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ENV/DEV/1770

Nomination de 15 scientifiques indépendants pour rédiger le rapport mondial sur le développement durable attendu en 2019

Avant de quitter ses fonctions, le Secrétaire général, M. Ban Ki-moon, a nommé 15 éminents scientifiques et spécialistes pour rédiger le rapport mondial sur le développement durable, un élément clef du mécanisme de suivi et d’examen des progrès accomplis dans la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Le rapport, qui sera publié en 2019 à l’intention du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, sera aussi le premier d’une série quadriennale.  Ses 15 rédacteurs seront aidés par une équipe spéciale présidée par le Secrétariat de l’ONU, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour le développement(PNUD), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et la Banque mondiale.

Les 15 membres du groupe de scientifiques indépendants sont:

M. Wolfgang Lutz (Autriche), Directeur et Fondateur du Centre Wittgenstein pour la démographie et le capital humain, Directeur des programmes du Programme mondial de la population de l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués (IIASA) et Directeur de l’Institut viennois de la démographie de l’Académie autrichienne des sciences.

M. Jean-Pascal van Ypersele (Belgique), Codirecteur du programme de master interdisciplinaire en sciences et gestion de l’environnement de l’Université catholique de Louvain (UCL).

M. Parfait Ekoundou-Enyegue (Cameroun), Professeur et Directeur du Département de sociologie du développement de la « Cornell University ».

Mme Katherine Richardson (Danemark), Professeur d’océanographie biologique, Chef du Centre des sciences de la durabilité de l’Université de Copenhague et Chef du secteur macroécologie et océanographie du Centre de la macroécologie, de l’évolution et du climat.

Mme Eeva Furman (Finlande), Directrice du Centre des politiques environnementales de l’Institut finlandais de l’environnement (SYKE) et Présidente du Panel finlandais d’experts sur le développement durable.

M. Jean-Paul Moatti (France), Président du Conseil d’administration et Président-Directeur général de l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

M. Ernest Foli (Ghana), Chercheur principal à l’Institut de recherche forestière du Ghana (CSIR).

M. Endah Murniningtyas (Indonésie), Coprésident du groupe et ancien Vice-Ministre des ressources et de l’environnement. 

M. David Smith (Jamaïque), Coordonnateur de l’Institut pour le développement durable de la « West Indies University », Coordonnateur du Consortium des universités des petits États insulaires en développement et Président pour les Caraïbes du Réseau des solutions au développement durable.

M. Muhammad Saidam (Jordanie), Directeur de l’Unité centrale pour la surveillance de l’environnement et la recherche de la Société royale des sciences.

M. Jurgis Staniskis (Lituanie), membre de l’Académie lituanienne des sciences, Professeur à l’Université Kaunas des technologies et Directeur de l’Institut de l’ingénierie environnementale.

M. Gonzalo Hernández Licona (Mexique), Secrétaire exécutif du Conseil national de l’évaluation des politiques de développement social (CONEVAL).

Mme Eun Mee Kim (République de Corée), Professeur et Doyenne de l’Institut des études internationales et Directrice de l’Institut du développement et de la sécurité humaine (IDHS) de l’Université Ewha pour les femmes.

M. Peter Messerli (Suisse), Coprésident du groupe, Directeur et Professeur de développement durable du Centre pour le développement et l’environnement de  l’Institut de géographie de l’Université de Berne, et Coprésident du Programme « Future Earth’s Global Land ». 

Mme Amanda Glassman (États-Unis), Directrice générale et Chercheuse principale au « Center for Global Development ».

Le rapport que rédigeront ces 15 spécialistes renforcera l’interface sciences-politique, offrant ainsi aux décideurs un argument scientifique à la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

 

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