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MER/2046

La bourse d’études « Hamilton Shirley Amerasinghe » sur le droit de la mer de 2017 est octroyée à Mme Maria Emilynda Jeddahlyn Pia Benosa, des Philippines

(Adapté de l’anglais)

NEW YORK, 6 mars (Division des affaires maritimes et du droit de la mer) -- Mme Maria Emilynda Jeddahlyn Pia Benosa, des Philippines, a reçu la bourse d’études « Hamilton Shirley Amerasinghe » sur le droit de la mer de 2017.  Mme Viviana Gutierrez Delgado a été choisie comme suppléante dans le cas où Mme Benosa serait dans l’incapacité d’accepter la bourse.

Cette bourse d’études a pour vocation d’améliorer les compétences et les connaissances des responsables gouvernementaux, des chercheurs et des universitaires des pays en développement, impliqués dans les questions de droit de la mer.  Elle contribue à la compréhension et à l’application de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer.

Le prix a été décerné par M. Miguel de Serpa Soares, Secrétaire général adjoint aux affaires juridiques et Conseiller juridique de l’ONU, sur la base de la recommandation d’un groupe consultatif de haut niveau.  Le groupe de cette année comprenait les représentants des missions permanentes suivantes: Colombie, Irlande, Hongrie, Monaco et Sri Lanka. 

Le programme de bourses d’études a été créé en 1981 à la mémoire de Hamilton Shirley Amerasinghe, Premier Président de la Conférence des Nations Unies sur le droit de la mer.  Les travaux de cette Conférence ont abouti à l’adoption de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, en avril 1982.  Considérée comme « la Constitution des océans », la Convention compte actuellement 168 États parties.  Elle définit le cadre juridique au sein duquel toutes les activités relatives aux océans et aux mers doivent être menées, revêtant une importance stratégique en tant que fondement de l’action et de la coopération nationales, régionales et mondiales dans le secteur maritime.

La bourse d’études fait partie du programme de renforcement des capacités de la Division des affaires maritimes et du droit de la mer et du programme général du Bureau des affaires juridiques aux fins de l’enseignement, de l’étude, de la diffusion et d’une compréhension plus large du droit international.  En dépit de son utilité évidente et de la reconnaissance dont elle fait l’objet, la bourse d’études n’avait pas pu être accordée en 2016, faute de financement.

Dans sa résolution 71/257, l’Assemblée générale a, cette année encore, invité les États, les institutions financières internationales, les organismes donateurs, les organisations intergouvernementales, les organisations non gouvernementales et les personnes physiques et morales à continuer de verser des contributions volontaires pour le financement de cette bourse d’études afin qu’elle puisse être décernée chaque année.  L’année dernière, ce sont les Gouvernements de l’Irlande, de Monaco et de Sri Lanka qui ont versé des contributions financières au fonds de financement de cette bourse d’études.

Les précédents lauréats viennent de quasiment toutes les régions du monde: l’Argentine, la Barbade, la Bulgarie, le Cameroun, Cabo Verde, le Chili, la Colombie, Cuba, les Îles Salomon, l’Indonésie, le Kenya, le Népal, le Nigéria, les Palaos, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la République islamique d’Iran, la République-Unie de Tanzanie, Samoa, Sao Tomé-et-Principe, les Seychelles, Sri Lanka, la Thaïlande, Tonga, Trinité-et-Tobago, le Viet Nam et les pays de l’ex-Yougoslavie.  Ils ont consacré leur période d’études et de formation à des sujets aussi divers que la délimitation des frontières maritimes, les méthodes de détermination des limites extérieures du plateau continental, le transport maritime de matières dangereuses, la recherche scientifique marine, le milieu marin, la criminalité en mer, le règlement des différends ou bien encore le régime juridique des ressources génétiques dans les zones de fonds marins situées au-delà des limites de souveraineté nationale.

Dix-sept universités et instituts de renommée mondiale participent au programme de bourses.  Ils renoncent à collecter les frais de scolarité habituels afin de permettre aux boursiers d’effectuer leurs recherches/études dans l’institution ou l’université de leur choix.  Les institutions sont: le Centre de droit et des politiques des océans de l’Université de Virginie, aux États-Unis; l’École de droit Schulich de l’Université Dalhousie d’Halifax, au Canada; la Faculté de droit de l’Université d’Oxford, au Royaume-Uni; l’Institut universitaire de hautes études internationales de Genève, en Suisse; l’Institut d’études internationales de l’Université du Chili, à Santiago du Chili; l’Institut de droit maritime de l’Université de Southampton, au Royaume-Uni; le Centre de la politique maritime de la « Woods Hole Oceanographic Institution » du Massachusetts, aux États-Unis; l’Institut Max Planck pour le droit public comparé et le droit international à Heidelberg, en Allemagne; l’Institut néerlandais pour le droit de la mer de l’Université d’Utrecht, aux Pays-Bas; le Centre de recherche pour le droit international de l’Université de Cambridge, au Royaume-Uni; l’Académie de Rhodes de droit et des politiques de l’océan, en Grèce; l’École de droit de l’Université de Géorgie, aux États-Unis; l’École de droit de l’Université de Miami, aux États-Unis; l’École de droit de l’Université de Washington, aux États-Unis; l’École de droit William S. Richardson de l’Université d’Hawaï, aux États-Unis; le Centre pour la politique maritime Gerard J. Mangone de l’Université du Delaware, aux États-Unis; et le Centre pour le droit international de l’Université nationale de Singapour.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter la Division par courriel à l’adresse doalos@un.org, ou aller sur le site www.un.org/depts/los.

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