Journée des personnes handicapées: le Secrétaire général prône un monde post-COVID-19 inclusif, accessible et durable
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, célébrée le 3 décembre:
La pandémie de COVID-19 a frappé les collectivités et les sociétés à leurs racines, creusant les inégalités préexistantes.
Même en temps normal, le milliard de personnes vivant avec un handicap dans le monde a moins de chances que les autres d’avoir accès à l’éducation, aux soins de santé et aux moyens de subsistance ou de participer à la vie de la collectivité et d’être incluses dans la société.
Les personnes en situation de handicap sont exposées à un risque plus élevé de vivre dans la pauvreté ou de subir violence, négligence ou maltraitance.
De plus, lorsque des crises telles que la COVID-19 s’abattent sur les populations, les personnes en situation de handicap sont parmi les plus touchées.
La promotion de l’inclusion des personnes en situation de handicap passe par la reconnaissance et la protection de leurs droits.
Ces droits concernent tous les aspects de la vie : le droit d’aller à l’école, de vivre au sein de la collectivité, d’accéder aux soins de santé, de fonder une famille, de participer à la vie politique, de faire du sport, de voyager et d’avoir un travail décent.
Pendant que le monde s’efforce de se relever de la pandémie, nous devons garantir que les aspirations et les droits des personnes en situation de handicap seront pris en compte et dûment respectés dans un monde post-COVID-19 qui devra être inclusif, accessible et durable.
Cette ambition ne pourra être réalisée que si des consultations actives sont menées avec les personnes en situation de handicap et les organisations qui les représentent.
En cette Journée internationale des personnes handicapées, prenons l’engagement d’œuvrer ensemble pour briser les obstacles que rencontrent les personnes en situation de handicap et lutter contre les injustices et les discriminations qu’elles endurent.