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Busan: le Secrétaire général exhorte les États Membres à aboutir à un traité « ambitieux, crédible et juste » sur la pollution plastique 

On trouvera ci-après le texte du message vidéo du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à la cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation sur la pollution plastique, à Busan (République de Corée), aujourd’hui: 

Vous vous réunissez pour finaliser un traité historique visant à mettre fin à la pollution plastique, une étape vitale pour la sauvegarde de notre planète. Le monde croule sous la pollution plastique.

Chaque année, nous produisons 460 millions de tonnes de plastique, dont une grande partie est rapidement mise au rebut.  Les déchets plastiques sont déversés dans nos eaux et détruisent la vie marine; d’ici 2050, il pourrait y avoir plus de plastique que de poissons dans l’océan.

Les microplastiques présents dans notre sang créent des problèmes de santé que nous commençons à peine à comprendre.  Nous devons radicalement changer nos modes de consommation et de production. 

Dans le Pacte pour l’avenir qu’ils ont adopté récemment, les États ont souligné la nécessité de redoubler d’efforts pour parvenir, d’ici la fin de l’année, à un instrument international juridiquement contraignant visant à mettre fin à la pollution plastique.

C’est pourquoi, à Busan, vous devez aboutir à un traité ambitieux, crédible et juste.  Un accord portant sur le cycle de vie des matières plastiques, les matières plastiques à usage unique et à courte durée de vie, la gestion des déchets et des mesures devant permettre d’abandonner progressivement le plastique et visant à promouvoir des matériaux de substitution; qui offre des solutions concrètes permettant à tous les pays d’accéder aux technologies et d’améliorer l’environnement terrestre et marin; et qui ne laisse personne de côté, notamment certaines des personnes les plus vulnérables, comme celles qui ramassent les déchets.

Depuis trop longtemps, nous laissons nos déchets plastiques flotter sur un océan d’inertie.  Aujourd’hui, nous avons une occasion historique de commencer à bâtir un monde sans pollution ni déchets plastiques.  J’invite les pays à la saisir et à convenir d’un traité pour un avenir plus sain et plus prospère, pour nous tous et pour notre planète.

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