LA CINQUIEME COMMISSION EXAMINE LES PROGRAMMES 12 A 18 DANS LE CADRE DU PROJET DE PLAN A MOYEN TERME POUR LA PERIODE 1998-2001
Communiqué de Presse
AG/AB/309
LA CINQUIEME COMMISSION EXAMINE LES PROGRAMMES 12 A 18 DANS LE CADRE DU PROJET DE PLAN A MOYEN TERME POUR LA PERIODE 1998-2001
19961105 APRES-MIDI AG/AB/309 La Commission administrative et budgétaire (Cinquième Commission) a poursuivi cet après-midi son examen programme par programme du projet de plan à moyen terme pour la période 1998-2001. Elle a achevé son débat général sur les programmes 14 à 18 intitulés : Développement économique et social de l'Afrique; Développement économique et social de l'Asie et du Pacifique; Développement économique de l'Europe; Développement économique et social de l'Amérique latine et des Caraïbes, et Développement économique et social de l'Asie occidentale.Les délégations de l'Irlande (au nom des pays de l'Union européenne), de l'Ethiopie, du Mexique, de la Tunisie, du Costa Rica (au nom du Groupe des 77 et de la Chine), de l'Algérie et de l'Egypte ont fait une déclaration dans le cadre du programme 14, les délégations de l'Irlande (au nom des pays de l'Union européenne), du Mexique, du Costa Rica (au nom du Groupe des 77 et de la Chine), des Philippines, de la Thaïlande et de l'Indonésie sont intervenus au titre du programme 15. Les représentants de l'Irlande (au nom des pays de l'Union européenne), du Mexique et de la Fédération de Russie sont intervenus relativement au programme 16. Les représentants des pays suivants : Mexique, Costa Rica (au nom du Groupe des 77 et de la Chine), Uruguay, Cuba, Chili, Jamaïque, Brésil, Venezuela, Egypte et Equateur ont fait une déclaration au sujet du programme 17 et les représentants du Costa Rica, de la Syrie, du Mexique et de l'Egypte sont intervenus dans le cadre du programme 18.
Les représentants du Mexique, de l'Irlande (au nom des pays de l'Union européenne) et de Cuba sont intervenus au titre du programme 12, intitulé : prévention du crime et justice pénale. La représentante du Mexique a fait une déclaration au sujet du programme 13 sur le contrôle international des drogues. Les déclarations des représentants de Cuba, du Costa Rica et de l'Ouganda ont combiné les programmes 12 et 13. Le Secrétaire de la Commission, M. Acakpo-Satchivi, a donné des précisions sur les réponses attendues des Présidents de plusieurs grandes Commissions à la Cinquième Commission. La Commission a décidé de laisser ouvert l'examen des programmes 12 et 13 dans l'attente des précisions qui doivent être apportées par la Deuxième et la Sixième Commissions.
La prochaine réunion de la Cinquième Commission aura lieu jeudi 7 novembre à partir de 10 heures.
Planification des programmes (point 114) Suite de l'examen programme par programme du projet de plan à moyen terme pour la période 1998-2001
Programme 14 : Développement économique et social de l'Afrique
Le Président de la Cinquième Commission a appelé l'attention sur le fait que le CPC a recommandé à l'Assemblée générale d'approuver ce programme compte tenu des modifications proposées.
M. PATRICK KELLY (Irlande), au nom de l'Union européenne, a indiqué que l'Union européenne a accueilli favorablement le processus de restructuration de la plupart des Commissions régionales. A bien des égards, les Commissions régionales donnent un exemple pour le reste de l'Organisation sur la manière d'assurer une utilisation optimale des ressources. Il est important que ce genre de processus soit mis en oeuvre dans toutes les Commissions régionales. L'Union européenne a pris note de l'examen d'ensemble proposé s'agissant de la structure de la Commission économique pour l'Asie et le Pacifique. L'objectif de telles réformes doit être d'assurer un structure mieux ciblée sur les activités pour lesquelles les Commissions ont des avantages compararatifs. Les Commissions doivent éviter de faire double emploi par rapport aux activités d'autres organisations. Les résultats des réformes en cours devraient être pris en compte dans les programmes pertinents. Les Commissions doivent assurer le suivi et la mise en oeuvre des résultats des grandes conférences de l'Organisation. L'Union européenne regrette à cet égard la faible priorité accordée à cette question dans certains programmes, ainsi que l'absence d'une quelconque allusion à ce sujet dans d'autres. S'agissant particulièrement du Programme 14, l'Union européenne se félicite du processus de rationalisation amorcé au sein de la Commission économique pour l'Afrique.
