LA CINQUIEME COMMISSION ACHEVE SON DEBAT SUR LA BASE DE BRINDISI ET LA GESTION DES BIENS DES OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX
Communiqué de Presse
AG/AB/364
LA CINQUIEME COMMISSION ACHEVE SON DEBAT SUR LA BASE DE BRINDISI ET LA GESTION DES BIENS DES OPERATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX
19971001 Plusieurs délégations déplorent l'absence d'une analyse détaillée coût/avantages de la base de BrindisiLa Commission administrative et budgétaire (Cinquième Commission) a achevé, cet après-midi, son débat général sur le financement de la Base de soutien logistique des Nations Unies de Brindisi et les propositions sur la gestion des biens des opérations de maintien de la paix, en entendant les interventions des représentants de la Belgique, au nom de l'Union européenne et des pays associés, du Pakistan et des Etats-Unis. Les délégations ont regretté que la documentation complète sur la question ne soit pas parue avant d'entamer la discussion de fond. Elles ont particulièrement déploré l'absence d'une analyse détaillée coûts/avantages sur la base de soutien logistique de Brindisi et sur les propositions de changements apportées par le Secrétariat. Il a été suggéré que l'examen plus en profondeur de cette question soit poursuivi lors de la reprise de session de la Commission consacrée aux opérations de maintien de la paix, au printemps prochain. Pour sa part, le représentant du Pakistan a estimé que le rapport du Bureau des Services de Contrôle Interne (BSCI) présente des contradictions avec le rapport du Secrétaire général quant à la disponibilité du matériel d'équipement de départ dès l'ouverture d'une nouvelle opération de maintien de la paix.
Par ailleurs, la Commission a entendu le Directeur-adjoint de la Division de la gestion des bâtiments, M. Richard Nasereddin, qui a répondu à une question concernant la réglementation de l'utilisation du garage des Nations Unies, soulevée lors de la réunion du 8 septembre par le Costa Rica. M. Nasereddin a indiqué que quand bien même il n'existe aucun document conférant spécifiquement à l'administration des bâtiments le droit d'imposer des amendes, un consensus a été établi entre l'administration de l'Organisation et les Etats Membres afin d'assurer l'ordre et la sécurité. L'Assemblée générale a ainsi approuvé une recommandation par laquelle elle autorise la suspension des privilèges d'accès
au garage des Nations Unies à tout délégué dont les amendes reçues n'ont pas été réglées depuis plus de trois mois. Il a ajouté que la pratique veut qu'une amende ne soit établie qu'après deux mises en garde et qu'elle ne concerne que les véhicules garés dans des zones interdites. Ces mesures ne doivent pas être perçues comme punitives mais comme le moyen de garantir l'accès fluide et sûr aux facilités de stationnement.
Les représentants du Mexique et de l'Indonésie ont estimé qu'il serait judicieux que les renseignements fournis fassent l'objet d'un examen ultérieur par la Commission, dans la mesure où certaines des délégations intéressées n'étaient pas présentes aujourd'hui dans la salle et afin qu'elles puissent effectuer des commentaires. Il a été fait remarquer que des amendes ne devraient pas être distribuées aux véhicules diplomatiques dans l'enceinte des Nations Unies.
La prochaine réunion plénière de la Cinquième Commission aura lieu le vendredi 3 octobre, à 10 heures pour procéder notamment à l'examen de l'amélioration de la situation financière des Nations Unies. Dans ce cadre, la Commission entendra une intervention de M. Joseph Connor, Secrétaire général adjoint pour l'administration et la gestion.
( suivre)
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Aspects administratifs et budgétaires du financement des opérations de maintien de la paix des Nations Unies (point 142)
Base de soutien logistique des Nations Unies à Brindisi et propositions sur la gestion des biens des opérations de maintien de la paix
Documentation
Les rapports A/51/905 ; A/51/803 ; A/52/380 ; A/50/907 ; A/50/985 et A/51/957 ont été présentés dans notre communiqué AB/AG/363, en date du 30 septembre 1997. On trouvera dans le même communiqué, la présentation du rapport du Comité consultatif pour les questions administratifs et budgétaires, faite par M. Conrad Mselle, Président du CCQAB et qui sera publiée sous la côte A/52/407.
