Les délégations de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) ont entendu, aujourd’hui, le représentant de la République islamique d’Iran assurer la communauté internationale de la bonne foi de son pays dans le domaine nucléaire.
En cours au Siège de l'ONU
Désarmement
Alors que le débat général de la Première Commission touche à son terme, de nombreux pays ont fait état, aujourd´hui, des dissensions internationales qui entravent les progrès des instances onusiennes en matière de désarmement.
La déclaration suivante a été communiquée, aujourd’hui, par le Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:
Les agissements de la République populaire démocratique de Corée (RPDC) ont été, ce matin, au cœur du débat général de la Première Commission (désarmement et sécurité internationale). Deux des États dotés du plus grand nombre d’armes nucléaires ont défendu leur doctrine en matière de sécurité collective, tandis que la RPDC a lancé des appels pour que les puissances nucléaires éliminent les notions de frappes préventives et de déploiement préventif d’armes nucléaires hors de leurs frontières.
La quatrième journée de débat général de la Première Commission a été l’occasion pour de nombreuses délégations, notamment d’Asie et d’Afrique, de mettre l’emphase sur un problème qui les concerne au premier chef: les armes classiques.
Au troisième jour de son débat général, la Première Commission (désarmement et sécurité internationale) a entendu, ce matin, la Fédération de Russie et la France réaffirmer le sens de leur doctrine de sécurité et expliquer les raisons pour lesquelles elles n’avaient pas participé aux négociations ayant abouti, le 7 juillet 2017, à l’adoption du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, tout en soulignant leur respect des engagements pris en matière de réduction de leurs arsenaux.
Sous fond des préoccupations suscitées par le programme nucléaire de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), le deuxième jour du débat général de la Première Commission a été l’occasion, ce matin, pour de nombreuses délégations d’expliquer les raisons de leur adhésion, ou non, au nouveau Traité sur l’interdiction des armes nucléaires qui a été adopté le 7 juillet de cette année.
Pour répondre aux défis liés à la mise en œuvre de la résolution 1540 (2004) du Conseil de sécurité visant à barrer l’accès des terroristes aux armes de destruction massive, le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Asie et dans le Pacifique (UNRCPD) organise, les 27 et 28 septembre 2017, dans le bâtiment des Nations Unies à Bangkok, un atelier à l’intention des États d’Asie du Sud-Est.
La Cérémonie des traités, qui se tient chaque année au Siège de l’Organisation des Nations Unies en marge du débat général de haut niveau, a été marquée en 2017 par 9 acceptations, 7 accessions, 23 ratifications, 58 signatures et une dénonciation, qui ont été le fait de 71 États Membres et deux États observateurs.
Plus de 70 ans après Hiroshima et Nagasaki, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a, dans un tonnerre d’applaudissements, ouvert, ce matin, à la signature le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires, un accord « historique » et un « pas important » vers un monde exempt d’armes nucléaires.