En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/22564

Vie sauvage: le Secrétaire général insiste sur la nécessité de financer les activités de conservation

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, célébrée le 3 mars:

La relation que l’humanité entretient avec la nature atteint un point de rupture.

Notre dépendance aux énergies fossiles et l’utilisation non durable des ressources entraînent un effondrement des écosystèmes et l’extinction des espèces, alors même que les investissements en faveur de la protection de la biodiversité diminuent.

Si les choses continuent ainsi, c’est la catastrophe assurée – non seulement pour la nature, mais aussi pour les communautés du monde entier qui ont besoin d’écosystèmes sains pour vivre et pour survivre.

Il est temps d’opter pour une voie plus sensée.

Cette année, la Journée mondiale de la vie sauvage met l’accent sur la nécessité de financer les activités de conservation.

Il est indispensable d’investir dans des écosystèmes sains pour bénéficier d’un air et d’une eau propres, réguler notre climat et assurer des moyens de subsistance.

Pour cela, il faut mobiliser des ressources publiques et privées en faveur de la préservation des espèces sauvages et de leurs habitats; honorer les engagements financiers pris et épauler les pays vulnérables dans lesquels la biodiversité est la plus menacée; atténuer la pression financière due au surendettement et aux chocs climatiques, imaginer des solutions innovantes telles que les obligations vertes et bleues; appliquer l’indice de vulnérabilité multidimensionnelle établi par l’ONU pour orienter des financements abordables; et veiller à ce que les peuples autochtones et les communautés locales – qui constituent la première ligne de défense de nos écosystèmes – jouissent d’un accès équitable aux sources de financement.

Le Pacte pour l’avenir, récemment adopté, comprend un engagement renouvelé à faire cesser et reculer la perte de biodiversité mondiale d’ici à 2030.

Pour y parvenir, il faut des financements.  Ensemble, investissons dans un avenir qui permette à la nature et à l’humanité de prospérer ensemble.

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.