Déclaration à la presse faite par le Conseil de sécurité à l'occasion de l'attentat terroriste perpétré à Manchester
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné dans les termes les plus forts l’attentat terroriste barbare et lâche qui a été perpétré à Manchester (Royaume-Uni) la nuit du 22 mai 2017 et au cours duquel au moins 22 personnes ont été tuées et 59 blessées.
Les membres du Conseil ont exprimé leur profonde sympathie et adressé leurs condoléances aux familles des victimes ainsi qu’au Gouvernement britannique. Ils ont également souhaité un prompt rétablissement aux blessés.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que le terrorisme, sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations, constituait l’une des menaces les plus graves contre la paix et la sécurité internationales. Ils ont assuré le Royaume-Uni de leur solidarité dans la lutte qu’il mène contre le terrorisme et insisté sur le fait qu’il fallait intensifier les efforts régionaux et internationaux de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent pouvant conduire au terrorisme.
Les membres du Conseil ont réaffirmé que tous les actes de terrorisme étaient criminels et injustifiables, quels qu’en soient les motivations et les auteurs et indépendamment de l’endroit et du moment où ils étaient perpétrés. Ils ont redit que tous les États devaient combattre par tous les moyens, dans le respect de la Charte des Nations Unies et des autres obligations découlant du droit international, notamment du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire, les menaces que les actes de terrorisme faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales.
Les membres du Conseil ont souligné qu’il fallait traduire en justice les auteurs, les organisateurs et les commanditaires de ces actes de terrorisme inqualifiables et ceux qui les financent, et engagé vivement tous les États à coopérer activement à cette fin avec le Gouvernement britannique et toute autre autorité compétente, comme les résolutions du Conseil et le droit international leur en font obligation.