L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ((FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont averti aujourd’hui que chaque jour qui passe accroît les risques sur la vie maintenant que la faim sévit dans le sud de Madagascar. Selon ces agences, environ1,14 million de personnes dans cette partie du pays font face à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aigüe.
En cours au Siège de l'ONU
Questions de genre et de femmes
Les agences humanitaires indiquent que les conditions météorologiques de La Niña, qui peuvent provoquer des sécheresses, aggravent l'insécurité alimentaire en Afghanistan. Selon les derniers chiffres de l'analyse du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire, un tiers de la population de l'Afghanistan estimée à 40 millions de personnes, soit plus de 14 millions d'êtres humains, sont dorénavant confrontés à une insécurité alimentaire aiguë en raison du conflit, de la COVID-19, du prix élevé des denrées alimentaires et du chômage endémique.
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale des jeunes filles dans le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC), célébrée le 22 avril:
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité en visioconférence consacrée, ce matin, à l’examen du rapport annuel 2020 du Secrétaire général sur les violences sexuelles liées aux conflits, le médecin congolais Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, a exhorté le Conseil et les États à « tracer une ligne rouge » contre l’utilisation du viol et des violences sexuelles comme arme de guerre.
Près de la moitié des femmes dans 57 pays en développement se voient refuser le droit de décider d’avoir des relations sexuelles avec leur partenaire, d’utiliser des moyens de contraception ou d’obtenir des soins de santé. C’est ce qu’indique l’édition 2021 du Rapport phare sur l’état de la population mondiale du Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), qui a été publié aujourd’hui.
La Commission de la condition de la femme a achevé, dans la soirée, sa soixante-cinquième session, en adoptant des conclusions concertées jugées « peu ambitieuses » par certaines délégations, sanctionnant ainsi deux semaines de travaux qui avaient pour thème « Participation pleine et effective des femmes à la prise de décisions dans la sphère publique, élimination de la violence, réalisation de l’égalité des sexes et autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles ».
La participation des femmes à la prise de décisions et à la vie économique ainsi que l’élimination de la violence physique et psychique à leur encontre sont essentielles pour atteindre les objectifs de développement durable.
La Commission de la condition de la femme a entendu, ce matin, cinq nouveaux exposés volontaires au cours desquels les États ont souligné qu’en dépit d’un chemin encore long, et malgré de nombreux obstacles structurels sur la voie de la parité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes, certaines avancées sont déjà visibles et devraient servir de base pour reconstruire en mieux après la pandémie.
Ce matin, la Commission de la condition de la femme a entendu cinq États Membres présenter un exposé volontaire sur l’application, à l’échelon national, des conclusions concertées de sa session de 2016 qui avait pour thème l’autonomisation des femmes et son lien avec le développement durable.
Ce week-end, ONU-Femmes a publié une déclaration sur le retrait de la Turquie de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d’Istanbul.