Le 7 septembre 2017, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo s’est réuni avec le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, dont le mandat a été prorogé, le 21 juin 2017, jusqu’au 1er août 2018, comme suite à la résolution 2360 (2017).
En cours au Siège de l'ONU
République démocratique du Congo
La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’épidémie de choléra a atteint des proportions alarmantes en République démocratique du Congo, touchant 20 des 26 provinces du pays, ainsi que les villes principales comme Kinshasa. En moyenne, 1 500 cas par semaine ont été signalés depuis la fin de juillet 2017. Il y aurait aujourd’hui plus de 24 000 cas et 528 décès, selon des sources gouvernementales.
L’examen, ce matin, par le Conseil de sécurité, du rapport final du Groupe d’experts des Nations Unies sur la République démocratique du Congo (RDC)* a été l’occasion pour les membres du Conseil de sécurité de rendre un hommage appuyé aux deux experts du Groupe -Michel Sharp et Zaida Catalán- assassinés fin mars au Kasaï en même temps que leur interprète, en présence de membres de leur famille.
Le 4 août 2017, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo a tenu avec les représentants des États intéressés une séance publique d’information sur l’exploitation illégale des ressources naturelles en République démocratique du Congo.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé, aujourd’hui, que le nombre total de cas présumés de choléra au Yémen avait atteint un demi-million, avec près de 2 000 décès depuis le début de la flambée cette année. Bien que la propagation du choléra ait considérablement ralenti, la maladie se répand encore rapidement dans certaines régions, avec environ 5 000 nouvelles personnes infectées chaque jour.
La Journée internationale des peuples autochtones est célébrée aujourd’hui, ainsi que le dixième anniversaire de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Dans une déclaration conjointe, plus de 40 entités du système de l’ONU et d’autres organisations internationales ont indiqué qu’alors que les peuples autochtones ont fait des progrès importants dans la défense de leurs droits dans les forums internationaux et régionaux, la mise en œuvre de la Déclaration est entravée par la persistance de la vulnérabilité et de l’exclusion, en particulier chez les femmes autochtones, les enfants, les jeunes et les personnes handicapées.
À propos des élections kényanes, comme pour toutes les élections, l’ONU exhorte les dirigeants des différents partis politiques à respecter le résultat du scrutin et à utiliser les voies légales existantes pour régler tout grief. L’ONU lance également un appel à un comportement impartial et conforme aux droits de l’homme de la part de la police et des forces de sécurité, comme élément clef pour le déroulement d’élections pacifiques. Le scrutin aura lieu demain.
Un nouveau rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme avertit que la violence qui sévit dans les provinces du Kasaï, en République démocratique du Congo (RDC), semble prendre une dimension ethnique croissante inquiétante. Les informations recueillies par une équipe d’enquêteurs des droits de l’homme des Nations Unies*, suggèrent que certains des abus et violations commis dans le Kasaï pourraient constituer des crimes au regard du droit international.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a entamé une opération, cette semaine, visant à déloger les combattants armés de la ville de Bangassou. Cette ville a été l’épicentre des violences interethniques de ces dernières semaines, qui ont provoqué le déplacement de plus de 2 000 civils, ainsi que le meurtre de 3 soldats de la paix des Nations Unies.