À l’approche de l’ouverture, à Madrid, de la prochaine Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) prévient que les émissions mondiales doivent être réduites de 7,6% chaque année au cours de la prochaine décennie pour atteindre l’objectif d’une augmentation de la température de 1,5°C établi dans l’Accord de Paris.
En cours au Siège de l'ONU
Yémen
En présentant son exposé mensuel sur la situation au Yémen, ce matin, devant le Conseil de sécurité, l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Martin Griffiths, a été plus optimiste encore qu’en octobre.
Le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a informé, hier, le Conseil de sécurité de la situation en Syrie, rappelant que dans tout le pays, plus de 11 millions de personnes ont toujours besoin d’aide humanitaire, soit plus de la moitié de la population.
Selon un rapport publié par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), environ 60 000 réfugiés et migrants arrivés en Italie entre 2014 et 2018 en tant qu’enfants non accompagnés ont toujours besoin d’un soutien afin d’entrer sans heurts dans l’âge adulte.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de novembre, Mme Karen Pierce (Royaume-Uni):
Le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, est à Caracas pour se tenir au fait de la situation humanitaire et renforcer la coopération entre les organisations humanitaires qui travaillent dans le pays.
L’ONU suit de près l’évolution de la situation en Bolivie, se disant préoccupée par les informations faisant état de violences à la suite des élections.
L’Envoyé spécial du Secrétaire général pour le Yémen, M. Martin Griffiths, a indiqué, ce matin, aux membres du Conseil de sécurité qu’il y avait une lueur d’espoir pour le peuple yéménite. Toutefois, a-t-il nuancé, cet espoir fragile a besoin de l’attention soutenue de la communauté internationale pour se concrétiser.
Les membres du Conseil de sécurité ont salué, ce matin, les premières « lueurs d’espoir » apparues au Yémen, notamment avec la désescalade dans le Sud. Mais ils ont aussi constaté la fragilité de cette évolution et le caractère « catastrophique » de la situation humanitaire, ce qui les a amenés à demander que soit conclu un véritable accord de paix global, afin d’alléger les souffrances de la population.
Le Secrétaire général suit étroitement les dernières vagues de manifestations de rue dans plusieurs pays du monde.