Le programme 2019 des Nations Unies de bourses sur le désarmement s’achèvera le 25 octobre à New York
NEW YORK, 11 octobre (Bureau des affaires de désarmement) — Le Programme de bourses d’études des Nations Unies pour le désarmement pour l’année 2019, lancé le 19 août dernier à l’Office des Nations Unies à Genève, tient son dernier segment à New York au cours de ce mois d’octobre. Il s’achèvera le 25 octobre, au siège de l’ONU.
Ce programme, qui vise de jeunes diplomates ainsi que des responsables gouvernementaux, a vu cette année la participation de boursiers venus d’Afrique du Sud, d’Allemagne, d’Argentine, d’Arménie, de Bahreïn, du Bénin, du Burundi, du Cambodge, du Cameroun, de l’État de Palestine, de la France, du Gabon, de la République de Corée, de la République dominicaine, République-Unie de Tanzanie, de la Roumanie, de la Serbie, de Sri Lanka, de la Suisse, du Timor-Leste et de Trinité-et-Tobago.
Le programme, qui se déroule sur 10 semaines, comprend des échanges avec des représentants d’États Membres, de hauts fonctionnaires d’organisations internationales, des membres du monde universitaire et de la société civile. Ces échanges portent sur un large éventail de questions relatives au désarmement, au contrôle des armements et à la non-prolifération.
Les boursiers sont initiés à divers aspects des négociations multilatérales et du mécanisme de désarmement, y compris les travaux de la Conférence du désarmement à Genève et de la Première Commission (désarmement, sécurité internationale) de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York.
Ils apprennent également sur le fonctionnement de différents régimes de traités, comme le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires; la Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication et du stockage des armes bactériologiques (biologiques) ou à toxines et sur leur destruction; la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination; la Convention sur l’interdiction de l’emploi, du stockage, de la production et du transfert de mines antipersonnel et sur leur destruction; la Convention sur les armes à sous-munitions; ou encore le Traité sur le commerce des armes.
Les boursiers sont aussi amenés à connaître le rôle et le fonctionnement de plusieurs organisations et structures internationales, telles que l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), la Cour pénale internationale (CPI) et la Cour internationale de Justice de La Haye (CIJ), l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la Commission préparatoire de l’Organisation du Traité d’interdiction complète des essais nucléaires à Vienne et autres.
Le programme de bourses a par ailleurs, cette année, compris des visites d’étude par pays, organisées par les Gouvernements allemand, chinois, brésilien, japonais, kazakh, coréen et suisse, ainsi que par l’Union européenne.
Lors de la cérémonie de clôture les boursiers recevront des certificats de participation de la Haute-Représentante pour les affaires de désarmement, Mme Izumi Nakamitsu.
Le Programme de bourses d’études des Nations Unies sur le désarmement a été lancé par l’Assemblée générale à sa première session extraordinaire consacrée au désarmement en 1978 dans le but de promouvoir l’expertise en désarmement dans un plus grand nombre d’États, en particulier dans les pays en développement.
Mis en œuvre par le Bureau des affaires de désarmement, le Programme a formé plus de 1 030 fonctionnaires de 170 États, dont un grand nombre occupe maintenant des postes de responsabilité dans le domaine du désarmement au sein de leurs propres gouvernements ou au sein d’organisations internationales.
Pour plus d’informations: www.unog.ch/disarmament/fellowship.