d'une presse libre et pluraliste, il a indiqué que les déclarations faites au cours de ces séminaires ont reçu l'approbation de la Conférence générale. Cette Conférence a par ailleurs souligné le rôle que doivent jouer des médias libres qui font partie intégrante de la liberté d'expression, pierre angulaire de toute démocratie. Rappelant l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme selon lequel tout individu a droit à la liberté d'opinion et a droit à recevoir des informations par tous les moyens disponibles, il a souligné l'importance de la révolution qu'a connue l'information et noté la tentation croissante d'établir des feux rouges sur les autoroutes de l'information.
Il faut donc se souvenir que les membres fondateurs de l'UNESCO ont inscrit dans leur constitution la nécessité d'un libre-échange des informations et de la connaissance. Si ces objectifs sont difficiles à atteindre, ce n'est pas seulement dû au manque de volonté politique mais à
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l'insuffisance d'équipements modernes à laquelle l'UNESCO essaie de remédier. M. Yushkiavitshus a également indiqué, que dans tous les programmes intergouvernementaux, la priorité de l'UNESCO est d'aider les pays en développement. L'UNESCO s'oppose par ailleurs à toute tentative de limiter la liberté d'informations. En 1989, la Conférence générale a adopté une nouvelle stratégie de communication dont le but était "d'assurer une diffusion plus large et plus équilibrée de l'information". Le représentant s'est par ailleurs inquiété de la violence à l'égard des journalistes, thème abordé récemment par la Conférence générale. Les crimes commis contre eux demeurent souvent impunis, a-t-il regretté. Il a en outre noté qu'en réponse à cette situation, la Conférence générale a adopté une résolution soumise par l'Uruguay et par laquelle l'UNESCO a réaffirmé que les droits à la vie et à la liberté personnelle sont des droits de l'homme fondamentaux reconnus et garantis par des conventions internationales. Si la liberté de la presse est à présent plus grande que jamais, les journalistes quant à eux doivent apprendre à renforcer leur indépendance par rapport aux autorités.
Débat général
Mme YURIKO BACKES (Luxembourg), a déclaré au nom de l'Union européenne, qu'une bonne stratégie de communication joue un rôle essentiel dans la sensibilisation de l'opinion publique aux différentes activités de l'Organisation. C'est pourquoi nous estimons que la réorganisation des services d'information et l'adoption d'une stratégie d'ensemble de communication constituent des éléments importants de la réforme en cours. Mentionnant le fait que, à la suite d'une décision de l'Assemblée générale, les consultations sur le programme de réforme du Secrétaire général sont menées en séance plénière de l'Assemblée générale, elle a précisé que cette décision n'a pas été sans conséquences sur les travaux du Comité de l'information. Celui-ci a dû réorganiser son programme de travail mais il a réussi néanmoins à s'acquitter de sa tâche au mieux et dans un esprit de consensus. Abordant par ailleurs les recommandations formulées par l'Equipe spéciale, basées entre autres sur les commentaires et propositions des groupes régionaux et des Etats Membres de l'Organisation, la représentante a indiqué l'accord de l'Union européenne à l'approche théorique et l'orientation principale de ces recommandations. Nous soutenons plus particulièrement les propositions concernant les mesures à prendre que le Secrétaire général a soumises au Comité de l'information le 3 septembre dernier. La représentante a également apporté le soutien de l'Union européenne au rapport du Secrétaire général et a assuré son soutien de manière générale à ses efforts.
M. CHARIVAT SANTAPUTRA (Thaïlande) a souligné qu'il était tout aussi important pour l'Organisation des Nations Unies de faire prendre conscience au public de sa mission que de s'acquitter de ses autres tâches. Son pays, a-t- il noté, approuve l'affirmation contenue dans le rapport du Secrétaire général sur la réforme de l'Organisation et selon laquelle les préoccupations des peuples rejoignent les questions au coeur de l'ordre du jour de l'Organisation, soit la lutte contre le crime, les maladies, et le chômage
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notamment. Il a toutefois indiqué qu'il fallait réorienter les capacités de l'Organisation en matière de communication et d'information pour accroître leur efficacité. Il faut d'autre part que l'Organisation s'adresse au grand public et pas seulement aux gouvernements. Il s'est donc réjoui des divers efforts entrepris dans ce sens et a noté avec intérêt que les recommandations contenues dans le rapport du Secrétaire général sur la réforme s'accordent avec les recommandations formulées par l'équipe spéciale sur la réorientation des activités de l'information des Nations Unies.
Notant par ailleurs que les centres d'information des Nations Unies servent à faire prendre conscience au public de ce que fait l'Organisation en matière de communication et d'information, il a indiqué que son pays était favorable à la proposition d'intégration de ces centres au sein des équipes de l'ONU dans le pays, conformément à la proposition énoncée au paragraphe 51 du rapport sur la réforme du Secrétaire général selon laquelle "toutes les entités de l'ONU disposant de missions en cours au niveau des pays conduiront leurs travaux dans des locaux communs - "une maison de l'ONU" et sous "le drapeau de l'ONU". Il a toutefois estimé que l'intégration de ces centres devait se faire au cas par cas et tenir compte du caractère unique de chaque pays et des vues du pays hôte. Dans le cas de la Thaïlande, a-t-il noté, bien que la Commission économique et sociale pour l'Asie et le Pacifique soit située à Bangkok, l'individu moyen n'a pas grande connaissance des activités de l'ONU. Il a donc estimé qu'on pourrait remédier à cet état de choses en recrutant davantage de gens originaires des pays où se trouvent les centres.
M. MOUBARAK (Liban) a considéré l'information comme une force dynamique et comme un moyen d'élargir la compréhension des peuples sur toutes les questions générales qui ont une portée sur leur destin. Les Nations Unies sont au coeur même de toutes ces activités car elles représentent l'instrument international qui influe sur la destinée des peuples. Le représentant a pris note des différentes perspectives envisagées par le Secrétaire général tout en soulignant la nécessité d'élargir la diffusion de l'information à tous les peuples. Il a également noté avec satisfaction les efforts déployés par le Département pour faire plus largement usage des nouvelles technologies de l'information. Cela a permis aux petites missions diplomatiques de faire des économies et il est nécessaire de renforcer leur formation dans le domaine de l'utilisation des nouvelles technologies de l'information, a-t-il souligné. Aux yeux du représentant, il est important pour les centres nationaux et régionaux du Département de l'information de promouvoir le renforcement des capacités locales. Il a souligné également l'importance de la formation dans le domaine de l'information pour appuyer les opérations de maintien de la paix et il a proposé d'inclure cette dimension dans la gestion de ces opérations. La communication radiophonique doit également être soutenue dans la cadre de la promotion du message des opérations de maintien de la paix, a-t-il précisé. Il a par ailleurs soutenu l'intégration des centres d'information aux bureaux extérieurs du PNUD.
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