En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/19465-ENV/DEV/1923-OBV/1862

Vie sauvage: des solutions scientifiques existent pour lutter contre l’utilisation non viable des ressources marines et côtières

On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale de la vie sauvage, célébrée le 3 mars:

Les espèces marines assurent des services écosystémiques indispensables.  Le plancton libère de l’oxygène dans l’atmosphère et 3 milliards de personnes sont, pour leurs moyens de subsistance, tributaires de la biodiversité marine et côtière.  La valeur générée chaque année par les ressources marines et côtières et les activités qui en dépendent est estimée à au moins 3 mille milliards de dollars, soit environ 5% du PIB mondial. 

Le quatorzième objectif de développement durable est d’assurer la gestion et la protection durables des écosystèmes marins et côtiers.  Aujourd’hui, la vie océanique est mise à rude épreuve sous l’effet, notamment, des changements climatiques, de la pollution, de la perte d’habitats côtiers et de la surexploitation des espèces marines.  Environ un tiers des stocks halieutiques à valeur marchande sont surexploités, et nombre d’autres espèces, telles que les albatros ou les tortues, sont mises en danger par l’utilisation non viable des ressources océaniques.

La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des solutions.  Les stocks halieutiques, par exemple, ont pour la plupart de bonnes chances de se reconstituer lorsqu’ils sont gérés de façon scientifique.  La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) renforce la réglementation relative aux espèces marines et la Convention sur la diversité biologique (CDB) s’emploie à mettre au point un cadre mondial de la biodiversité pour l’après-2020.

En cette Journée mondiale de la vie sauvage, nous devons faire prendre conscience au monde de l’extraordinaire diversité qui caractérise la vie marine et de l’importance cruciale que revêtent les espèces marines pour le développement durable.  Les générations futures pourront ainsi continuer de bénéficier de ces services.

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