Le Secrétaire général nomme Mme Rosine Sori-Coulibaly, du Burkina Faso, en tant que Représentante spéciale pour la Guinée-Bissau
Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a annoncé aujourd’hui la nomination de Mme Rosine Sori-Coulibaly, du Burkina Faso, en tant que sa nouvelle Représentante spéciale pour la Guinée-Bissau et Chef du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS).
Elle succédera à M. José Viegas Filho, du Brésil, qui a achevé ses fonctions le 18 mai 2019. Le Secrétaire général est reconnaissant à M. Viegas Filho pour le leadership dont il a fait preuve à la tête du BINUGBIS durant son mandat.
Ayant récemment occupé le poste de ministre de l’économie, des finances et du développement dans son pays d’origine (2016-2019), Mme Sori-Coulibaly apporte à ses nouvelles fonctions plus de 35 ans d’expérience à l’échelon national et international dans les domaines du développement durable et humanitaire, de la transition politique, de la réduction de la pauvreté, des réformes fiscales et budgétaires ainsi que de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes.
Elle a travaillé pendant plus de 20 ans au sein des Nations Unies, occupant divers postes de haut niveau, notamment en tant que Représentante spéciale adjointe du Secrétaire général pour le Burundi, Coordonnatrice résidente, Coordonnatrice humanitaire et Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Elle a également été Coordonnatrice résidente et Représentante résidente du PNUD au Togo entre 2006 et 2011, puis au Bénin de 2014 à 2016.
Avant de rejoindre le PNUD, Mme Sori-Coulibaly a occupé des postes de conseil dans son pays d’origine, notamment au Ministère du développement économique et de la planification (1982-1990). Elle a joué un rôle actif dans les organisations de la société civile, en particulier celles qui se battent pour les droits de l’homme et l’autonomisation des femmes.
Elle est titulaire d’une maîtrise en économie du développement de l’Université Cheikh Anta Diouf du Sénégal et d’un diplôme de troisième cycle en planification et macroéconomie de l’Institut africain des Nations Unies pour le développement économique et la planification.