M. TERUNEH ZENNA (Ethiopie) a souligné l'importance de ce programme. Il a salué le renouveau dans lequel s'est engagée la CEA depuis 1995. Le rôle de la CEA pour la mise en oeuvre du nouvel Ordre du jour pour le développement de l'Afrique est majeur. Comme l'a dit le président du Groupe des 77, les engagements pris par les grandes conférences mondiales des Nations Unies ont donné des responsabilités supplémentaires aux Commissions régionales. L'Ethiopie appuie les thèmes soulignés dans le plan à moyen terme et rejette toute proposition tendant à minimiser le rôle des commissions régionales dans le développement régional.
Mme M.E. CABRERA (Mexique) a souscrit aux conclusions et recommandations présentées par le CPC sur ce programme.
M. AMAR AMMARI (Tunisie) a estimé que les membres du CPC ont reconnu les efforts entrepris par la Commission économique pour l'Afrique. La délégation de Tunisie se félicite du processus de renouvellement en cours à la Commission. Elle s'associe aux conclusions et recommandations du Comité du programme et de la coordination à cet égard.
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Mme NAZARETH INCERA (Costa Rica), au nom du Groupe des 77 et de la Chine, fait observer que les délégations accordent beaucoup d'importance au rôle des Commissions régionales. Les programmes et activités des Nations Unies doivent incorporer les dimensions régionales. Les délégations rejettent la proposition de transférer les Commissions régionales à d'autres instances. La Commission économique pour l'Afrique a un rôle de chef de file dans le nouvel ordre du jour pour l'Afrique. Il faut examiner les résultats de toutes les mesures prises au niveau gouvernemental dans ce cadre.
M. DJAMEL MOKTEFI (Algérie) indique que sa délégation éprouvait un intérêt particulier à la mise en oeuvre de ce programme. Elle apporte son soutien à la Commission économique pour l'Afrique, car ce continent a besoin d'un soutien accru de la Communauté internationale en général et des Nations Unies en particulier. La Commission est un point central, une entité responsable du développement de l'Afrique. Sa raison d'être est très valable et il ne faut pas y toucher. L'Algérie appuie les recommandations du CPC en ce qui concerne ce programme.
M. MOHAMED FATTAH (Egypte) a exprimé son appui à la déclaration faite au nom du groupe des 77. L'Egypte accorde la plus grande importance aux commissions régionales. Elle a participé activement aux délibérations et soutient fermement le programme 14 car le continent africain ne cesse d'être marginalisé dans le domaine du développement.
Programme 15 : Développement économique et social de l'Asie et du Pacifique
M. KELLY (Irlande), au nom de l'Union européenne, a estimé que deux des sous-Programmes font double emploi par rapport aux activités de la CNUCED.
Mme CABRERA (Mexique) a appuyé sans réserve les conclusions et recommandations du CPC relatives à ce programme.
Mme INCERA (Costa-Rica), au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a estimé que le programme proposé est conforme de manière générale aux décisions des organes délibérants pertinents. Il pourrait toutefois être nécessaire d'affiner les sous-Programmes pour mieux tenir compte des conséquences des décisions de certains organes délibérants, comme Habitat II. La coopération sud-sud devrait se voir donner priorité absolue pour ce qui est de la réalisation des sous-Programmes 15.1, 15.2 et 15.3.. Le sous-Programme 15.4 devrait ainsi souligner l'importance de la coopération sud-sud, y compris les modalités triangulaires de coopération, en vue d'orienter les activités concrètes pour réaliser les objectifs des différents sous programmes. Le sous-Programme 15.6 devrait mentionner l'appui de la part des pays développés et de la part d'institutions, fonds et programmes des Nations Unies.