Débat général
M. PETER MADDENS (Belgique), au nom de l'Union européenne, ainsi que de la Bulgarie, Chypre, la Hongrie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie, a exprimé son mécontentement sur le fait que ce débat sur des activités aussi importantes a été organisé alors que la documentation avait à peine été distribuée. A titre d'exemple, il a indiqué qu'un rapport oral du CCQAB n 'est pas suffisant pour prendre des décisions définitives. Qui plus est, les questions pertinentes du CCQAB méritent une réponse complète de la part du Secrétariat. En somme, le débat conceptuel de la Commission doit être fondé sur la documentation disponible, mais il doit également prendre en compte les réponses du Secrétaire général sur les questions soulevées. C'est pourquoi la Belgique peut accepter la continuation des arrangements financiers actuels jusqu'au moment de la discussion approfondie qui pourrait avoir lieu lors de la reprise de session réservée aux questions de financement des opérations de maintien de la paix et du Compte d'appui, au printemps prochain. En ce qui concerne le financement de la Base de soutien logistique des Nations Unies à Brindisi et la gestion de biens des opérations de maintien de la paix, la Belgique peut donc approuver les recommandations du CCQAB.
M. AMJAD HUSSAIN SIAL (Pakistan) a rappelé que l'un des objectifs de la Base de soutien logistique des Nations Unies à Brindisi est de préparer des équipements de départ immédiatement disponibles pour les nouvelles opérations de maintien de la paix ou les missions qui connaissent une expansion importante. Le Secrétaire général avait proposé de garder cinq lots d'équipements de ce type dans son rapport de la quarante neuvième session (A/49/936). Il a prévu que les lots devraient être constitués par le matériel de missions achevées ou réduites, comme l'ONUSOM. Ce matériel serait ainsi disponible à moindre frais pour l'Organisation. Au cas où le matériel ne serait pas suffisant, le Secrétariat financerait les lots d'équipements au moyen des missions actuelles et nouvelles . Le représentant a fait remarquer que, dans le rapport du Secrétaire général de la cinquante-et-unième session (A/51/905), deux lots sont proposés au lieu des cinq dont il avait été question.
( suivre)
- 4 - AG/AB/364 1 octobre 1997
Par ailleurs, le représentant a souligné que le rapport du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) a décelé que les équipements de départ étaient loin d'être prêts. Cela contredit le rapport du Secrétaire général (A/49/936). Le représentant a proposé que le Département des opérations maintien de la paix donne des précisions, en séance informelle, sur ce point. Le BSCI a recommandé que le Département des opérations de maintien de la paix devrait faire des propositions budgétaires en ce qui concerne l'achat du nouveau matériel pour les équipements de départ. Cette recommandation est-elle conforme à celle qui apparaît dans le rapport du Secrétaire général (A/49/936)? Les articles énumérés dans ce rapport sont-ils nécessaires pour les équipements de départs? Le Pakistan est de l'avis du BSCI qui estime que l'équipement devrait être limité au matériel nécessaire. Le représentant a évoqué la question de l'acheminement du matériel qui est trop long et devient, de ce fait, inutilisable pour les missions futures. Le Pakistan estime que l'évaluation du matériel devrait être fait avant qu'il soit expédié à Brindisi. Une fois que le matériel est reçu, il faut accorder la priorité au matériel coûteux. Le représentant a regretté que le Secrétariat ne fasse pas mention de la liquidation du matériel inutilisable ou en mauvais état. Il a également regretté qu'il n'y ait pas véritablement d'inventaire du matériel reçu à Brindisi. Le Pakistan estime que l'analyse coûts/avantages de la Base de soutien logistique est un aspect essentiel d'une gestion saine et devrait être effectuée de façon prioritaire. Il a engagé le Secrétaire général à examiner l'éventualité d'établir d'autres bases de ce type dans des zones neutres où il y a plusieurs opérations de maintien de la paix.
M. MICHAEL BOYNTON (Etats-Unis) a rappelé que selon sa délégation une base de soutien logistique est absolument essentielle. Compte tenu du niveau d'activités des opérations de maintien de la paix, les Etats-Unis estiment qu'il n'est toutefois besoin que d'une seule base. Il est regrettable que l'analyse coût/avantages effectuée par le Secrétariat n'ait pas été plus approfondie. Le représentant a réitéré les questions posées hier par sa délégation et a déclaré qu'il attendait avec impatience les réponses du Secrétariat.
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( suivre)