De hauts fonctionnaires du système humanitaire de l’ONU ont publié aujourd’hui une déclaration dans laquelle ils expriment leur horreur, leur indignation et leur frustration alors que la crise en Syrie entre dans sa cinquième année. Ils ont aussi réaffirmé leur engagement, en tant que leaders humanitaires, à continuer de faire de leur mieux pour aider tous ceux qui sont pris au milieu de cette guerre.
En cours au Siège de l'ONU
Point de presse quotidien
Le peuple syrien se sent de plus en plus abandonné par le monde à l’approche de la cinquième année de la guerre qui déchire leur pays. Eux et leurs voisins continuent de souffrir sous les yeux d’une communauté internationale toujours divisée et incapable de prendre des mesures collectives pour arrêter les tueries et la destruction. En mars 2011, des milliers de civils syriens descendus dans la rue pacifiquement ont appelé à des réformes politiques. Cette demande légitime a été accueillie avec une réaction violente des autorités syriennes.
Le Conseil de sécurité est à Bangui, en République centrafricaine, pour une mission qui conduira également ses membres à Addis-Abeba, en Éthiopie, et à Bujumbura, la capitale du Burundi. Aujourd’hui, la délégation du Conseil a eu une réunion avec les Autorités de la transition en République centrafricaine, y compris avec le Chef d’État de la Transition, Mme Catherine Samba-Panza, ainsi qu’avec des représentants de la société civile, le corps diplomatique et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA).
En quatre ans de guerre, près de 4 millions de Syriens ont fui leurs foyers et sont devenus des réfugiés. Un million et demi d’autres ont émigré pour trouver du travail ailleurs, alors que plus de 6 millions de Syriens (environ 40% de la population) ont été déplacés à l’intérieur du pays.
Après la troisième Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophe qui va prendre place à Sendai, au Japon, le Secrétaire général se rendra en visite officielle à Rome, en Italie, le 18 mars. À Rome, il est prévu qu’il rencontre le Président, le Premier Ministre et le Ministre des affaires étrangères de l’Italie.
Dans une déclaration publiée aujourd’hui, le Secrétaire général exprime sa préoccupation face à la décision que le Conseil central de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) a prise le 5 mars, de suspendre toutes les formes de coordination en matière de sécurité avec Israël.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a annoncé aujourd’hui le lancement de tests pharmaceutiques de phase III en Guinée pour tester le vaccin VSV-EBOV et évaluer son niveau d’efficacité dans la prévention des contaminations par le virus Ebola.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye a informé le Conseil sur le rapport du Secrétaire général portant sur l’évaluation stratégique de la présence des Nations Unies en Libye et sur les travaux de la mission onusienne dans ce pays. Il a dit que la situation générale en Libye se détériore rapidement, et a ajouté que si les dirigeants de la Libye n’agissent pas rapidement et de manière décisive pour trouver une solution à la crise politique, les risques qui se posent à l’unité nationale du pays et à son intégrité territoriale vont s’aggraver de manière imminente.
La Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a annoncé aujourd’hui que la prochaine série de pourparlers du dialogue politique aura lieu plus tard au courant de cette semaine au Maroc. Après des consultations officieuses avec le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Libye, M. Bernardino Léon, qui ont eu lieu lors de la visite qu’il a effectuée hier à Tobruk et Tripoli, les parties ont formellement communiqué leur intention de participer à ce dialogue.
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Iraq, M. Nickolay Mladenov, a exhorté aujourd’hui toutes les forces armées présentes à Tikrit à faire tout leur possible pour éviter les pertes civiles et pleinement respecter les principes fondamentaux des droits de l’homme et du droit humanitaire.