L’Assemblée générale a commémoré aujourd’hui le dixième anniversaire de la Journée internationale de la Terre nourricière autour de la table ronde qu’elle dresse depuis neuf ans pour deviser sur l’harmonie avec la nature*, et en particulier, cette année, sur « la Terre nourricière dans l’éducation et les changements climatiques ».
Assemblée générale
À l’ouverture d’une réunion de haut niveau sur le climat et le développement durable pour tous, organisée les 28 et 29 mars par l’Assemblée générale, le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a exhorté les dirigeants du monde qui participeront au Sommet Action Climat qu’il organisera le 23 septembre prochain à New York, à venir « avec un plan », afin que nous puissions nous engager « une fois pour toute » sur « une voie durable ». Avec le même sens de l’urgence, la Présidente de l’Assemblée générale, Mme María Fernanda Espinosa, les a priés d’« écouter les jeunes » car, il n’y a pas de « planète B ».
S’il fallait résumer le sentiment général de ce matin, lors de la manifestation de haut niveau que l’Assemblée générale a tenue sur « Les femmes au pouvoir », ce sont les mots de l’activiste américaine du siècle dernier, Helen Keller, repris par la Présidente de l’Assemblée, Mme María Fernanda Espinosa Garcés, qui le font le mieux: « On ne doit jamais consentir à ramper quand on sent le besoin de s’élever ».
Près de trois mois après qu’elle a approuvé le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté le 10 décembre dernier à Marrakech, l’Assemblée générale a organisé aujourd’hui un débat de haut niveau sur les migrations internationales et le développement pour examiner la phase de mise en œuvre du Pacte, dans le cadre de deux tables rondes sur les progrès accomplis et les moyens de combler les lacunes.
Pour la première fois, l’Assemblée générale et le Conseil économique et social (ECOSOC) ont tenu, aujourd’hui, une séance conjointe pour expliquer les efforts faits pour faciliter la cohérence entre leurs deux ordres du jour.
« Qui peut croire que l’addition de 193 intérêts nationaux produirait comme par miracle une réponse à nos défis communs? » La réponse à cette question, pourtant frappée du sceau du bon sens, n’a pas toujours paru évidente au cours de cette première partie de session que l’Assemblée générale a achevée le 22 décembre.
L’Assemblée générale a, pour la première fois aujourd’hui, à la demande de la Fédération de Russie, mis aux voix sa résolution annuelle* sur la situation en Afghanistan. Elle y exprime sa « grave préoccupation » face à la dégradation continue de la sécurité et encourage simultanément l’ébauche d’un processus de paix, s’accordant sur le fait qu’il ne peut y avoir de solution militaire au conflit.
Sortir du « piège du revenu intermédiaire », comme l’a dit le Directeur du Bureau des politiques du PNUD, est une tâche ardue « parce que l’on nous pousse de toutes les échelles que l’on essaye de grimper », a argué le Premier Ministre d’Antigua-et-Barbuda, au cours de la Réunion de haut niveau que l’Assemblée générale a tenue aujourd’hui sur les lacunes et les difficultés des pays à revenu intermédiaire dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
Vingt pays l’an dernier, seulement 15 aujourd’hui: moins d’États ont annoncé leurs contributions aux activités de développement de l’ONU en 2019. Mais le montant des promesses est en légère hausse: des dons totalisant près de 426 millions de dollars ont été promis ce matin, lors de la Conférence pour les annonces de contributions aux activités de développement, suivie de la Conférence pour les annonces de contributions au financement du Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
À l’occasion de la troisième réunion de haut niveau de l’Assemblée générale sur la prévention et la maîtrise des maladies non transmissibles, tenue aujourd’hui en marge du débat général, les chefs d’État et de gouvernement ont promis de renforcer leur leadership stratégique pour la prévention et le contrôle de ces maladies, sachant que ces affections causent la mort de 41 millions de personnes chaque année, soit 71% du total des décès au monde