Mme MARY JO ARAGON (Philippines) a dit accorder une grande importance à ce programme. Elle appuie pleinement la déclaration de la présidence du Groupe des 77 et de la Chine. La Thaïlande accorde une grande aux
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sous-programmes 15.1 sur la coopération économique régionale : commerce et investissements et 15.3 sur la Coopération économique régionale : industrie et technologie. Elle estime que ce dernier ne devrait pas être supprimé.
Mme BUSADEE SANTIPITAKS (Thaïlande) a réaffirmé que sa délégation accorde beaucoup d'importance au programme 15 et appuie pleinement les travaux de la CESAP.
M. PRAYONO ATIYANTO (Indonésie) a déclaré que sa délégation accorde une grande importance à ce programme et l'appuie pleinement. Il a rappelé que la région de l'Asie et du Pacifique est une région très dynamique, mais qui connaît encore de nombreuses difficultés économiques et sociales.
Programme 16 : Développement économique de l'Europe
Le Président a appelé l'attention sur le rapport du CPC, qui recommande l'approbation du Programme 16 sous réserve de quelques modifications.
M. KELLY (Irlande), au nom de l'Union européenne, a souligné que l'Union européenne s'est beaucoup intéressée aux efforts de réforme au sein de la Commission économique pour l'Europe (CEE). Elle oeuvre pour une réforme de fond, qui passe par la rationalisation du programme de travail et une meilleure concentration de ses activités sur les domaines où ses compétences sont reconnues. La CEE doit pouvoir répondre aux circonstances changeantes et refléter les aspirations de ses membres.
Mme CABRERA (Mexique) a souscrit sans réserves à toutes les recommandations et conclusions du CPC sur ce programme.
M. NICKOLAI LOZINSKY (Fédération de Russie) a appuyé pleinement ce programme et les recommandations du CPC sur la question. La Russie considère que le CPC a réalisé du bon travail.
Programme 17 : Développement économique et social de l'Amérique latine et des Caraïbes
Mme CABRERA (Mexique) a déclaré que sa délégation appuie chacune des conclusions et recommandations du CPC sur ce programme.
Mme INCERA (Costa Rica, au nom du groupe des 77 et de la Chine) a estimé que le programme 17 est rédigé conformément au mandat existant. Les Etats membres ont une responsabilité directe dans la mise en oeuvre de ce plan à moyen terme, qui doit refléter les priorités du document 1942.
M. BERNARDO GREIVER (Uruguay) a appuyé la déclaration faite par la Bolivie au nom du Groupe de Rio. Le programme 17 du plan à moyen terme traite d'une question d'un intérêt particulier pour la région. Les différents problèmes de la région sont signalés, ainsi que la nécessité des mesures
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visant à augmenter le niveau économique de la région et à renforcer les liens entre ces pays et le reste du monde. Le document et le rapport du CPC reflètent la réalité. Les pays d'Amérique latine et des Caraïbes sont des pays en développement. Il faut maintenir et renforcer le rôle de la Commission et maintenir une croissance soutenue qui favorise le développement en collaboration avec les Etats Membres. La coopération dans l'analyse doit être un des éléments utilisés à cet effet, mais il y a beaucoup d'autres aspects. Les Nations Unies doivent fournir assistance et coopération. Il faut se demander si les objectifs fixés pour la région ont été réalisés et consolider les acquis le cas échéant.
Mme DULCE BUERGO (Cuba) a réitéré l'importance que sa délégation accorde aux travaux des Commissions régionales. Elle accorde une importance particulière à la Commission pour l'Amérique latine et les Caraïbes. Elle appuie sans réserve les travaux de la Commission et souscrit aux conclusions et recommandations auxquelles on est parvenu au CPC pour ce qui est de ce programme.
M. FERNANDO VARELA (Chili) a déclaré que sa délégation accordait une grande importance au rôle des Commissions régionales. Elle appuie les interventions faites au nom du groupe des 77 et du groupe de Rio et est favorable au programme 17.
