Le Secrétaire général rappelle les « conséquences dévastatrices » des conflits sur l’environnement, « nouvelle victime de la guerre »
On trouvera ci-après le message du Secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, à l’occasion de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé, le 6 novembre:
La guerre est une bien sale affaire. Les puits de pétrole incendiés, les installations industrielles pillées, les munitions abandonnées et les immeubles ravagés sont les marques distinctives des conflits.
Qu’ils soient provoqués par les conflits ou l’effondrement d’un ordre établi, les dégâts que subit l’environnement ont des conséquences dévastatrices pour la santé et le bien-être des personnes. Si le problème n’est pas nouveau, ses effets peuvent subsister pendant des décennies. Des régions d’Europe continuent de pâtir de la contamination des métaux lourds provenant des munitions utilisées pendant la Première Guerre mondiale.
Pour pouvoir surmonter un conflit et reconstruire leur vie, les êtres humains ont besoin d’un environnement sain, qui leur offre de quoi se nourrir, se loger et travailler. Grâce à une gestion commune de l’environnement, des voisins peuvent interagir et améliorer leurs relations.
Cette Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé est l’occasion d’admettre que l’environnement est une nouvelle victime de la guerre. Elle nous permet également de prendre des mesures pour réduire les dégâts collatéraux des conflits et pour protéger des ressources naturelles qui sont essentielles au développement durable. L’Organisation des Nations Unies est déterminée à protéger l’environnement comme pilier de la paix de la sécurité et du développement durable.