SC/13699

Séance d’information du Comité des sanctions à l’intention des États au sujet du rapport final du Groupe d’experts sur la République centrafricaine

Le 29 janvier 2019, le Coordonnateur du Groupe d’experts du Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine a présenté au Comité et aux États Membres, y compris aux États de la région, un aperçu du rapport final du Groupe d’experts (S/2018/1119).

Au cours de son exposé, le Coordonnateur a signalé que la violence avait persisté en République centrafricaine, où des groupes armés attaquaient des civils ainsi que des soldats de la paix et commettaient des violations graves du droit international des droits de l’homme.  Il a également indiqué qu’alors que les tensions et la violence étaient toujours présentes dans le pays, le Groupe se félicitait de l’ouverture, le 24 janvier 2019 à Khartoum, de pourparlers directs entre le Gouvernement et les groupes armés.  Le Coordonnateur a souligné que les États Membres devaient continuer de travailler avec la République centrafricaine, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et le Service de la lutte antimines pour renforcer les capacités des forces nationales de sécurité en matière de gestion des armes et pour construire davantage d’arsenaux.  Compte tenu de la prolifération des armes dans le pays, il restait nécessaire de mettre en œuvre les mesures visant à lutter contre le trafic d’armes.  Enfin, le Coordonnateur a souligné que le commerce du bétail servait de plus en plus à financer les groupes armés et exprimé sa préoccupation à l’égard des bénéfices que ces derniers tiraient des ressources naturelles du pays.

Les membres du Comité et les autres États présents ont remercié le Groupe pour cette séance d’information et rendu hommage à la qualité de ses travaux.  Le Représentant permanent de la République centrafricaine, qui a assisté à la séance, a appelé de ses vœux un assouplissement de l’embargo sur les armes afin que les forces de sécurité centrafricaines puissent disposer des armes dont elles avaient besoin.  Les membres ont remercié les autorités centrafricaines pour les efforts qu’elles ont déployés en vue d’améliorer la gestion des armes et les ont encouragées à coordonner étroitement les nouvelles livraisons d’armes et de munitions bénéficiant d’une dérogation avec les pays donateurs et la MINUSCA.  Les États se sont également engagés à poursuivre leur collaboration avec la République centrafricaine pour continuer d’œuvrer à la paix et à la sécurité dans le pays.

 

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