Mme SHEILA SEALY MONTEITH (Jamaïque) a reconnu le rôle important joué par la CEPALC et ses membres. Elle appuie les conclusions et recommandations du CPC. Elle souligne la nécessité de parvenir à un meilleur équilibre entre les activités opérationnelles et analytiques de la Commission. Elle se félicite de l'inclusion du programme 17.1 : "insertion dans l'économie mondiale, compétitivité et spécialisation de la production dans les Caraïbes". Elle approuve les recommandations du CPC visant à ce que le texte des programmes soit plus conforme et que l'on parle de toute la région, y compris les Caraïbes.
M. MARCIO FAGUNDES (Brésil) a dit accorder une grande importance aux commissions régionales et à la CEPALC en particulier, qui joue un rôle crucial pour ce qui est du repérage des obstacles au développement social et économique de l'Amérique latine et des Caraïbes. Le Brésil appuie les conclusions du CPC.
Mme ROSSANA FIGUERA (Venezuela) a appuyé les travaux de la Commission ainsi que les conclusions et recommandations pertinentes S'agissant du sous- Programme 17.1, elle s'est associée aux déclarations du représentant de l'Uruguay s'agissant de l'importance d'une coopération active entre les Etats Membres.
M. FATTAH (Egypte) a appuyé les orateurs précédents s'agissant de l'importance de ce programme.
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M. FABIAN PALIZ (Equateur) s'est associé aux déclarations précédentes, et a appuyé les recommandations pertinentes du CPC.
Mme INCERA (Costa-Rica), au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a réitéré l'importance de la CEPALC et appuyé les recommandations pertinentes du CPC.
Programme 18 : Développement économique et social de l'Asie occidentale
Mme INCERA (Costa-Rica), au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a estimé que le programme 18 est conforme au mandat pertinent de la Commission économique et sociale pour l'Asie occidentale (CESAO). Elle a souligné que le processus de restructuration de la CESAO relève de la responsabilité directe des Etats Membres de la CESAO.
M. SAMIR OBEIDO (République arabe syrienne) a estimé que les Etats Membres doivent réagir de manière positive aux activités de la CESAO. Il a appelé l'attention de la Commission sur le fait que la CESAO est très importante pour les populations de la région, et cela aujourd'hui plus que jamais.
Mme CABRERA (Mexique) a appuyé sans réserve les conclusions et recommandations du CPC sur ce programme.
M. FATTAH (Egypte) a appuyé les observations du Groupe des 77 ainsi que les interventions précédentes.
Programme 12 : Prévention du crime et justice pénale
Mme CABRERA (Mexique) a appuyé sans réserve les conclusions et recommandations du CPC sur ce programme.
M. KELLY (Irlande), au nom de l'Union européenne, a estimé que les Programmes 12 et 13 (Contrôle international des drogues) sont complémentaires dans une large mesure. Indiquant qu'il présenterait ses observations ultérieurement, il a donc demandé que le débat reste ouvert.
Mme DULCE BUERGO (Cuba) a déclaré que sa délégation attendait également les réactions de la Troisième Commission en la matière.
Le Secrétaire de la Commission, M. JOSEPH ACAKPO-SATCHIVI, a déclaré que la Cinquième Commission avait reçu une lettre du Président de la Troisième Commission sur la question. La Commission devrait se réunir et examiner le document avant d'aborder la question en Commission. Par ailleurs, une lettre de rappel a été adressée aux Présidents de la deuxième et de la sixième Commission, qui n'ont pas encore répondu.
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Programme 13 : contrôle international des drogues
Mme CABRERA (Mexique) a déclaré que sa délégation accordait une importance particulière au programme 13. Elle appuie les conclusions et recommandations du CPC.
Mme DULCE BURGO (Cuba) a déclaré que sa délégation accorde une grande importance à ce programme. Les observations de Cuba relatives au programme 12 s'appliquent également au programme 13.
Mme INCERA (Costa Rica), au nom du Groupe des 77 et de la Chine, a déclaré que sa délégation accordait beaucoup d'importance aux programmes 12 et 13 et appuyait les conclusions du CPC à cet égard.
M. NESTER ODAGA-JALOMAYO (Ouganda) a appuyé les remarques de la délégation de Cuba. Les programmes 12 et 13 sont liés entre eux et renforcer le programme 12 est le meilleur moyen de mettre en oeuvre le programme 13. Sa délégation appuie donc vigoureusement les deux programmes.
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