En cours au Siège de l'ONU

SG/SM/18565-ENV/DEV/1792

Le Secrétaire général voit dans la disparition de la mer d’Aral un plaidoyer pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur les changements climatiques

Le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres, a fait la déclaration suivante, à l’occasion de sa visite à la mer d’Aral, en Ouzbékistan, aujourd’hui:

Découvrir la mer d’Aral et voir pratiquement morte ce qu’était la quatrième mer intérieure la plus grande au monde a été un choc énorme.  C’est probablement la plus grande catastrophe écologique de notre temps et cela prouve que les hommes peuvent vraiment détruire la planète.

La disparition progressive de la mer d’Aral n’est pas le résultat des changements climatiques mais de la mauvaise gestion des ressources en eau par l’humanité.  Toutefois cela montre aussi que si face aux changements climatiques, nous ne sommes pas capables d’agir avec force pour dompter ce phénomène, nous pourrions voir ce type de tragédies se multiplier dans le monde.

Alors faisons de la mer d’Aral le symbole de la manière dont l’humanité peut détruire la planète et tirons-en une leçon pour pouvoir mobiliser toute la communauté internationale -gouvernements, entreprises, société civiles, villes, États– , mettre en œuvre l’Accord de Paris et faire en sorte que des tragédies comme celle que j’ai vue en Ouzbékistan ne se répètent pas.   

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