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PA/25-DEV/33286

Les Chefs du Bureau des Nations Unies contre le terrorisme et du PNUD renforcent leur collaboration pour prévenir l’extrémisme violent

OSLO, 25 mai (Bureau de lutte contre le terrorisme) — Le Centre d’Oslo pour la gouvernance (OGC) du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a organisé, les 23 et 24 mai 2018, à Oslo, en partenariat avec le Ministère des affaires étrangères de la Norvège, une réunion consacrée à la prévention de l’extrémisme violent sur le thème: « L’évaluation des progrès réalisés et l’avenir des approches liées au développement pour prévenir l’extrémisme violent ». 

En marge de la réunion, l’Administrateur du PNUD, M. Achim Steiner, et le Secrétaire général adjoint du Bureau des Nations Unies contre le terrorisme, M. Vladimir Voronkov, ont signé un mémorandum d’accord pour renforcer la collaboration entre le PNUD et le Bureau de lutte contre le terrorisme.  Le mémorandum porte sur trois domaines stratégiques: échange d’informations; sensibilisation et appui au développement; mise en œuvre de programmes d’action nationaux de prévention de l’extrémisme violent aux États Membres qui en font la demande.

La réunion d’Oslo, qui s’inscrit dans le cadre du Programme mondial du PNUD sur des solutions de développement pour la prévention de l’extrémisme violent (2017-2020), a permis de faire de nouvelles recommandations pour renforcer les efforts du PNUD à cet égard. 

Pendant deux jours, l’évènement a réuni des dirigeants, des professionnels, des organisations de la société civile, des institutions multilatérales, des enseignants et des groupes de réflexion de divers pays.  Les débats ont porté, notamment, sur les enseignements tirés du rôle des médias, des femmes et des jeunes pour prévenir l’extrémisme violent, et sur la réintégration effective des combattants terroristes repentis.

« Les réponses sécuritaires ne suffisent pas pour s’attaquer aux causes profondes de l’extrémisme violent.  Quand les jeunes ne trouvent pas de travail, connaissent des cycles de conflit et de pauvreté, et n’ont pas d’espoir pour leur avenir, ils sont très susceptibles de rejoindre des groupes extrémistes », a averti M. Steiner.  « En travaillant de concert, les branches du contreterrorisme et du développement des Nations Unies peuvent aborder les questions complémentaires du risque, de la réponse et de la prévention de l’extrémisme violent, et mieux aider les pays à faire face à cette menace croissante et à réaliser leurs aspirations en matière de développement. »

Plus des deux tiers des initiatives du Bureau des Nations Unies contre le terrorisme, créé il y a un an, concernent les conditions propices à la propagation de l’extrémisme violent.  Quinze entités des Nations Unies, dont le PNUD, conduisent aujourd’hui plus de 260 projets de prévention de l’extrémisme violent dans 84 pays.  Les Nations Unies promeuvent une approche impliquant l’ensemble de la société pour lutter contre ce phénomène.

Rappelant que le terrorisme ne devrait être associé à aucune religion, ethnicité ou race, M. Voronkov a déclaré que la prévention des conflits et le développement durable constituaient « la première ligne de défense contre le terrorisme ».  Il a souligné l’importance de mieux coordonner les efforts des Nations Unies afin d’éviter les chevauchements et les duplications, tout en maximisant l’impact des efforts sur le terrain.

MM. Steiner et Voronkov, qui ont également eu des entretiens bilatéraux avec de hauts fonctionnaires du Gouvernement norvégien, ont rendu hommage aux victimes de l’attentat terroriste de 2011.

Pour toute information complémentaire, prière de contacter M. Endre Stangeby (endre.stangeby@undp.org ou +47 415 43 840) ou Mme Laurence Gerard, au Bureau de lutte contre le terrorisme (gerardl@un.org).

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