Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité sur la Guinée-Bissau
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mars, François Delattre (France):
Les membres du Conseil de sécurité ont félicité le peuple et le Gouvernement bissau-guinéens, ainsi que les dirigeants politiques et les organisations de la société civile, pour le déroulement pacifique des élections législatives du 10 mars. Ils ont en outre rendu hommage aux partenaires internationaux [Union africaine (UA), Organisation des Nations Unies (ONU), Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), Union européenne (UE)] et au Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en Guinée-Bissau (BINUGBIS) pour leur appui à l’organisation des élections, et ont salué le rôle des missions d’observation électorale internationales, régionales et internes pour leur contribution à la transparence du processus. Ils ont également félicité la Commission électorale nationale bissau-guinéenne pour l’efficacité et la rapidité avec lesquelles elle a procédé au décompte et annoncé les résultats.
Les membres du Conseil ont invité les dirigeants de tous les partis politiques à continuer à s’abstenir d’inciter les partisans à la violence et à respecter les résultats du scrutin. Ils ont également réaffirmé leur soutien et leur engagement continus, en collaboration avec les acteurs régionaux et les partenaires internationaux, en faveur de la consolidation de la paix, de la stabilité et du développement en Guinée-Bissau.
Les membres du Conseil ont rappelé qu’il importait de veiller à l’organisation d’une élection présidentielle crédible, libre, régulière et pacifique dans les délais prescrits par la loi en 2019, souligné la nécessité d’un dialogue sans exclusive entre toutes les parties prenantes pour consolider la paix et la stabilité en Guinée-Bissau et engagé les autorités nationales à accélérer l’examen de la Constitution bissau-guinéenne, conformément à l’Accord de Conakry et à la feuille de route en six points de la CEDEAO.