En cours au Siège de l'ONU

SC/13377

Le Coordonnateur du Groupe d’experts présente aux membres du Comité les dernières informations concernant la situation en République centrafricaine

Le 25 mai 2018, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine a examiné, lors de consultations, les dernières informations fournies par le Groupe d’experts en application de l’alinéa d) du paragraphe 32 de la résolution 2399 (2018).

Dans l’exposé qu’il a présenté aux membres du Comité, le Coordonnateur du Groupe d’experts a fait le point de l’évolution de la situation et présenté ses principales conclusions, notamment celles concernant les conditions de sécurité et la situation humanitaire, le processus politique et l’application des sanctions.

Le Coordonnateur a indiqué que les conditions de sécurité dans l’ensemble du pays, notamment à Bangui, s’étaient détériorées en avril et en mai.  S’agissant de la situation politique, il a dit que de nouveaux progrès avaient été réalisés en ce qui concerne les consultations menées par le groupe de facilitateurs de l’Initiative africaine pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine avec les groupes armés.

De plus, le Coordonnateur a fait état d’attaques récentes visant des acteurs humanitaires et de cas de violences sexuelles liées au conflit.  Il a en outre fourni des informations sur l’exportation illicite d’or vers un État voisin et souligné que le Groupe d’experts enquêterait plus avant sur cette question.

Les membres du Comité ont accueilli avec satisfaction les informations présentées.  Plusieurs d’entre eux ont encouragé le Groupe d’experts à communiquer des renseignements supplémentaires sur les auteurs d’atteintes aux droits de l’homme et de violations du droit international humanitaire, à partir desquels le Groupe d’experts élaborerait des exposés des faits qu’il soumettrait à l’examen du Comité.  Les membres ont souligné l’importance de la coordination entre la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine, le Service de la lutte antimines et les autorités centrafricaines en ce qui concerne le transfert d’armes et de munitions faisant l’objet d’une dérogation aux forces armées et aux forces de sécurité intérieure centrafricaines.

À l’intention des organes d’information. Document non officiel.