SC/15607

Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur les attentats terroristes perpétrés au Burkina Faso

On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois février, Mme Carolyn Rodrigues-Birkett (Guyana):

Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté les attentats terroristes odieux qui ont entraîné la mort de civils ces derniers mois au Burkina Faso, notamment ceux perpétrés le même jour, le 25 février 2024, contre une église à Essakane et une mosquée à Natiaboani. 

Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et leurs sincères condoléances aux familles des victimes et aux autorités de transition et au peuple burkinabé et souhaité un prompt et complet rétablissement aux blessés. 

Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales. 

Les membres du Conseil ont souligné que les auteurs de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les avaient organisés, financés ou commandités devaient être traduits en justice, et ont exhorté tous les États à agir conformément aux obligations que leur imposaient le droit international et les résolutions pertinentes du Conseil. 

Les membres du Conseil se sont déclarés préoccupés par les conditions de sécurité qui règnent au Burkina Faso et par la dimension transnationale de la menace terroriste dans la région du Sahel. 

Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient des crimes injustifiables, quels qu’en soient les motifs et les auteurs, et quel que soit le lieu ou le moment où ils étaient perpétrés.  Ils ont rappelé que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment le droit international des droits humains, le droit international des réfugiés et le droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales. 

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