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SC/12943

Le Groupe d’experts du Comité du Conseil de sécurité concernant la République centrafricaine présente au Comité un exposé sur le bilan à mi-parcours soumis en application de la résolution 2339 (2017)

Le 21 juillet 2017, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 2127 (2013) concernant la République centrafricaine a examiné, lors de consultations, le bilan à mi-parcours du Groupe d’experts sur la République centrafricaine soumis en application de l’alinéa c) du paragraphe 28 de la résolution 2339 (2017).

Dans sa synthèse sur les principales conclusions et recommandations du bilan, le Coordonnateur du Groupe d’experts a constaté que l’accord de paix récemment signé à Rome et facilité par la Communauté de Sant’Egidio constituait une mesure encourageante, et a réaffirmé qu’il fallait renforcer la coordination de toutes les initiatives de médiation à cet égard.  Il a indiqué que les combats entre les groupes armés se poursuivaient dans le pays, principalement dans le nord-ouest, au centre et dans le sud-est, ajoutant que la participation de groupes anti-balaka dans l’est, c’est-à-dire en dehors de leur zone d’activités habituelles, nécessitait une enquête plus poussée pour faire la lumière sur leurs liens avec des factions ex-Séléka ainsi que sur l’appui qu’ils ont reçu de certaines personnes à Bangui.

Le Coordonnateur a également rendu compte de l’aggravation de la situation humanitaire, imputable à l’intensification des combats qui avaient donné lieu à de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire.  Il a relevé que des groupes armés continuaient de se procurer des armes et des munitions auprès d’États voisins et d’exploiter illicitement des ressources naturelles.  Pour résumer, le Coordonnateur a estimé que même si les sanctions n’étaient pas pleinement appliquées, elles avaient néanmoins le mérite de jeter l’opprobre sur les personnes figurant sur la Liste du Comité.

Les membres du Comité se sont inquiétés de l’application, par les États de la région, de l’embargo sur les armes et de l’interdiction de voyager, soulignant que les autorités centrafricaines avaient un rôle clef à jouer dans l’imposition du gel des avoirs à des ressortissants centrafricains figurant sur la Liste.

Les délégations ont également félicité le Groupe d’experts pour son travail et souligné qu’il importait que le Groupe s’acquitte de son mandat, conformément aux dispositions des paragraphes 27 et 28 de la résolution 2339 (2017), dans des conditions garantissant la sécurité de ses membres. 

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