Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur la République centrafricaine
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, François Delattre (France):
Les membres du Conseil de sécurité ont entendu le 26 mars 2019 un exposé du Représentant spécial du Secrétaire général pour la République centrafricaine et Chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA), Mankeur Ndiaye, sur les résultats des consultations qui se sont déroulées entre le Gouvernement centrafricain et 14 groupes armés à Addis-Abeba, du 18 au 20 mars, à l’instigation de l’Union africaine et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, avec le soutien de l’Organisation des Nations Unies.
Les membres du Conseil se sont félicités du consensus auquel sont parvenues les parties signataires de l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine au sujet de la formation d’un gouvernement inclusif, conformément à son article 21, ainsi que de la participation de l’Union africaine, de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et de l’Organisation des Nations Unies. Ils ont pris note également de l’annonce faite par les autorités centrafricaines au sujet de la formation d’un nouveau gouvernement.
Les membres du Conseil ont exhorté les parties centrafricaines concernées à appliquer l’accord de paix en toute bonne foi et sans tarder, afin de répondre aux aspirations du peuple centrafricain à la paix, à la sécurité, à la justice, à la réconciliation, à l’inclusion et au développement.
Les membres du Conseil ont demandé aux pays voisins, aux organisations régionales et à tous les partenaires internationaux d’appuyer l’application de l’accord de paix.
Les membres du Conseil ont fait part de leur appui résolu au Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la MINUSCA, Mankeur Ndiaye, dans le cadre de l’exécution de son mandat, et ont décidé de continuer de suivre de près la situation en République centrafricaine.